Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ECHO DES MONTAGNES - Page 235

  • BRIGITTE BONELLO, BERCY, PARIS, CAZENEUVE, MANUEL VALLS, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

     

                   MARCHE OU CRÈVE J+26

    "Bonjour à tous
    Aujourd'hui pas bougé beaucoup car besoin de se concentrer sur les
    actions à mener la semaine prochaine
    Bien évidemment toujours pas de réponse de la part du Ministre de L'Intérieur
    Je vais donc devoir le relancer - c'est Mr CAZENEUVE aujourd'hui donc
    la lettre lui sera remise lundi avec demande d'audience
    Comme je ne vais pas rester indéfiniment dans cette ville que je
    n'aime pas je vais devoir entamer une nouvelle grève de la faim - je
    ne vois pas comment faire autrement
    Je ne reviendrai pas me faire martyriser à LYON
    A PARIS cela passera ou cassera
    Ma détermination est pleine et entière
    Puis histoire de me détendre un peu je suis allée marcher et mes pas
    m'ont poussé jusqu'à BERCY
    Tiens il y a un village à cet endroit
    C'est assez mignon
    j'en profite pour aller voir un film cela faisait longtemps que cela
    ne m'était pas arrivé
    300
    Un film très violent
    Puis rentrée à pied jusqu'à la Porte de Charenton
    Où la Foire du Trône bat son plein
    Voilà pour la petite balade de nuit
    A demain
    Très chaleureusement"

    REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE:

       BERCY VILLAGE:

      

    1 - Vu de l'UGC - Bercy village.jpg

    Les jardins de Bercy

    3 - Les jardins de BERCY.jpg

    MARCHE OU CRÈVE J+27

     

    Bonjour à tous,
    J'ai fait mettre en ligne l'excellent article de Patrick sur Alterinfos
    Un grand merci à Véro qui l'a publié dans son blog Médiapart
    Dans ce dernier tout est dit
    Plus il sera diffusé et mieux ce sera
    J'ai gardé le titre de MARCHE OU CREVE plébiscité par Fred - il convient bien je le pense
    http://www.alterinfo.net/MARCHE-OU-CREVE_a101380.html

     

    Aujourd'hui samedi ce n'est pas pour autant la trêve
    J'ai fait des courriers de demande d'audience que je déposerai lundi
    N'ayant pas du tout l'intention de rester ad vitam aeternam à PARIS non plus que de rentrer sans rien à Lyon, toujours très déterminée à faire valoir mes droits au travail et à une vie normale, il va de soi que la semaine prochaine ce sera faute de réponse de l'administration la troisième grève de la faim (jamais deux sans trois dit on)
    Cela ne me réjouit guère mais que faire d'autre au regard du silence méprisant au regard de tous les courriers faits-  tous restés sans réponse
    https://www.youtube.com/watch?v=i9CTaqt-Qs0

    Petit clin d'oeil à Denis de SUD puisque c'est lui qui me l'a fait connaître
    Pour ma part je ne connaissais que le grand Stephen KING (publié également sous Richard Bachman)
    A Lundi pour la suite des évènements

    Très chaleureusement"

     

    Frédéric BERGER

  • ZIAD MEDOUKH, PALESTINE, GAZA, RESISTANT, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

    Le développement de la résistance populaire dans la bande de Gaza

     

    Ziad Medoukh

     

     

     

    Depuis le début de l’année 2014, des jeunes palestiniens de Gaza, ont pris l’initiative de manifester pacifiquement, notamment dans la zone tampon de sécurité imposée depuis 2005 de façon illégale par l’armée israélienne au nord de la bande de Gaza.

     

    L’initiative de ces jeunes qui ne reçoit aucun soutien des partis politiques ou des factions, a un seul mot d’ordre : être présents dans ces zones qui se trouvent dans des territoires appartenant aux Palestiniens en brandissant des drapeaux et sans aucune provocation.

     

    Tous les vendredis, ces jeunes de bonne volonté défient les forces de l’occupation israélienne par des actions pacifiques.

     

    Cette mobilisation populaire montre que les Palestiniens ne peuvent rester silencieux devant la multiplication des agressions israéliennes dont ils sont l'objet.

     

    Exprimé  par ces manifestations, le message  de ces jeunes déterminés est clair : la bande de Gaza est toujours occupée, la présence des soldats israéliens dans ces zones tampons est illégale, et l’armée d'occupation israélienne contrôle toujours le ciel, la terre et la mer de cette région sous blocus.

     

    Ces manifestations sont en développement permanent, au début, ils étaient 30 jeunes, actuellement, leur nombre peut dépasser les 400 personnes.

     

    Ce sont souvent les soldats israéliens, qui ne supportent pas ces actions pacifiques de masse, qui ouvrent le feu, et utilisent des balles réelles, tuant et blessant les manifestants. Il y a eu cinq morts et plus de 50 blessés palestiniens depuis janvier 2014.

     

    Ces jeunes gazaouis  voyant des paysans et des ouvriers  tués par les soldats israéliens, veulent exprimer leur révolte, et ils utilisent donc  des actions pacifiques comme  forme de résistance contre ces soldats qui occupent leur territoire et agressent les civils.

     

    L’armée a peur de l’extension de ces manifestations de masse, elle les réprime, elle ne les supporte pas car elles les obligent à avoir une force supplémentaire sur le terrain, mais ce qu'elle ne supporte surtout pas, c'est  le développement des actions non-violentes, elle veut que l’image de Gaza reste celle d’une région armée et non pacifique, qui menace la sécurité d’Israël par des missiles et non par des pierres et des manifestations populaires, sans oublier que l’armée ne veut pas d'un autre Bellin dans la bande de Gaza.

     

    Les jeunes manifestants , malgré la brutalité des forces de l’occupation israélienne et les menaces de mort, sont plus que jamais déterminés à poursuivre ce type d’actions.

     

    Ces actions pacifiques montrent que la non -violence pourra être efficace dans la bande de Gaza pour lutter et résister contre les mesures de l'occupation israélienne sur les civils, et aussi, contre le blocus israélien illégal qui entre dans sa huitième année, sans une aucune réaction de la part de la communauté internationale officielle.

     

    Ces jeunes sont très déterminés, ils sont convaincus de l’importance de la résistance par la non-violence, ils voient dans l’exemple de Bellin en Cisjordanie, une réussite des actions pacifiques menées par les Palestiniens pour obtenir leurs droits et pour obliger les soldats israéliens à se retirer des territoires occupés.

    Ces manifestants désarmés ont montré que la résistance populaire peut être efficace à condition d’avoir un soutien, une large mobilisation populaire et une capacité à assurer sa continuité.

      VIDÉO RAJOUTÉE PAR FRÉDÉRIC BERGER

               

  • AMIDLISA, PEDOPHILIE, JUGE, FRANC-MACON, AVOCAT, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

                                                                                 Pedophilie

       Les robes noires sataniques-maçonniques veulent par jurisprudence que l'on considère les viols, tortures et meurtres d'enfants comme normal , et mettent en prison ceux qui ne sont pas d'accord.

        Êtes-vous d'accord?

    Fichiers disponibles au téléchargement:

    AR CEDH 270314 copie plainte pr assassinat preuve ar.jpg 0.6 MB
    AR procureur général grenoble forney 170214.jpg 1.4 MB
    AR procureur général grenoble forney 270214 preuve (1).jpg 0.3 MB
    AR hollande forney 130314 .jpg 0.8 MB
    CEDH p1 280314 avec AR preuve.jpg 1.1 MB
    CEDH p2 280314.jpg 1 MB
    CEDH p3 280314.jpg 1 MB
    CEDH p4 280314.jpg 0.9 MB
    cedh p5 280314.pdf 0.6 MB
    certificat médical 8 j ITT.pdf 1.1 MB

    Lien permettant d'accéder aux fichiers: www.grosfichiers.ch/x7lDkBzsWaEMSe17WdcaqcA

          Cliquez sur le lien suivant pour plus d'information:

                 

    http://rendeznousnosenfants.org/section-anti-p%C3%A9docriminalit%C3%A9-amidlisa--Pignet.php

    merci pour eux

     

         Frédéric BERGER

  • DOMINIQUE LE NEN, PALESTINE, GAZA, PAIX, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

     

       Lettre ouverte… à nos politiques… à la société civile
    Israël – Palestine… « la paix est-elle possible » ?



    La paix est-elle possible ? Slogan idéaliste ou réaliste ? Et si réaliste, réalisable ou utopiste ? Pourquoi cet article, alors que la Syrie ou l’Ukraine mobilise les médias du monde entier, laissant au second plan le douloureux et chronique conflit israélo-palestinien ? Pourquoi cet article alors que je ne suis ni analyste politique, ni militant, mais un chirurgien orthopédiste-traumatologue ayant mis mes compétences au service de la population palestinienne depuis 2002.


    C’est sans aucun doute une goutte d’eau qui fit déborder un vase rempli, une anecdote récente qui pourrait passer pour anodine, mais lourde de symbole et qui m’attrista profondément, me poussant à écrire cet article. Un ami palestinien de Jénine, en Cisjordanie, s’inscrit à un congrès en France ayant lieu en novembre 2013. Il procède à son inscription en ligne et au moment de sélectionner son pays d’origine, le menu déroulant décline les Etats du monde, mais la Palestine n’apparaît pas. Il fait un choix, par défaut, celui de la Jordanie. Pendant toute la durée du congrès, son badge affichera ses nom et prénom et un pays d’emprunt. Cet homme, ce père de famille, ce citoyen du monde est apatride.


    La Palestine existe-t-elle ?


    Quelle leçon tirer de cette « anecdote »? Tout d’abord pour cet homme une grande humiliation, la poursuite d’une désillusion, non seulement à l’intérieur de son « pays » mais plus encore, à l’extérieur. La Palestine existe-telle ? Dans le cœur des uns, certainement, mais pas dans celui des autres, et en tous les cas, elle n’a pas de reconnaissance officielle universelle. Et lorsqu’Alain Gresh s’interroge : « De quoi la Palestine est-elle le nom », ne pose-t-il pas LA bonne question, la seule qui mérite d’être posée ? Souvent, le terme consacré, celui de « Territoires palestiniens » ou de « Territoires occupés » - jusque dans certains guides touristiques -, représente la dure réalité de terrain et indique implicitement qu’il existe un occupé et un occupant.

    Un grand pas fut néanmoins franchi à l’ONU le 31 octobre 2011, lors de l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO - l'Autorité palestinienne ayant présenté la candidature de Bethléem en Cisjordanie au patrimoine mondial. Mais les sanctions vis à vis de l’organisme et le vote des Etats-Unis et d’Israël contre cette adhésion prouvent les obstacles à la reconnaissance de la Palestine. Et pourtant, il s’agissait de l’éducation, des sciences et de la culture, ce qui n’était pas encore la reconnaissance d’un Etat palestinien.


    La paix est-elle possible ?


    Si la paix doit voir le jour, ce n’est que par la reconnaissance de deux Etats pour deux peuples souverains, vivant côte à côte, dans le respect mutuel des uns et des autres, dans la reconnaissance des uns et des autres. Selon le droit international, les Palestiniens ont le même droit à un Etat que les autres peuples de la région. Alors utopie ou réalité ? Entre les embrasements généralisés, les incendies et les foyers résiduels qui se succèdent depuis des décennies dans cette région du monde, l’espoir d’une paix réside pourtant dans les marques de coopération, synonymes d’apaisement, dans la mobilisation permanente de la communauté internationale, dans une prise de conscience des Palestiniens eux-mêmes et des Israéliens. Cette prise de conscience eu une réalité très récente loin de la Palestine, en Afrique du sud, car un autre combat pour la paix s’est ravivé avec la mort d’une icône internationale. Nelson Mandela, dont les hommages ont afflué du monde entier, écrivait, évoquant ses négociations avec le gouvernement sud-africain et ses demandes d’arrêter la violence, du temps de l’apartheid : « Je répondais que l’État était responsable de la violence et que c’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense. » Mandela jugé, emprisonné et que l’on définissait de « terroriste » fut libéré de prison le 11 février 1990 par Frederik De Klerk, sans condition. L’un était noir, l’autre blanc, différence de couleur qui entretenait pourtant cet apartheid. De Klerk négocia avec lui, d’égal à égal, les premières élections multiraciales du pays. Tous deux reçurent en 1993 le prix Nobel de la paix. Concessions, prises de conscience et respect de l’autre ont œuvré pour cette réunification. Ce qui fut possible en Afrique du sud pourrait-il l’être au Proche-Orient ? Je l’appelle de mes vœux

    . Y aura-t-il des femmes ou des hommes politiques, israéliens et palestiniens, ensemble suffisamment puissants, charismatiques et convaincus de pouvoir œuvrer en faveur de la paix, prêts à neutraliser par leurs efforts les extrémismes radicaux qui paralysent le processus enclenché, et prêts à reconnaître ensemble le droit à l'existence d'Israël et de l'Etat palestinien dans des frontières sûres, le partage de la terre entre les deux Etats, le partage de la souveraineté sur Jérusalem, enfin le retour des réfugiés palestiniens sur le territoire de l’État palestinien ? Je l’appelle de mes vœux. Idéalisme ou réalisme ? Et si réalisme, réalisable ou utopique ? Certains, dont Ziyad Clot, ex-négociateur palestinien, pensent qu’une solution pacifique à ce conflit ne peut plus passer que par un État unique au sein duquel Palestiniens et Israéliens devraient vivre ensemble. « Ce pays hybride, Israeltine, est d’ailleurs déjà là » .


    Oui la paix est possible, grâce au soutien et à la mobilisation des citoyens de ce monde. La société civile, en s’emparant de ce vaste chantier, pourra avancer en faisant pression sur les « décideurs », mais aussi en accumulant, en multipliant les messages de paix voire d’unification. Alain Gresch, n’écrivait-il pas : « … le rôle de la société civile acquiert une importance nouvelle, car elle seule peut se mobiliser pour imposer la justice et l’égalité ».


    Oui, la paix est possible et même souhaitable de « l’intérieur » par les hommes de volonté en Israël et en Palestine. Ils existent et ont pourtant bien existé ces hommes, ces lumières dans un ciel sombre. Ce passage d’un discours d’Itzhak Rabin en dit long sur la volonté de paix exprimée alors : « Je vous le dis sans fard, nous avons trouvé des partenaires pour la paix également parmi les Palestiniens : l’OLP, jadis notre ennemi, qui a cessé son activité terroriste. Sans partenaires prêts à œuvrer pour la paix, rien n’est possible. Nous exigerons qu’ils respectent leurs engagements envers la paix, comme nous respecterons les nôtres, afin de défaire le nœud le plus complexe, le plus long et le plus sensible du conflit israélo-arabe : le conflit israélo-palestinien… Mais la voie de la paix reste encore préférable à celle de la guerre. Je l’affirme en tant que militaire et ministre de la Défense, qui assiste trop souvent à la douleur des familles des soldats de Tsahal. Pour eux, pour nos enfants, et, dans mon cas, pour nos petits-enfants, je veux que ce gouvernement déploie toute son énergie et ses facultés en vue de promouvoir et établir une paix globale.… » Itzhak Rabin fut assassiné quelques instants après son discours, le 4 novembre 1995, par Yigal Amir, extrémiste de droite vigoureusement opposé au processus de paix enclenché.


    Depuis les violences des années 2000, un statut quo a balayé les tentatives de paix. Un dialogue direct s’établira-t-il entre Mahmoud Abbas et Benyamin Netanyahou ? Pour l’heure, il n’a pas trouvé place, bien que le processus de paix ait été relancé depuis moins d’un an par l’intermédiaire de l’émissaire américain John Kerry, avec pour conséquence la libération à trois reprises de prisonniers palestiniens mais parallèlement la poursuite des constructions en Cisjordanie. Un processus de paix paraît clairement à réinventer.

    C’est à cause de l’injustice faite au Palestiniens que je souhaite la paix et que je la crois possible, même primordiale pour libérer deux peuples victimes d’un emprisonnement mutuel : les palestiniens derrière des frontières de barbelé et de béton, les israéliens derrière le mur de leur suprématie. Ne nous y trompons pas, promouvoir la justice pour les palestiniens ne signifie pas promouvoir la haine contre Israël - l’amalgame est tellement facile - car nous n’avancerons que dans le respect des deux peuples.


    Uri Avnery, écrivain et journaliste israélien, militant des droits des palestiniens et pacifiste convaincu, cofonda le Gush Shalom, mouvement israélien qui milite pour la paix et en vue de la création d'un État palestinien . Il déclara à l’occasion du discours d'acceptation du prix Nobel alternatif qui lui était décerné, le 9 décembre 2001 : « Notre rôle n'est qu'un petit rôle dans une lutte mondiale pour la paix, la justice et l'égalité entre les êtres humains et entre les nations, pour la préservation de notre planète. Tout cela peut se résumer en un mot, qui à la fois en hébreu et en arabe signifie pas seulement la paix, mais aussi l'intégrité, sécurité et bien-être : Shalom, Salam. »


    Je me suis rendu dans ces « Territoires palestiniens », Gaza et la Cisjordanie, et m’y rends encore régulièrement, dans le cadre de mes missions de chirurgie humanitaire ; j’y ai vu guerre et désolation en 2002, et aujourd’hui, depuis fin 2008, un « statut quo », en fait un écran de fumée, des femmes et des hommes qui veulent sortir par le haut de cette situation, avec la fierté d’un peuple privé de mouvements, pourtant libéré par un farouche instinct de survie. De cette expérience, j’en ressors avec le souhait profondément ancré d’une paix entre ces deux peuples, pour que la Terre Sainte demeure cette lumière vers laquelle convergent les femmes et les hommes du monde entier, quelle que soit leur appartenance culturelle ou religieuse.


    Osons nous indigner !


    Indignez-vous, écrivait Stéphane Hessel ! Osons nous indigner, reprendrais-je ! Ayons, où que l’on soit, le pouvoir de nous indigner lorsqu’une cause nous paraît juste. Ce grand humaniste qui connut la guerre et le camp de Buchenwald, nous donna et nous enseigne des leçons de paix que nous devons porter, diffuser à la communauté internationale. Alors nous, les non-palestiniens, vivant dans la patrie de l’Egalité, de la Liberté – nous en fûmes privés en des temps d’occupation - et de la Fraternité, ne pourrions-nous pas, au nom de la justice pour un peuple apatride, reconnaître la Palestine ? Le combat pour une paix juste ne passera que par cette reconnaissance dont les médias, les politiques, ont le pouvoir de véhiculer et marteler le message. Reconnaissons aux palestiniens leur appartenance à la Palestine, quelle qu’en soient les frontières, et œuvrons ensemble pour une paix juste au proche Orient. A l’aube de fêter le centenaire de la Grande Guerre - l’une des trois guerres que connurent le France et l’Allemagne au XIX et XXe siècles -, actuellement loin dernière nous, continuez et continuons à nous indigner ouvertement.


    Dominique Le Nen
    Professeur des Universités – Chirurgien des Hôpitaux


    1 - Alain Gresh. De quoi la Palestine est-elle le nom ? Ed. Les Liens qui Libèrent, 2010.
    2 - Israel and the Palestinian Territories. Ed. Loney Planet (5th edition), 2007.
    3 - Nelson Mandela. Un long chemin vers la liberté. Ed. Livre de poche, 1996, p. 647.
    4 - Ziyad Clot. Il n’y aura pas d’Etat palestinien. Journal d’un négociateur en Palestine. Ed. Max Milo, 2010.
    5 - Dominique Le Nen. De Gaza à Jénine, au cœur de la Palestine. Ed L’Harmattan, 2012, p. 12.
    6 - Itzhak Rabin, David Ben Gourion, Yasser Arafat. Israël / Palestine. Ed. Points, 2010, p. 13-14.
    7 - Uri Avnery, Chronique d'un pacifiste israélien pendant l'intifada, Ed. L'Harmattan,‎ 2003.
    8 - Stéphane Hessel. Indignez-vous. Indigène Editions, 2011.

  • ZIAD MEDOUKH, PALESTINE, GAZA, CISJORDANIE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

    C’est ici notre terre 

    Ziad Medoukh

     

    C’est ici notre terre, nous ne partirons pas, nous resterons attachés à cette terre sacrée de Palestine, quelles que soient les mesures de l'occupation! Nous y poursuivrons notre existence jusqu'à la liberté et l'indépendance, jusqu'à la fin de l'occupation israélienne, jusqu'à l'instauration d'une paix juste et durable ...

    C’est le message  de tout un peuple palestinien  existant et résistant, message adressé au monde entier, et en particulier à la force de l’occupation israélienne,  chaque année, le 30 mars,  journée de la terre et de la résistance en Palestine.

    Notre peuple  commémore  cette journée. C’est  la journée de l'attachement à ses racines et à son histoire, cette histoire profondément marquée par la résistance et l'affrontement à l'occupant qui continue de lui voler ses champs et ses arbres, ses maisons et sa terre.

    Les Palestiniens qui vivent dans les territoires de 1948, ceux des territoires de 1967, sans oublier ceux de l’exil, montrent par cette commémoration les liens qui les unissent tous.

    Le 30 mars 1976, des dizaines de Palestiniens, civils et paysans, ont été tués par les forces de l'occupation alors qu'ils manifestaient pacifiquement contre la confiscation de leur terre par l'administration israélienne. Et depuis, pour rendre hommage à ces victimes, pour montrer l'attachement des Palestiniens à cette terre, ceux-ci commémorent chaque année cette répression sanglante. 

    38 ans après, et dans une conjoncture difficile et particulière en Palestine, marquée par la poursuite de la souffrance des Palestiniens en Cisjordanie , dans la bande de Gaza, et partout en Palestine, avec le mur, la colonisation, les attaques et les agressions israéliennes permanentes, le blocus, et les lois racistes contre les Palestiniens de 1948, mais surtout, devant l’absence de perspectives pour l’avenir, les Palestiniens sont plus que jamais déterminés à réaliser leurs revendications nationales.

    Ils vont poursuivre leur résistance, sous toutes ses formes, afin de vivre libres sur leur terre. 

    Par cette résistance et par cet attachement à leur terre, ils visent  la création d'un Etat libre et indépendant où l'on peut vivre une paix  juste et durable.

    A cette occasion, nous confirmons notre attachement à nos racines, à notre terre. Elle est ici. Elle est ici notre patrie. Nous ne partirons pas, en dépit des mesures atroces de l'occupation, en dépit de toutes les difficultés, de toutes  les souffrances. Nous allons continuer à donner  notre sang  pour elle, notre terre de  Palestine.

    Ici, notre terre,

     Ici, nos racines,

    Ici, notre histoire,

     Ici, notre vie, notre avenir,

     Et ici, notre Palestine!