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International - Page 9

  • SAVOIE,DINDE FERNAND AGBO, MALI, LIBYE, SYRIE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

    Par DINDE Fernand AGBO

     

    LA FRANCE DOIT SE RÉINVENTER OU PÉRIR
     
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    Des voix plus autorisées et des éminences plus techniques pourront certainement traduire en des chiffres et termes plus appropriés ce que nous allons exposer en des mots simples, sans prétention savantes.
     
    La France est en récession et ne fait pratiquement plus de croissance, nous apprennent quotidiennement les médias français. Mais en vérité, c’est peu dire. La France connait une grave crise économique et sociale qui menace de l’emporter. Comment un état européen, régnant encore sur un véritable empire colonial resté intact, si on s’en tient aux profits à moindre frais qu’il continue d’en tirer sans discontinuer, peut-il ainsi partir en vrille ? Incompétence, mauvaise gestion, rythme de vie au-dessus des moyens objectifs ?, pourrait-on s’interroger.
     
    Pour pallier les effets de la descente aux enfers, une seule et même méthode frappée de péremption, un seul et même moyen séculaire : la prédation, la rapacité et le carnage. Encore et toujours. Contre des nations plus faibles. Comme si le monde n’avait pas évolué depuis un siècle. D’autres peuples sont contraints de faire les frais de la gabegie et du train de vie bourgeois d’une France qui rechigne à réinventer autrement son développement.
     
    La question ou le problème de la France, aujourd’hui en pleine dérive sociale, économique et financière, n’est pas de mettre toujours plus de pays ou d’ex-colonies africaines dans sa besace en y menant la guerre, des guerres prétendument « humanitaires », pour les droits de l’homme et la démocratie, ou en fomentant des coups d’Etat contre des nationalistes et des souverainistes africains, ou des chefs d’Etat insoumis à l’exécutif français ou devenus récalcitrants, pour y installer des pantins prêts à brader leur pays et ses ressources à vil prix, sous des dehors d’élections démocratiques encadrées par l’Elysée, comme cela a dernièrement été le cas au Mali. Et comme c’est le cas dans la plupart des pays africains, anciennement (?) colonies françaises : Côte d’Ivoire, Niger, Togo, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso, Guinée, Gabon, Centrafrique, Congo Brazzaville, Cameroun, Bénin, Sénégal.
     
    Le problème de la France, c’est qu’elle fait montre d’une absolue incapacité à se réinventer, prise en otage et dirigée qu’elle est par un groupuscule de francs-maçons complètement sclérosés et une oligarchie occulte qui ne rêve que, non pas de servir les français et de les rendre heureux, mais de mettre la France et l’Europe au service des ambitions nouvel-ordre-mondialistes des américains dont le scandale du programme de méga-surveillance et de contrôle planétaire, PRISM, dévoilé par le jeune informaticien transfuge de la NSA, Edward Snowden, n’est que la pointe de l’iceberg des projets obscurs états-uniens contre l’humanité.
     
    Les exécutifs successifs de la France continuent de recourir à des recettes du moyen-âge (guerres de conquête et de reconquête, butins de guerre) pour gouverner un état moderne (dont la gestion nécessite invention, management et travail), en pleine mondialisation, devant une concurrence aussi intelligente que virulente des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ils n’ont pas de réponses aux problèmes des français, bondissent au plafond pour une croissance (somme toute médiatique) de 0,1% (qui en réalité est de zéro, si ce n’est bien moins) quand tous les indicateurs sociaux et économiques virent au rouge sang, font du surplace et enrobent cette incompétence notoire dans des campagnes médiatiques (guerres « humanitaires et démocratiques ») destinées à polir l’image de chefs d’Etat en réalité franco-dépressifs pratiquants – puisque ne croyant qu’en leurs seules thèses et solutions – et aussi désespérants les uns que les autres. Singulièrement les deux derniers, Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE.
     
    Français, ces deux pro-américains-là, authentiques fantoches si l’on peut dire, n’ont rien pour vous. Reprenez en main votre destinée aux prochaines élections, ou vous pouvez tirer un trait sur la « grandeur » de la France. Ouvrez enfin les yeux et voyez l’inéluctabilité de votre déclin, de votre déchéance, si une nouvelle « révolution » n’a pas lieu. Une vraie, cette fois. Pas une du genre de celle qui vous a enfermés dans cette prison dorée appelée REPUBLIQUE qui n’est en fait que l’émanation d’un pouvoir occulte qui vous oppresse et qui vous conduit dans le mur, en vous chantant des sérénades. Pays des droits de l’Homme ? C’est à reconsidérer. N’est-ce pas juste une illusion, une entourloupe sémantique ? Quand on a encadré un génocide au Rwanda et quand on a installé et qu’on soutient militairement et diplomatiquement des dictateurs en Afrique qui oppriment et pillent leurs peuples, encore et toujours, quand on sème mort et désolation en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie, sous des prétextes fallacieux et franchement indignes, avec l’appui ou sous les ordres de l’ogre américain, peut-on y prétendre ? Certainement pas, à notre avis.
     
    Un de vos illustres chefs l’avait dit : « Les français sont des veaux ! ». Nous laissons la déclinaison de son identité à votre sagacité. C’est malheureusement ainsi qu’ils continuent à vous percevoir, quand ils vous regardent, enfoncés dans vos canapés douillets, à déguster vins et fromages, attachés à un confort factice qui vous sera bientôt ôté avec une France en chute libre morale et économique (nous n’avons pas l’intention de vous être désobligeants mais souhaitons sincèrement fouetter votre orgueil). Rendez-vous enfin compte que vous êtes « la prochaine Grèce » ! Ce n’est pas nous qui le disons, mais le magazine hebdomadaire britannique « The Economist ». Et ce sera bien pire, croyez-nous. Parce qu’on vous ment sur tout – c’est un secret de polichinelle – et vous cache tout. Les chiffres de votre économie et vos déficits – c’est encore ce journal qui le dit – sont trafiqués, pour vous donner le sentiment que votre situation n’est pas aussi désespérée. Elle l’est parfaitement !
     
    Sauriez-vous renverser l’implacable tendance ? L’Histoire nous le dira. Pour l’heure, réveillez-vous ! Parce que l’on ne peut comprendre qu’un pays comme l’Allemagne, sorti exsangue de la deuxième guerre mondiale et presqu’entièrement détruit, se relève après seulement un demi siècle pour devenir en une soixantaine d’années, la première puissance européenne, elle qui n’a ni pré-carré, ni chasse-gardée, ni prébende, ni monopole, ni chefs d’autres Etats aux ordres comme les marionnettes africaines aux pieds de l’exécutif franc-maçon français, ni départements et territoires d’Outre-mer. Mais qui a une inventivité et une capacité d’innovation incroyable, une force de travail hallucinante et une rigueur de gestion implacable. Quand on se sait sorti de guerre, c’est une exigence prioritaire. Et le mérite de l’Allemagne est encore plus grand et plus éclatant quand on note qu’elle a d’abord dû rattraper un retard abyssal dû à l’immensité de la désolation d’après-guerre, reconstruire tout ce qui a été détruit, avant de prendre un envol fulgurant.
     
    Mais, nous semble-t-il, la France, tout aussi brisée par la guerre, mais adoubée vainqueur avec les alliés, n’en a pas tiré les mêmes leçons. Puisqu’elle s’est contentée de partager avec les libérateurs de l’Europe d’alors le gâteau du monde et de vivre du lait, non pas de son travail et de sa propre sueur, mais de celui des mamelles de ses ex-colonies (?), comme à une source intarissable. La poule aux œufs d’or et la vache à lait ont été et continuent à être pressées à souhait. Jusqu’à l’étouffement.
     
    Malheureusement, la France a changé et n’est plus tout à fait la même, sa population s’est considérablement accrue depuis lors, ses besoins aussi dans les mêmes proportions, tout naturellement. Il faut donc plus de richesses, plus de ressources minières et de matières premières bon marché, plus d’argent. Plus de lait et d’or, en somme. La vache à lait et la poule aux œufs d’or durent-elles périr, à force d’exploitation et d’abus. Elle n’en a cure !
     
    Il se trouve justement que chaque état, même vassal, a aussi sa prétention à « l’émergence à l’horizon X » (suivez notre regard). Comment donc continuer à les vampiriser et manger leur chair sans mettre à mal leurs économies et leur développement, et sans déstructurer gravement la configuration géopolitique régionale ou sous-régionale, au péril de tous, Africains comme Occidentaux (cas de la Libye et du Mali) ? Pas si sûr que ces nombreux Etats africains acceptent indéfiniment – du moins, leurs peuples – de se laisser tondre ad vitam aeternam et de rester éternellement dans les liens du sous-développement. Ce lait cessera bien de couler un jour, et cette manne, de vous être gracieusement donnée, très chère France. Et peut-être, sera-ce d’une façon absolument brutale.
     
    On a trop tiré sur la corde. Elle va bientôt craquer. Malgré cela – c’est-à-dire malgré toutes les richesses volées à nos peuples, nos devises et gains à l’exportation engrangées avec une désinvolture scélérate dans les comptes d’opérations criminels du Trésor français, nos recettes budgétaires transportées chaque semaine (sans laisser de traces comptables) dans des mallettes en Hexagone pour aider au fonctionnement de l’Elysée, pour financer les partis politiques français, pour enrichir plus que de nature leurs responsables (Droite et Gauche, de façon indifférenciée) et se payer au passage des biens mal-acquis – la France continue à sombrer.
     
    C’est ce type de relation-là entre la France et l’Afrique, judicieusement baptisé par Houphouët-Boigny, FRANÇAFRIQUE, qui tue l’Afrique… et qui tue la France ! Qui fait qu’elle n’a pas appris à innover économiquement, commercialement et technologiquement, à réétudier son marketing et sa force de vente, à accepter de perdre stratégiquement quelques recettes aujourd’hui pour en gagner davantage demain, à se battre à armes égales avec ses adversaires dans l’impitoyable concurrence commerciale internationale (où elle est gravement défaillante, ayant toujours tout reçu sur un plateau d’or à travers monopoles, prébendes, contrats léonins et prédation, et ayant fini par en être totalement sclérosée).
     
    Une ligne d’esprit (au final) qui fait qu’elle est impuissante sinon incapable d’explorer de nouvelles pistes de développement, de se remettre fondamentalement en cause et d’impulser la douloureuse mais combien indispensable refonte de son modèle social et économique, inutilement couteux et désormais inadapté (coût de production élevé et peu concurrentiel, coût de la vie et de l’habitat facticement élevé à cause d’impôts excessifs, démesurés, et aussi à cause de la préservation injuste de privilèges de quelques familles milliardaires – onze ou douze en tout – qui tiennent la quasi-totalité de l’économie française, qui ont toujours plus de profit, qui embauchent peu et qui s’enrichissent outrageusement).
     
    La France devra également reconsidérer sa perception actuelle du travail, dans un monde globalisé où la quête de productivité et de rentabilité et la conquête des marchés sont infernales ; un monde globalisé qu’elle appelle curieusement de tous ses vœux, sous l’égide américaine. Cette globalisation qu’elle peine à suivre et qui menace justement de la phagocyter. Et avec elle, une partie de l’Europe.
     
    Que fait la France du fruit de tout ce pillage organisé et de cette prédation scandaleuse en Afrique, depuis des décennies, et dans nos pays exsangues, pour être aussi mal en point, aujourd’hui ? L’Allemagne en aurait eu le quart que nous n’osons pas imaginer ce qu’elle serait devenue dans le monde. Voyez ce qu’elle fait avec si peu ! A la vérité, ce n’est pas la raréfaction ni même l’insuffisance (au regard des besoins actuels hexagonaux) de cette manne financière à moindre coût directement déversé dans l’économie française ou les comptes privés français qui est en cause (elle n’a jamais manqué), mais la gestion qui en est faite. « La France n’est grande que montée sur les épaules de l’Afrique », c’est vrai, on le sait tous et on ne le dira jamais assez. Elle ne serait rien du tout sans l’Afrique. C’est à nous que la France doit son prestige. Que ce soit économiquement, militairement ou diplomatiquement (ONU). Même sous ce cliché, elle fait pitié à voir. Parce que malgré tout ce dont elle spolie l’Afrique, elle est quand même dans les cordes du déclin. Qu’en serait-il alors advenu d’elle si elle n’avait pas la mainmise sur les destinées de ces ex-colonies (?). Rien qu’à y penser, on est saisi d’effroi. Tant la médiocrité de la gestion hexagonale sidère.
     
    Mais en France, ce sont les mêmes qui s’enrichissent. Et toujours plus. Ce sont eux qui sont, en réalité, montés sur nos épaules et qui sont, à dire vrai, les seuls véritables bénéficiaires de cette manne africaine (marchés gré à gré, pots-de-vin, rétro-commissions, mallettes privées, ventes et trafics d’armes, exploitations pétrolières et minières). Le français moyen n’en voit pas la couleur ni n’en sent l’odeur. Lui qui devrait créer la richesse nationale et l’accroître. Pas étonnant donc qu’il s’appauvrisse toujours davantage. A ce rythme, il n’y a pas grand-chose à espérer de la France, parce que sa chute sera lourde et dévastatrice. C’est juste une question de timing. A moins qu’elle ne se réinvente et ne soit plus gérée comme un petit club d’amis, affairistes insatiables, enfants gâtés et capricieux, bourgeois arrogants et sans âme.
     
    Que DIEU aie pitié de la France !
     
    DINDE Fernand AGBO

  • SAVOIE, RADAR, JUIF, GILLES DE ROBIEN, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER, ECOLE

                    COIFFEZ LES RADARS

    L’Écho des Montagnes, dans le légitime but de vous informer, vous déclare que les radars sont illégaux et notamment la gestion de ces radars.

    C'est la raison pour laquelle en Savoie, les citoyennes et citoyens savoisiens, moins cons que les français d'occupation, coiffent les radars, pour ne pas être complice du crime de racket.

    Comment, du racket, au profit d'une société privée:

    Il y a quelques jours, est passée, sur France 2, une petite info qui fait réfléchir.
    Sur un ton humoristique, le reportage montrait un radar automatique, quelq...ue part du côté de Clermont-Ferrand, qui avait été hors service pendant 3 semaines.

    Pourquoi ?

    Parce qu'EDF avait coupé le courant pour facture impayée !

    Drôle, non ?

    Mais ce n'est pas tout, le vraiment intéressant est ailleurs.

    En effet, le journaliste nous expliqua que la société qui gère ce radar n'avait pas payé en temps sa facture d'électricité.

    La société qui gère le radar ???

    Quoi ??

    Une société privée gère le radar ?

    Je croyais que les radars dépendaient de l'état.

    Mais alors, si on réfléchit, cela veut dire qu'au passage il y a des gens qui se sucrent sur les infractions des automobilistes et que l'argent des amendes, loin d'aller  entièrement dans les caisses de l'état (ce qui serait un moindre mal), va en partie dans des poches privées !!

    Et on peut supposer (car aucune entreprise privée n'est une œuvre philanthropique) que ces entreprises sont intéressées proportionnellement à la rentabilité des radars.

    La spéculation sur la sécurité routière, voilà la dernière trouvaille...
    On ne nous avait pas dit ça quand le gouvernement sionisto-sarkosy-de-nagy-bocsa a lancé sa campagne.
    Il n'y a pas que la sécurité routière dans l'histoire, mais aussi (et surtout ?) ... une affaire de profit !!

    Et, bien sûr, pour couronner le tout, le PDG de cette entreprise n'est autre que le frère de l'ex- ministre Gilles de Robien !

    On ne nous dit pas TOUT !!!!!!!

    Si cette petite info. vous choque autant que moi, faites-la circuler : ça mérite d'être connu !!!!

    Ne votez plus jamais Union des Magouilleurs Professionnels.

    CONCLUSION:

    Pour ne plus vous faire baisez, mettez un préservatif sur les radars, comme en SAVOIE et contestez tous les P.V. radars sur ce principe et accusez les juges de concus---sion!

    radar en savoieOLYMPUS DIGITAL CAMERA

  • MOSSAD, JUIF, DE GAULLE, PALESTINE, DIEU, SATAN, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

                   MOSSAD, LA CRIMINELLE

    foto mossad du

    L’Écho des Montagnes, dans le légitime but de vous informer, vous parle du MOSSAD.

    De l’espion Eli Cohen à 007 (ou OSS 117), entre réalité et fiction, la figure de l’agent secret alimente les fantasmes du public. Les services du Mossad, sans doute en raison de leur excellence, exercent un véritable pouvoir de fascination.

    En témoignent le succès du film israélien «Tu marcheras sur l’eau » qui relate les tribulations d’un agent à la poursuite d’un ancien SS, ou encore le classement parmi les meilleures ventes du livre de Gordon Thomas, « Histoire secrète du Mossad ». Comment s’organisent les services secrets israéliens ? Quels en sont les missions et les défis? Sont-ils aujourd’hui aussi performants que par le passé? Tentative de décryptage.

     
     
    Les vedettes de cherbourg
     En décembre 1969, Israël dérobe à Cherbourg huit vedettes
    achetées à la France, mais mises sous embargo par le général de Gaulle.

    VEDETTE DE CHERBOURG

    Objet de mythes et de polémiques, le Mossad a récemment occupé le devant de la scène, avec le réexamen du dossier de Jonathan Pollard ,incarcéré depuis plus de vingt ans aux États-Unis pour espionnage au profit d’Israël, ou la controverse sur le film Munich. Il a été en effet reproché à Steven Spielberg de donner une image des services secrets israéliens éloignée de la réalité.

     Le Mossad n’est pas né ex nihilo. Le Vengeur (Fayard) montre le rôle joué par les différentes organisations clandestines de renseignements (le groupe Stern, les Brigades juives…) et leur influence. Celles-ci ont servi de terreau culturel, intellectuel et technique.
     
     

    En 1951, David Ben Gourion, chef du premier gouvernement de l’État  d’Israël,

    ben gourian

    fédère ces organisations et fonde le Mossad. Il fixe au nouvel Institut sa directive prioritaire : « Pour notre État qui, depuis sa création, ne cesse d’être assiégé par ses ennemis, le renseignement constitue la première ligne de défense. (...) Nous devons apprendre à analyser ce qui se passe autour de nous. »

    Placés sous l’autorité du Premier ministre, les services secrets respectent, à l’instar de l’armée, les commandement  du judaïsme.

    « Chaque exécution doit être sanctionnée par le Premier ministre en exercice et se dérouler dans les règles », fait observer un connaisseur du dossier.
    Eli Cohën
     
    Meir Dagan
    D’emblée, l’une des forces du Mossad repose sur les compétences de ses recrues. Originaires de la diaspora, elles maîtrisent plusieurs langues et sont capables de se fondre dans les régions où elles sont envoyées. Basé à Tel-Aviv, le quartier général comporte huit départements, dont le plus impressionnant, celui de la « guerre psychologique », est chargé de la propagande.

    Il s’agit de créer chez l’ennemi de la méfiance ou de la peur, ou encore de véhiculer de fausses rumeurs pour brouiller les pistes. Comme l’explique le propagandiste, le tueur professionel à gage et l'escroc juif Simon Wiesenthal dans Les "Assassins sont parmi nous" (Stock), la poursuite des allemands nazis a été l’un des fers de lance du Mossad, constitutif de son identité.

    Wiesenthal a lui-même participé au kidnapping d’Adolf Eichmann en 1960, l’une des plus célèbres réussites du Mossad. Cette opération a beaucoup contribué à la popularité - auprès des juifs de son chef Rafi Eitan, actuellement leader du Parti des retraités en Israël.

    Autre mission fondamentale: ramener vers Israël les Juifs originaires de pays où l’alyah n’est pas autorisée [l’alyah est le devoir "religieux" des juifs d'émigrer vers Israël].

    Dans "Hassan II et les Juifs" (Seuil), Agnès Bensimon raconte ainsi les activités clandestines de l’Institut au Maroc pour défendre les communautés juives et organiser leur départ en Israël, "officiellement" interdit, au début des années 1960. On y apprend que les services secrets israéliens entretenaient des relations privilégiées avec Hassan II qui était le véritable agent du Mossad au Maroc!

    Le Mossad agit dans le cadre de différents mouvements clandestins juifs dans tous les pays où vivent des juifs et dans "les zones à risques".

     Certains espions sont restés célèbres, comme Eli Cohen qui a payé de sa vie le fait d’avoir infiltré le gouvernement syrien dans les années 1960.

    Les missions des services secrets israéliens sont donc très larges, et les effectifs énormes, car tous les juifs dans tous les pays sont potentiellement des agents du Mossad.

    Les types d’agents sont très divers, de même que leurs appellations. À la tête de l’Institut, il y a le memuneh, autrement dit le directeur. Les katsa sont les agents d’opération auxquels appartenait Ben Barka, à ne pas confondre avec les agents dormants, qui ne sont sollicités qu’en cas d’absolue nécessité. Les bat leveyhasont les agents féminins. Selon le lieu où ils opèrent, les espions portent des noms différents: dardasim en Chine, falach au Liban, nativ en ex-Union soviétique, oujumper quand ils travaillent à l’étranger pour une mission brève.

    Les kidon, âgés de 20 à 30 ans, sont les « tueurs » professionnels dont le nombre au sein du Mossad est plus de 400 tueurs hommes et plus de 150 tueurs femmes.

    Enfin, l’une des grandes forces du Mossad sont les sayanim qui _ qui contrairement à Ben Barka, ne reçoivent aucun salaire. Ces volontaires juifs, au nombre de plus de trois millions de juifs dans le monde entiers, mettent occasionnellement leurs compétences professionnelles ou personnelles (médecins, loueurs de voitures…etc...) au service du Mossad. N’importe qui peut êtresayanim, à condition d’être juif. Sans eux, les vrais agents ne pourraient opérer.

    Prévenir les attaques des résistants

    Au fil des années, le Mossad s’est équipé de réseaux d’écoute et de systèmes d’analyse de plus en plus  performants, notamment d’un logiciel unique en son genre baptisé « Promis ».

    Ce programme permet de surveiller des individus d’une façon qui n’avait jamais été possible auparavant. Dans son "Histoire secrète du Mossad" (Nouveau Monde), Gordon Thomas explique que « ce système a la capacité d’amasser et de croiser des informations à une échelle totalement inaccessible aux facultés humaines, offrant un nouvel outil de surveillance des groupes de résistance ».

    Prévenir les attaques de la résistance contre l'occupation juive en Palestine ou leurs cibles à l’étranger est l’une des missions prioritaires des services de renseignements israéliens.

    Pour ce faire, ses agents sont implantés partout dans le monde. En raison de la "menace" qu’elles représentent, les nations et organisations arabes font l’objet d’une surveillance particulière.

    Le Mossad se targue d’avoir une très bonne connaissance du monde musulman. Plusieurs dizaines d’instituts de recherche sur le Moyen-Orient, crées par le Mossad se sont développés ces dernières années, notamment aux États-Unis.

    Un livre témoigne de cette réalité : "L’Infiltrée : une femme au cœur des réseaux terroristes islamistes" (Grasset), écrit en 2003 par une Juive irakienne du Mossad, qui a préféré conserver l’anonymat. Après avoir vécu en Israël, elle s’est installée aux États-Unis où elle s’est intéressée au Moyen-Orient pour le compte d’une organisation à but non lucratif. Elle a ainsi étudié de près la mouvance terroriste, ce qui l’a finalement menée à infiltrer divers groupes. Très critique à l’égard des autres agences de renseignements, elle souligne les nombreux dysfonctionnements des services de sécurité américains dans leur lutte contre l’islamisme.

    Si le Mossad a acquis une réputation d’excellence à l’échelle internationale grâce à la réussite de nombreuses opérations (affaire des vedettes de Cherbourg1, assassinats de plusieurs membres du groupe terroriste Septembre noir…), certains ratés ont entaché son image. Comme, en 1974, l’élimination par erreur d’Ahmad Boushiki, dont la ressemblance était frappante avec Ali Ahmad Salameh, cerveau du massacre des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de 1972.

    Autre exemple : en septembre 1997, deux agents chargés d’injecter un poison à l’un des leaders politiques du Hamas, Khalid Meshaal, seront appréhendés à la frontière jordanienne munis de passeports canadiens. Le royaume hachémite n’accepte de les relâcher qu’à condition que soit libéré le Cheikh Ahmed Yasin, fondateur du Hamas.

    Ces différents échecs ont abouti à une crise au sein des services de renseignements israéliens.

    Auraient-ils réellement perdu de leur efficacité ? Frédéric Ploquin, auteur des"Carnets intimes de la DST "(Fayard) connaît bien le monde du renseignement. « Le Mossad semble aujourd’hui moins performant que le Shin Beth, le service de la sécurité intérieure, de la même façon que la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) est moins performante que la DST (Direction de la surveillance du territoire), explique-t-il. Toutefois, l’un des atouts des services secrets israéliens, c’est de travailler de manière artisanale et humaine, à l’inverse de la CIA qui fait presque exclusivement appel à des machines. Or on ne peut pas tout obtenir avec des écoutes téléphoniques, le contact humain reste fondamental. »

    Des méthodes contestées, mais...

    De sombres accusations de corruption ont également terni la réputation du Mossad. Victor Ostrovsky, ancien officier du Mossad entre 1984 et 1986, aujourd’hui réfugié au Canada, a fait des révélations choc dans son livre "Un Agent des services secrets israéliens parle" (Presses de la Cité). Il raconte comment certains crimes sont maquillés, et accuse le Mossad d’avoir attiré l’homme d’affaires Robert Maxwell - lui-même juif - vers les îles Canaries pour l’assassiner sur son yacht. Selon lui, le célèbre magnat juif de la presse britannique aurait financé une partie des activités de l’Institut, en détournant les fonds de pension de son personnel. Il l’accuse également d’échapper à tout contrôle.
     
    Dagan, Sharon & Halévy

    sharon and co
    Il y dénonce ses méthodes musclées (chantage, sabotage, kidnapping, falsifications, privation de sommeil, aveuglement provisoire par bandage des yeux, compression des parties génitales…). Mais comme l’expliquent Ian Black et Benny Morris dans"Israel’s Secret Wars" (Hamish Hamilton, non traduit), « Le Mossad est certes le seul service de renseignements à disposer encore officiellement d’une unité d’assassinat. »

     Aux yeux de ce spécialiste, Meir Dagan, l’actuel directeur, est l’un des plus criminels que l’organisation ait connus.
    meir

    Yitzhak Hofi, directeur entre 1974 et 1982, avait instauré d'étroites relations avec les services secrets égyptiens, comme l’explique Eliahu Ben Elissar, ancien ambassadeur d’Israël en France, dans"Désespoirs de paix" (Ramsay).

    Le Mossad a joué un rôle capital dans la guerre contre et en en Irak et contribué à la traque de Saddam Hussein, dont ils avaient planifié l’assassinat.

    Deux facteurs ont contribué à un durcissement ces dernières années : la seconde Intifada, avec la mise en place d’une cellule spéciale pour mener la bataille de l’information, et les attentats du 11-Septembre.

    Les services secrets israéliens, malgré leurs échecs, sont toujours considérés parmi les plus violents et les plus criminels du monde au point de vue d'efficacité criminelle, puisque le Mossad est le seul organisme officiel d'un état dans le monde entier et dans l' histoire de l' humanité à officiellement exercer les procédés des exterminations physique des opposants ou des des résistants à son état!
    Et c'est à la lumière de tout cela et dans ce contexte qu'il faut juger la gravité de la collaboration de Mohamed VI, de son père, de son régime ainsi que de Ben Barka ou de Belafrej avec le Mossad.

    Une question qui se pose est: pourquoi l'espion Ben Barka s'est-il aussi laissé recruter par une agence de l'ancien agence de renseignement Est-soviétique? Une explication possible est que le KGB et sa filiale tchèque StB étaient - à 90% - composés de personnels juifs fidèles à Israël. N'oublions pas que l'Union Soviétique fut le premier état à reconnaître Israël et que les premières fournitures d'armes à Israël son justement venues de la "chécoslovaquie". Si Hassan II pouvait espionner sur les régimes arabes et leurs "sommets", Ben Barka pouvait fournir aux acheteurs de ses services des informations relatives aux opposants "progressistes" et "nationalistes" du Tiers-Monde qui pouvaient également intéresser les états de l'Est. Ceci permettait également à Ben Barka d'avoir un double salaire pour une même information!

     Les aveux d'un espion du Mossad au Maroc

    Ci-dessous, témoignage publié dans un journal marocain:
    « Hoche », l'agent  du réseau de la Misgeret

    « Faire partir les gens ». C'est avec sobriété qu'il décrit l'émigration clandestine des juifs du Maroc vers Israël. Il ne semble pas prendre la mesure de ce qui s'est passé, ni en évaluer l'importance. Il souhaite pourtant garder l'anonymat : une peur, ou plutôt une prudence héritées des années où il a travaillé comme agent actif de la branche du Mossad qui s'occupait de « l'évacuation ».

    Il accepte qu'on l'appelle « Hoche », l'un des nombreux noms de code qu'il a dû porter à cette époque.

    Hoche est né à Fès en 1932. Fils d'un militaire juif  "français" (« nous, on n'est pas des Français du décret Crémieux ») et d'une mère juive  "marocaine", il fait son service militaire pour « voir du pays ». De retour au Maroc après être passé par l'Indochine, l'Egypte et le Liban, il est recruté, par l'intermédiaire de l'un de ses amis, pour faire partie du Mossad et aider à évacuer les juifs du Maroc vers Israël.

    « Je devais garder le secret absolu. On devait jurer sur la Torah [la bible juive, c'est sur cette  même bible, l'"Ancien Testament" que les Francs-Maçons prêtent sermon] qu'on ne dévoilerait rien de nos activités ; c'était un véritable rituel, une cérémonie où l'on ne voyait pas le colonel de l'armée israélienne qui supervisait tout ça ».

    En 1955, il est envoyé un mois et demi en Israël pour participer à un stage de formation collectif.

     « On nous a mis dans des camps isolés et clandestins, dont personne ne connaissait l'existence. On nous apprenait à nous battre et à nous défendre, à mener les opérations sans jamais nous faire repérer par la police. Nous étions une cinquantaine en tout et nous ne devions pas nous parler, ni connaître nos vrais noms ». Il se souvient que Moshé Dayan et Isser Harel sont venus les voir pour leur parler et les encourager. De retour au Maroc, il est affecté à « l'Etat-major », à Casablanca, dont les réunions se déroulent dans un appartement de l'immeuble Liberté.

    C'est là qu'il reçoit les premiers ordres : superviser les opérations d'évacuation toutes les deux semaines environ, sans intervenir lui-même, sauf en cas de problème. « Nous arrivions la nuit sur une plage isolée. Nous attendions que le bateau nous envoie des signaux lumineux pour lui renvoyer un message codé. Les gens qui voulaient partir venaient de partout, de Marrakech, d'Essaouira. On en a fait des choses… ». Mais l'événement dont il est le plus fier s'est déroulé une nuit où il a utilisé sa voiture personnelle et a refusé de la faire entrer trop avant vers la plage, de crainte que quelqu'un ne note le numéro de sa plaque d'immatriculation et ne découvre son identité. Cette nuit-là, le reste des voitures des agents du Mossad a été encerclé par des Marocains - « les Arabes », comme les appelle Hoche - qui avaient observé le va-et-vient des bateaux et des véhicules et qui pensaient qu'il s'agissait de contrebandiers.

    Ils avaient donc bloqué la sortie en l'obstruant à l'aide de gros rochers. Il se trouve que cette nuit est celle qu'a choisie Isser Harel, le chef du Mossad en Israël, pour voir comment se passait l'émigration clandestine au Maroc. Sans la voiture de Hoche à l'extérieur, Harel était découvert. Hoche et le chef du Mossad se sont donc faufilés jusqu'au véhicule et ont réussi à se diriger vers l'aéroport où Harel est parti pour la France, puis pour Israël.

    Mais après le démantèlement du réseau de la Misgeret, Hoche décide de s'installer en Israël après un séjour de quelques mois en France. Il effectue un stage au ministère de la Défense israélien pendant deux ans mais est très vite confronté à la réalité de la société israélienne de l'époque : « J'étais suivi par une Polonaise, alors, moi évidemment, qui venais du Maroc…

    Aujourd'hui, il paraît que ça a changé. Mais je peux vous dire que pour les juifs d'Afrique du Nord, ce n'était pas facile. Un jour, on m'a même dit: « Ici, on n'aime pas les Noirs ». C'est comme ça qu'ils appelaient les sépharades ». Hoche perd l'illusions d'une vie paisible en Israël et s'installe en France.

    Et ce ne sont pas seulement Hassan II et Ben Barka Barka qui se prostituent au service du Mossad. En donnant l'exemple,  cette prostitution a fait des bébés ...

    Les services secrets israéliens recrutent leurs agents parmi des Marocaines, particulièrement douées et efficaces.
    Espionnes"marocaines"  du Mossad

    espionnes marocaines
     
    Par: Mouna Izddine
    Maroc Hebdo International N° 750 du 22 au 28 juin 2007
    http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_750/PDF/Page30a34.pdf 
     
    Teint doré, petite coupe à la garçonne, look exotic-chic, yeux pétillants, regard charmeur, démarche gracieuse et élocution parfaite. Sous ses airs légers et désinvoltes de métropolitaine bien dans sa peau, Nabila F., la quarantaine épanouie, cache remarquablement son jeu.

    espionne au teint doré
     
    Nabila est, comme on l'appelle dans le jargon du renseignement, un officier traitant. C'est ce qui ressort des révélations d'une certaine Jocelyne Baini, sur le sitewww.doubtcom.com.

    Polyglotte, instruite, intelligente, perspicace et discrète, c'est l'une des recrues étrangères hautement opérationnelle d'une des plus puissantes agences de renseignement dans le monde, le Mossad israélien. Chargé, à côté du Shabak (ex Shin Bet, sécurité générale intérieure) et de l'Aman (renseignement militaire), de la sécurité extérieure (renseignement, opérations clandestines et lutte anti-terroriste).
     
    Nabila chapeaute un réseau de 12 agents secrets en jupons, toutes Marocaines comme elle, dont sa sœur, engagée à l'âge de 12 ans. Repérée en décembre 2001 par le «sayan» Albert M., un agent dormant du Mossad établi au Maroc, dans une soirée mondaine à Casablanca, celui-ci lui présentera quelques mois plus tard à Paris, Joseph B., chasseur de têtes pour les services secrets israéliens. Nabila, diplômée en sciences politiques et en langues étrangères, hésitante au début, finira par accepter de travailler comme «katsa». Autrement dit, comme officier de renseignement, pour le compte de l'Institut pour les renseignements et les affaires spéciales, moyennant une rémunération initiale alléchante de 70.000 euros par an.
     
    Mais pas seulement. Car, en plus d'un salaire fixe, elle s'est vu proposer, comme nombre d'agents secrets, d'autres émoluments et avantages en nature: prime pour certaines opérations à risque élevé, passeports de plusieurs pays occidentaux, voiture et appartement personnel dans une métropole de son choix, ouverture d'un compte bancaire en Suisse, quelques bijoux précieux et vacances annuelles vers sa destination préférée. Et, bien sûr, augmentation de salaire avec l'expérience et les années passées au service de l'agence. Tous les ingrédients de la motivation étaient là.
     
    Tests psychologiques, entraînement au combat, à la filature, à la résistance à la torture, maniement des armes légères, perfectionnement en informatique, cours de linguistique… Nabila suit une formation intensive et pointue en espionnage pendant plusieurs mois dans la région de Haïfa. Jonglant avec les passeports et les identités. Imitant à merveille les multiples accents orientaux. Au gré des missions, elle est tour à tour journaliste marocaine, beurette bénévole dans l'humanitaire, enseignante tunisienne d'arabe classique. Comédienne belge d'origine libanaise, assistante de direction libyenne. Ou encore organisatrice émiratie d'événements artistiques. Nabila apprend vite et fait montre d'une telle efficacité qu'elle se voit à son tour confier le recrutement de nouveaux agents féminins.

    Nous sommes en 2003. Meir Dagan poursuit alors la politique d'ouverture du Mossad, entamée en l'an 2000, sous la direction d'Ephraïm Halevy (1998-2002), alors que la seconde Intifada battait son plein. Et que la communauté internationale dénonçait massivement les exactions croissantes de l'Etat hébreu contre le peuple et les dirigeants palestiniens.
     
    Plus que jamais, Israël a besoin d'être informé de tout ce qui peut, de près ou de loin, attenter à son existence, sa sécurité ou sa pérennité. Le Mossad s'essaie même au recrutement en ligne (www.mossad.gov.il). Les attentats du 11 septembre 2001 finissent de convaincre l'Institut (créé initialement en 1951 sous David Ben Gourion pour faciliter l'Aliyah, le retour vers le jeune Israël né en mai 1948) de la priorité de renforcer ses antennes périphériques. Notamment et surtout dans les nations et auprès des faiseurs d'opinion (hommes et institutions) et des centres de décision politico-économiques arabes et musulmans. Le mieux est d'embaucher des gens du cru, des autochtones. Et, pourquoi pas, des femmes. Enrôlées de gré (en échange de contreparties conséquentes) ou, comme le prétend Nima Zamar, dans Je devais aussi tuer ( Albin Michel, 2003), de force (chantage, viol, menaces…).
     
    Attirant peu les soupçons et les méfiances, le “sexe faible” dispose en plus d'un arsenal inné redoutable. Enveloppe charnelle qui s'avère parfois plus efficace et plus pointue que n'importe quel équipement d'artillerie lourde. Oeillades suggestives, balconnet plongeant, danse lascive, paroles coquines, alcool et autres paradis artificiels aidant, et voilà, à l'usure, le plus récalcitrant des hommes dans vos filets, le corps en feu et la langue déliée. Autant de “bombes anatomiques au service des Services” à dissimuler et disperser ici et là, en fonction des besoins et des missions du moment.
     
    Mordechaï Vanunu.

    photo censuré

    Aujourd'hui basé à Tel-Aviv, le Mossad emploierait quelque 1.500 personnes depuis ses quartiers généraux, dont près de 20% de femmes.
     
    L'Institut s'est déjà, par le passé, assuré de l'efficacité de ses agents féminins, dont certaines ont réussi d'admirables faits d'armes. Parmi les plus célèbres des James Bond girls du Mossad, Cindy, de son vrai nom Cheryl Hanin Bentov. Cette dernière est parvenue à piéger Mordechaï Vanunu, israélien d'origine marocaine converti au christianisme, et ancien technicien à la centrale nucléaire de Dimona (construite au début des années 60 dans le désert du Neguev). Celui-ci avait révélé au Sunday Times, le célère quotidien britannique, l'existence d'ogives nucléaires dans les sous-sols de la même centrale. Pour avoir accepté, le 30 septembre 1986, l'invitation à Rome de cette belle plante croisée dans une rue londonienne, Mordechaï Vanunu, traître pour les uns, héros pour les autres, se retrouvera, drogué, kidnappé puis expédié clandestinement en bateau vers Israël. Avant d'être incarcéré pendant 18 ans à la prison de Shikma, près d'Ashkelon.
     
    Ephraim Halevy.

    photo censuré

    Autre preuve de la place grandissante de la gent féminine au cœur des services secrets israéliens, sous Shabtai Shavit (1990-1996), le numéro deux du Mossad n'était autre qu'une femme, Aliza Magen.
    Ceci étant, quelles femmes s'allier dans le monde arabo-musulman?

    Au sein de ce dernier, Israël connaît bien le Maroc. Et sait aussi que les Marocaines peuvent faire preuve d'une détermination et d'une efficience étonnantes dans les causes qui leur tiennent à cœur. Qui ne se souvient pas des sacrifices consentis pour la cause palestinienne et l'identité arabe (5 ans dans les geôles israéliennes, 7 ans de guerre civile au Liban) par les sœurs Rita et Nadia Bradley? Mais comment faire pencher la balance de son côté? En y mettant le prix fort, les services secrets israéliens parient qu'ils pourront au moins s'adjoindre la coopération précieuse de quelques-unes d'entre elles, fut-elle ponctuelle.
     
    C'est ainsi que l'agent Nabila, désormais chasseuse de tête et formatrice, voit sa prime grimper. Elle rentre un certain temps au Maroc. Histoire de repérer des filles du pays correspondant au plus près aux critères exigés par les services d'espionnage israéliens. Elle en cueille une dizaine, jeunes, jolies et coquettes, de milieux socio-culturels différents. Parmi lesquelles Widad, Asmae, Majdouline, Noura, Laïla, Hanane, Siham ou encore Nawal et Karima.

     
    Argent, alcool, sexe, drogue?
     
    Certains agents recruteurs s'adressent aux réseaux de trafic humain, comme c'est le cas d'après les témoignages de repenties, de mineures russes vendues parfois par leurs propres parents à la mafia locale. Avant d'être exploitées par le crime organisé au Moyen-Orient et ailleurs puis forcées à collaborer avec le Mossad. Nabila, elle, a ses propres procédés. Elle détecte les faiblesses des unes et des autres, leur faisant miroiter mille et une promesses en échange de leur collaboration. Certaines rêvent d'une vie luxueuse, d'argent facile et d'horizons cléments. D'autres ne demandent qu'une petite aide pour leur famille démunie ou espèrent rencontrer un étranger qui leur assurerait une existence décente. Quelques-unes contractent sans le savoir des mariages de complaisance (zawaj orfi) avec des ressortissants des monarchies pétrolières, avant de se rendre compte, une fois sur place, du véritable but de leur venue.
     
    Avec sérieux et discipline, Nabila enseigne à ses protégées, les rudiments de la parfaite petite espionne: se fondre dans la masse, faire preuve d'empathie, tout en restant réservée et vague sur sa personne. Quitte à s'inventer un tout autre vécu pour brouiller les pistes.
     
    En parallèle, les jeunes mercenaires affûtent leurs armes de séduction: cours de culture générale, de maintien et de bonnes manières, séances de perfectionnement en cuisine et en danse orientale, diètes amincissantes, shopping dans des enseignes de luxe…

    Les voilà fin prêtes. De Casablanca à Damas, en passant par Bagdad, le Caire, Washington, Paris et Nairobi, Nabila et son staff se lancent dans des missions plus ou moins périlleuses, chacune sous une couverture différente. Les moins instruites sont affectées à des postes de domestiques, de filles au pair ou de masseuses. Les plus agiles et les plus jolies embauchées comme danseuses dans des boîtes de nuit huppées, tandis que les plus futées sont introduites dans des ONG internationales. Les cibles de ces Mata Hari en herbe sont claires: députés, diplomates, ministres, activistes, hommes d'affaires, magistrats. Hauts gradés de la police, de l'armée et de la gendarmerie. Ou encore journalistes influents et experts en géostratégie ou en terrorisme (entre autres) exerçant dans les pays arabes et limitrophes ou en dehors.

    Les objectifs aussi sont bien définis: obtenir des renseignements auprès de ces notables -à leur insu ou par chantage- sur leurs positions (et leur degré d'implication idéologique et matérielle), entre autres, quant à l'Etat hébreu et sa politique. Ses relations avec les pays arabo-musulmans, la situation au Proche et au Moyen-Orient, la légitimité des régimes arabes actuels auprès de leurs populations. Ou encore leur opinion par rapport à la montée de l'islamisme dans le monde. Autant d'informations précieuses qui aideront par la suite la division Recherche et Etudes du Mossad (l'un de ses 8 départements) à rédiger ses rapports, remis au final au Premier ministre en personne.
     
    Noura, Hanane et Majdouline sont ainsi chargées d'impliquer d'influentes personnalités américaines d'origine arabe, antisionistes, dans des scandales sexuels, en prenant soin de filmer leurs ébats avec ces derniers. Siham, pour sa part, se voit confier la fonction de fournisseur attitré de stupéfiants pour l'équipe. Tandis qu'Asmae, avec quatre de ses acolytes, décroche un job dans un club de nuit à Beyrouth fréquenté par des fonctionnaires hauts placés. Avec ses amies, elles réussissent à approcher Georges Frem (mort en 2006), député et ministre de l'Industrie au sein du gouvernement Hariri.

    Asmae entre également en contact à Chypre avec un Israélien dénommé Berel et un Syrien, Marwan. Ces deux hommes la chargent avec Yakatserina Shasternick, originaire de la ville de Minsk (Biélorussie), de dénicher de jolies filles pour animer des dîners à l'Hôtel Phoenicia de Beyrouth. Un établissement réputé depuis des décennies, comme un lieu de rencontre pour des trafiquants d'armes et des agents secrets du monde entier. Karima, jeune casablancaise de confession hébraïque, s'occupe pour sa part de la filature d'un citoyen arabo-américain proche de l'administration Bush à Washington.

    Lors de sa dernière mission, Nabila devait pour sa part séduire de riches businessmen américains d'origine arabe, défenseurs avoués du processus de paix en Palestine, et vérifier si ceux-ci l'étaient effectivement. Il est aussi arrivé à la jeune Marocaine, assistée de certaines de ses consoeurs d'Europe Centrale, d'Asie ou d'Afrique de l'Ouest, de collaborer avec la CIA dans le cadre d'opérations communes. Ou avec d'autres services secrets de pays amis d'Israël ou n'ayant pas de contacts normalisés avec l'Etat hébreu. Nabila travaillera-t-elle un jour avec la division des opérations spéciales du Mossad, connue sous le nom Action, l'unité chargée des éliminations physiques de cibles sensibles, des opérations paramilitaires et de sabotage? Certains services secrets soupçonnent en tout cas ce petit bout de femme d'avoir fait partie, alors qu'elle officiait aux Emirats Arabes Unis, du même groupe d'agents turcs et saoudiens, auteurs présumés du meurtre et de la mutilation, le 24 septembre 1980, du journaliste libanais pro-indépendantiste (de la revue Al Hawadess)et anti-syrien, Salim el Laouzi.
     
    Nabila n'est pas dupe. Elle sait qu'elle risque sa vie avec ce métier de l'ombre dont elle a peur de ne plus pouvoir se passer. Et que ses recruteurs ne viendront pas à sa rescousse si elle tombe dans les filets de leurs ennemis. Mata Hari n'a-t-elle pas été fusillée par la France en 1917, cette nation même pour laquelle elle se disait espionne? Et, le 18 mai 1965, Kamil Amin Tabet, l'agent israélien Elie Cohen, n'a-t-il pas été pendu sur la place publique à Damas? Et que dire des ratés de plus en plus fréquents du Mossad, sachant que, à titre d'exemple, pour la seule année 1996, les Egyptiens ont démantelé 7 réseaux d'espionnage israéliens… contre 20 pour les 15 années précédentes? Jusqu'où Nabila et ses collègues seraient-elles prêtes à aller?
     
    Une chose est sûre: fichées par Interpol et de nombreux services secrets à travers le monde, Nabila F. et sa douzaine de collaboratrices, se sont aujourd'hui, évaporées dans la nature. Envolées vers d'autres cieux, repenties ou... en quête d'autres proies?
     

     Pas seulement Hassan II et Ben Barka:
      maia aussi Belafrej et Allal El Fassi
    Balafrej, Ben Barka et Israël
     
    Balafrej serrant la main à son chef du Mossad Jo Golan

    serrage de louche
    Selon les révélations Yigal Bin-Nun, l'ex agent du Mossad, les relations entre Balafrej et l'organisation criminel juive étaient "très harmonieuses et ont toujours existé entre son pays et Israël, tous partis confondus. Je dois à l’occasion informer le fils de l’ancien Premier ministre marocain de quelques détails trouvés dans de nombreuses archives concernant les relations amicales qu’entretenait son père Ahmed Balafrej avec la communauté juive locale, avec les émissaires d’organismes juifs internationaux et avec des Israéliens. Mehdi Ben Barka sollicita de l’aide [du Mossad] aux Israéliens pour prendre le pouvoir par la force au Maroc et instaurer un régime progressiste. Balafrej a de tout temps servi docilement le Palais. Lors d’une rencontre avec Golan à Paris en février 1959, il s’est plaint devant son ami israélien que par sa conduite irresponsable, Ben Barka risquait d’entraîner une scission au sein de la nation marocaine."

    "En effet, Balafrej avait entretenu des relations très amicales avec Jo Golan, (en photo serrant la main à Balafrej) qui n’était nullement un membre de la communauté juive locale comme le prétend Anis Balafrej, mais [un agent du Mossad] et un Israélien, [officiellement] conseiller de Nahum Goldman, président du Congrès Juif Mondial [et l'un des grands responsables du Mossad]. À ce titre il rencontra maintes fois Ahmed Balafrej qu’il rencontra souvent à New York avant l’indépendance du Maroc. Le 15 août 1955, Balafrej déclara à Golan et à Alexandre Easterman, du même organisme, qu’il était favorable au droit à la libre circulation des Juifs marocains. En juillet 1956, c’est Balafrej qui conseilla à Golan et à Easterman de rencontrer son ami Allal Alfassi à Fès au domicile d’Ahmed Mekouar, « la conscience de l’Istiqlal », afin de trouver une solution au problème de l’évacuation du camp de transit de réfugiés juifs près d’Eljadida, qui voulaient émigrer en Israël. En décembre 1957, il invita un autre délégué du CJM, Maurice Perlzweig au Maroc et lui déclara son accord au libre départ de Juifs du Maroc, mais à condition que cela ne se transforme pas en émigration de masse. Dans ce sens, il s’entretint avec Golan et Gerhart Riegner en novembre 1957.
    Durant ses deux mandat comme ministre des Affaires Etrangères, d’avril 1955 à mai 1958, au moins trois hauts fonctionnaires juifs servirent Balafrej dans le département économique, entre autres Georges Berdugo un autre agent du Mossad au Maroc. Lors d’une visite dans une synagogue le Yom Kippour il déclara solennellement que les musulmans marocains ne pouvaient en aucun cas prétendre avoir des droits sur le Maroc plus que ses sujets juifs."

    "Balafrej a participé au moins à deux reprises (en octobre 1958 et en mai 1961) aux Conférences de Florence pour une paix israélo-arabe organisées par Jo Golan. Selon les rapports d’André Chouraqui, délégué de l’Alliance Israélite Universelle, alors que les Israéliens voyaient en lui « un conservateur éclairé ».

    "Dans une lettre datant d’octobre 1958 envoyée du Maroc par Golan à son président Goldman, il relate la visite au Maroc d’un certain Anouar Sadat, membre des jeunes officiés qui avaient renversé la monarchie en Egypte. Sadat essaya d’établir des relations d’affinités idéologiques entre les partis politiques marocains et le nassérisme panarabe. Il rencontra une certaine sympathie chez Mohamed Hassan Ouazzani, mais fut confronté à une opposition flagrante de la part de Ben Barka et aussi de Balafrej qui s’identifiait avec un « occident musulman» plutôt qu’avec le panarabisme anti-monarchique nassérien."

    "D’après le témoignage de Jo Golan, Ben Barka non seulement effectua un voyage secret en Israël, mais a aussi reçu [en tant qu'agent du Mossad] un salaire mensuel de la part du Congrès Juif Mondial CJM, malgré quelques réticences de la part du ministère des Affaires Etrangères à Jérusalem. Ces relations idylliques avec Israël commencèrent à ternir lorsque Ben Barka parla ouvertement de prendre le pouvoir par la force au Maroc et demanda non seulement de l’argent, mais aussi des armes à Israël, lors de sa rencontre avec Yaaqov Caroz, le bras droit de Isser Harel chef du Mossad."

    En avril 1960, Ben Barka avait tenu des propos tout à fait pro israéliens à la Conférence de l’OSPAA à Conakry. Ben Barka était enchanté par le modèle de développement israélien [fondé sur l'invasion, l'occupation la colonisation et le vol des terres et de tout un pays]. [Afin de se convertir au judaïsme commr le fit Moulay Hafid] Ben barka demanda à ses interlocuteurs de l’ambassade d’Israël à Paris des livres pour apprendre l’hébreu, des comptes -rendus hebdomadaires ou quotidiens de la presse hébraïque ainsi que de la documentation concernant le développement rural et agricole en Israël afin de s’en inspirer au Maroc. Il demanda aussi d’envoyer des stagiaires marocains de son parti à l’Institut Afro-asiatique de la Histadrut à Tel-Aviv."
     
    Les officiels israéliens étaient pour le moins surpris par les propos venimeux de Ben Barka contre la monarchie marocaine à la solde du féodalisme. Le leader de l’opposition ne daigna même pas demander à ses interlocuteurs de garder en secret ses intentions. Les Israéliens essayèrent de le persuader de contenir ses projets belliqueux, de collaborer avec ses adversaires [qui sont, eux aussi, des agents du Mossad] et de ne pas s’aventurer dans une lutte armée contre le Palais qui risquait d’échouer."

    "Ben Barka a aussi commis des erreurs en faisant un excès de zèle pour servir le Palais au début de l’indépendance, lorsqu’il pensait que bientôt le Palais n’aurais plus qu’un pouvoir symbolique. Voulant asseoir trop vite son pouvoir, il se débarrassa parfois de ses ennemis par des moyens trop violents [assassinats], et pas seulement dans le cas de Abbas Messaadi."

    Ben Barka affichait, au moins jusqu’au début de son deuxième exil, une grande admiration pour Israël. Ses relations avec des officiels israéliens ont de loin précédé ceux que le Mossad avait entretenu officiellement avec Mohammed Oufkir et avec Hassan II à partir de février 1963."!!

    HASSAN II,
     AGENT DU MOSSAD

    Selon les documents des "Archives Nationales" d'Israël récemment ouvertes au publique,

    et selon les révélations faites par Nahum Goldman (ancien président - en même temps, pendant plus de vingt ans - du Congrès Juif Mondial et de l'Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre "Le paradoxe juif" ,

    et selon  les révélations de Mohamed Hassanein Heikal dans un article publié dans la revue libanaise "Achiraa",

    et selon les révélations du professeur Israël Shahak dans son livre "The open secrets": 

    le despote Hassan II n'a - en réalité été qu'un vulgaire espion au service du Mossad juif israélien!

    L'ironie du sort est qu'il y a même eu, en secret, - comme on vient de l'apprendre - une une parallèle concurrence et une précipitation - "Harouala" - entre le gauchiste enjuivé caviar Ben Barka et la crapule despote Hassan II pour servir Israël et le Mossad: le premier pour s'emparer du pouvoir, le deuxième pour "l'éternellement" conserver!Et puis il y a aussi le "bourgeois" istiqlalien Balafrej qui s'est aussi volontairement mis aux service du Mossad juif.
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    Selon les documents des "Archives Nationales" d'Israël récemment ouvertes au publique,

    et selon les révélations faites par Nahum Goldman (ancien président - en même temps, pendant plus de vingt ans - du Congrès Juif Mondial et de l'Organisation Sioniste Mondiale) dans son livre "Le paradoxe juif" ,

    et selon  les révélations de Mohamed Hassanein Heikal dans un article publié dans la revue libanaise "Achiraa",

    et selon les révélations du professeur Israël Shahak dans son livre "The open secrets": 

    le despote Hassan II n'a - en réalité été qu'un vulgaire espion au service du Mossad juif israélien!

    L'ironie du sort est qu'il y a même eu, en secret, - comme on vient de l'apprendre - une une parallèle concurrence et une précipitation - "Harouala" - entre le gauchiste enjuivé caviarBen Barka et la crapule despote Hassan II pour servir Israël et le Mossad: le premier pour s'emparer du pouvoir, le deuxième pour "l'éternellement" conserver!Et puis il y a aussi le "bourgeois" istiqlalien Balafrej qui s'est aussi volontairement mis aux service du Mossad juif.
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    - L'intrusion du Mossad au Maroc s'est faite par des voyages clandestins de nombreux agents du Mossad et de leur chefIsser Harel, entre 1958 et 1960.
    - C´est parce que le Mossad a fbriqué de toutes piZces et  fourni des renseignements "très précis" quant à un complot visant "à tuer le prince héritier" - en février 1960 - que les relations entre le Hassan II et Israël ont débuté.

    - Selon l'ancien agent du Mossad, Yigal Bin-Nun, un exemple: une rencontre est arrangée - en février 1963 - chez le juif Benhamou, rue Victor Hugo à Paris, entre l'agentYaakov Karoz et un représentant de Hassan II.

    - Selon Yigal Bin-Nun, Hassan II a voulu se rapprocher d'Israël parce qu'il était fasciné par les méthode brutales de l'occupation juive en Palestine, comme - auparavant - il a été fasciné comme - comme Moulay Hafid - par l´ occupation française au Maroc.

    - Beaucoup de petits despotes - tel que Hassan II - nostalgiques du colonialisme, de la loi da jungle, de l'occupation et de grand banditisme à grand échelon royal, étaient fascinés par la capacité d´Israël à écraser toute résistance.

    - Ben Gourion avait décidé d'opter pour créer et développer une ceinture d'Etats arabes vassales proche ou lointains mais dociles.

    -Le premier contacr entre Hassan et le Mossad eut lieu le 1er septembre 1958. Hassan II garda cette visite dans un secret total, préparant ainsi le terrain à "l'accord" conclu entre le Palais et Israël favorisant l'exode des Juifs du Maroc pour aider Israël dans son occupation à mieux vaincre démographiquement ses victimes Palestiniens Musulmans et Chrétiens.

    - Les officiers et agents de Hassan II se rendirent clandestinement en Israël et des politiques et militaires israéliens firent durant de longues années le chemin inverse.

    - Les archives nationales d'Israël regorgent de documents historiques qui retracent ces liens. Hassan II a souvent demandé aux Israéliens de le  renseigner sur les Etats arabes favorables à un renversement de la monarchie alaouite.

    - Israël a aussi soutenu Hassan II dans sa "Guerre des Sables" avec l'Algérie en lui livrant des blindés. Des officiers de Tsahal et du Mossad ont formé et encadré la jeune armée royale et les services de sécurité dont le célèbre Cab-1, l'embryon de la DST.

    - En retour, et malgré l'envoi - en guise de camouflage - de troupes au Golan jugé "anecdotique", Hassan II  n'a eu de cesse d´oevrer pour "normaliser" l'existence d´Israël auprès du monde arabe, en jouant par exemple un rôle capital dans l'accord de capitulation et de la neutralisation de l'Egypte qui coûta la vie au traître Anouar Sadate, ou encore d'ouvrir à Rabat et à Tel-Aviv des antennes diplomatiques.

    - Jusqu' à aujourd'hui Israël a continué à aider "technologiquement" le régime alaouite pour se maintenir au pouvoir.
    - Le secret et les tabous ont toujours entouré les relations entre la monarchie au Maroc et l'Etat d'occupation Israël. Leurs liens sont souvent passés sous silence. Pourtant, ils existent bel et bien… Drôle de jeu auquel ils se livrent. Un couple qui semble avoir fait sien l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés ».
     
    - Dernière polémique en date, les accusations portées à l’encontre du maire de Marrakech, Omar Jazouli, affirmant que ce dernier aurait signé un accord de coopération, le 22 février 2007 à Marseille, avec le maire de la ville israélienne de Haïfa, Yona Yahav. Le quotidien marocain Attajdid a carrément lancé un appel implicite à l’intifada contre l´nfiltration juive de la "normalisation" avec les occupants juifs.

    - Arguant des exactions croissantes des occupants Israéliens contre les Palestiniens, les Islamistes marocains refusent toute normalisation avec l’Etat juif. Et ce ne sont pas les seuls.
    - Dès lors qu’il s’agit de l’Etat d'occupation juif occupant et usurpateur,  aucune des personnes concernées n’admettra publiquement et ouvertement avoir un lien, de quelque nature que ce soit, avec Israël.

    - Et pour cause. Entre un conflit - relatif à l'occupation juive de la Palestine, entre juifs occupants d'un coté et musulmans et chrétiens résistants de l'autre - vieux de plus de près de 60 ans, un islamisme résistant, des peuples arabo-islamiques se développe rapidement et  le contexte pour le régime de Hassan II - qui continue sans lui - ne se prête pas vraiment à la franchise.
    - Pourtant, jusqu´à aujourd´hui, Mohamed VI et le Mossade  continuent à entretenir des relations secrètes et très étroites. Visites de ministres israéliens au Maroc, travail de lobbying auprès de la communauté internationale…etc...

    - Sur le plan diplomatique, Mohamed VI [en tant que "président du Comité Al Qods"(!!!)] - qui a hérité de son père cette relation "amoureuse" et  illégitime avec le Mossad -  affiche ainsi de manière plus ou moins ouverte, en fonction de la situation en Palestine, au Moyen-Orient et de la conjoncture politique internationale en général, sa volonté de "normaliser" ses relations avec Israël qui ne sont déjà que plus que "normales"! Le « bon élève » Mohamed VI est tout sauf désobéissant aux directives de ses maîtres juifs.

    - Sur le plan commercial, les relations alaouites-israéliennes semblent poursuivre paisiblement leur petit bonhomme de chemin, narguant la colère du peuple marocain. On estime à plus d’une centaine les entreprises israéliennes opérant plus ou moins au grand jour sur le territoire marocain, notamment dans le domaine agricole.

    - Et les entrepreneurs israéliens défricheraient le terrain pour leurs compatriotes diplomates juifs.

    - Côté israélien, les derniers chiffres - publiés par The Israeli Export and International Cooperation Institute  - font état, pour le premier trimestre 2006, de 46 firmes israéliennes qui auraient exporté au Maroc pour un total de 2 millions de dollars, soit une augmentation de 23,5% des exportations par rapport à la même période en 2005.
    - Business is business, a-t-on coutume de dire dans la tradition alaouite enjuivée.

    - La communauté juive au Maroc ne compte plus, aujourd'hui, que 4.000 membres concentrés essentiellement à Casablanca.
    - Cette communauté juive est pour beaucoup dans les liens de "normalisation" "mossadistes" actuels, et pas seulement - comme le prétend la propagande officielle - dans le seul domaine économiques, entre l´état alaouite et l´état d´occupation juive.
    - Si le juif et le conseiller principal de Mohamed VI - André Azoulay - est le plus connu des agents du Mossad au Maroc, il y a aujourd'hui des milliers d'agents secrets du Mossad qui travaillent activement au Maroc pour asseoir et encrer le pouvoir juif sur notre pays occupé dans tous les domaines et secteurs de notre vie politique, économique, culturelle et sociale.

    - A l´époque de l'Intrnet le site "www.dafina.net " (qui se définit comme "le net des Juifs du Maroc"), est l´un des filet électronique que le Mossad utilise pour le recrutement même des jeunes "recru" marocains aux service d'Israël: en commençant à leur faire écumer les célèbres boîtes de nuit de Tel-Aviv et avec l'aide de quelques "agences de voyage" du Mossad, à Casablanca notamment, qui proposent discrètement à leurs clients des séjours tous frais compris à partir de 10.000 dirhams. Le statut et le réseau social de ces "touristes" marocains d’un nouveau genre leur facilite également l’entrée sur le territoire palestinien occupé.
     
    - Certains "Marocains" choisissent même de s’installer dans l’Etat d'occupation juive. Ainsi, c’est avec une note de suffisance non dissimulée que le quotidien israélien Yediot Aharonot, sous la plume de Yaakov Lappin, rapporte dans l’édition du 21 février 2007 l’histoire de Fayçal. G, un jeune Casablançais de confession musulmane résidant à Tel-Aviv. Fayce -pseudonyme choisi pour l’occasion - serait arrivé en Israël en 1997 pour étudier à l’Université de Tel-Aviv après des études secondaires dans un lycée juif de Casablanca.
     
    - Fayçal travaille actuellement pour une société de NTIC à Tel Aviv et se dit déterminé à renouveler son visa étudiant - expiré voilà deux ans - malgré les réticences du ministère de l’Intérieur israélien.
     
    - L’histoire de Fayçal, racontée en intégralité par Béni Issembert, un journaliste israélien d’origine française, a été publiée en France aux Editions Ram sous le titre "Fayce, le Je de la paix " ! Auquel il falait ajouter le sous-titre de  "Produit typique du régime alaouite"!
     
    - Ici et là, des supports de presse rapportent quant à eux des expulsions de prostituées marocaines "musulmanes" d’Israël qui y vendraient clandestinement leur chair le soir après leur journée de travail dans des usines et des ateliers.

    - L’association islamiste Mouvement Unicité et Réforme(MUR) dénonce carrément une « filière de prostitution marocaine en Israël ». Réseau mafieux juif qui, selon une organisation de résistance palestinienne, emploierait près de 600 jeunes filles maroco-musulmanes dans des villes israéliennes et des colonies juives, notamment en Cisjordanie occupée. Le "scoop" a même été repris par le quotidien arabe londonien Al Quds Al Arabi.

    - Voilà à quelle honteuse et humiliante situation ce régime "alaouite" juif nous a mené.
     
    - En 1956, le sultan Mohamed V - sacralisé par les juifs - est de retour. “Pas un seul ministère ne se constitue sans un juif”, rappelle le juif Serge Berdugo, l'exemple le plus significatif étant celui du juif Dr Benzaquen, le ministre des PTT. Des juifs sont à l'Assemblée constituante, à l'OCP, dans les partis "nationalistes" etc...

    - 1956 l'activisme du Mossad est relançé. Robert Assaraf le rappelle que c'est sous l'ombrelle des services israéliens queMohamed Laghzaoui, alors chef de la Sûreté nationale, signe avec le représentant au Maroc du Congrès juif mondial un accord organisant l´exode des juifs vers la Palestine occupée.
    - Ayant soutenue activement l'occupation colonialiste française, les juifs sont pris de panique à l'aube de l'indépendance et leur  exode vers la Palestine occupée fut exacerbée par l'adhésion du Maroc, en 1958, à la Ligue arabe et à son très explicite corollaire, le Bureau de boycott arabe contre Israël. Car les juifs ont peur d'un Maroc indépendant et appartenant à sa nation arabo-islamique. Ils sont pour un Etat JUIF dans une Palestine qu'ils occupent et contre un Etat ISLAMIQUE libre dans un Maroc libéré !

    - Selon le juif Simon Lévy, ls visite au Maroc de Nasser, lors de la Conférence africaine de Casablanca en 1961, déclencha une vague de panique parmi les juifs restés au pays, qui s'enferment dans leurs mellahs.

    - Selon le juif Simon Lévy: le Misgueret (organisation clandestine fondée au Maroc par le Mossad ) organisa avec la collaboration personnelle de Hassan II l' attribution des passeports collectifs qui sont distribués directement à l'Agence juive. Bateaux de la Comanav, cars de la CTM et avions de la RAM étant réquisitionnés la nuit ou hors des heures de service normal.

    - Cinquante dollars américains par personne, au départ, est le prix fixé, comme l'expose  auteur juif Agnès Bensimon dans son livre Histoire d'une émigration secrète. 500 000 dollars ont été directement versés à Hassan II à Genève, sous la couverture du HIAS, poursuit Robert Assaraf.

    - “Hassan baâ Lihoud bzraâ”, dit la rue marocaine en référence à un accord agricole passé avec les Etats-Unis - dirigés aussi par le lobby juif. Hassan II a-t-il vendu “ses” juifs ? Non!  En fait Hassan II a vendu la Palestine aux juifs!

    - Au total, quelque 100 000 juifs sont partis entre 1961 et 1967, dont plus d'un tiers pour la seule année1963.

    - A la suite de la Guerre des Six jours en 1967, le reste des juifs au Maroc prit panique en observant la réaction nationaliste fervente du peuples marocain. C'est aussi le temps du réveil du peupla marocain avec le boycottage des médecins, des commerçants et surtout des avocats juifs au Maroc. La lutte de la résistance contre l'occupation juive doit être totale ou pas ! Le Maroc est aussi devenu une Palestine occupée..aussi ... par les juifs !    

     
     
    Une récente dépêche de l´AFP
    du 26 janvier 2008:
     
    « Selon un livre écrit par un journaliste israélienet (publié vendredi 25 janvier 2008 par le journaliste israélienShmouel Seguev, et préfacé par un ancien chef duMossad, le service d’espionnage israélien, Ephraïm Halévy, et publié en hébreu par les éditions Matar sous le titre Le lien marocain) fourmille de détails sur les relations secrètes entre Israël et le Maroc.
     
    On y apprend que Ben Barka a rencontré en 1960 un haut responsable du Mossad pour lui demander - en vain - une aide financière... David Ben Gourion, le fondateur d’Israël, en a averti le souverain marocain. Après le déclenchement en 1963 de la guerre entre le Maroc et l’Algérie, le chef du Mossad,Meir Amit, doté d’un faux passeport, a rencontré à Marrakech le roi Hassan II pour lui déclarer :
    « Nous pouvons et nous voulons vous aider.» Les instructeurs d’Israël ont ensuite entraîné des officiers marocains, formé des aviateurs au pilotage de Mig-17 soviétiques, organisé ses services secrets, surveillé la construction de la barrière entre le Maroc et l’Algérie, vendu des armes, y compris des chars AMX-13 français, et équipé des embarcations de pêche de radars pour les transformer en garde-côtes.

    En 1965, Israël a pu suivre le sommet arabe de Casablanca et a ainsi découvert l’impréparation des armées arabes bien avant la guerre de juin 1967. M.

    Seguev consacre aussi une place importante aux pourparlers du Mossad avec le roi Hassan II, qui ont préludé à la rencontre secrète au Maroc du ministre israélien des Affaires étrangères, Moshé Dayan, avec le vice-Premier ministre égyptien Hassan Al Toami, puis au voyage historique du président égyptien Anouar Sadate à Jérusalem en 1977.

    M. Seguev ancien capitaine des renseignements militaires, puis correspondant à Paris du quotidien Maariv, souligne dans un entretien à l’AFP  qu’il a des liens très étroits avec les renseignements israéliens. »
    A.F.P.    
     

     
    Ben Barka
    Agent du Mossad
         

     « Je sais qui a tué Ben Barka, je sais pourquoi et je sais où son corps se trouve aujourd'hui ». Yigal Bin-Nun dit ce qu'il veut bien dire de « l'affaire Ben Barka ». L'historien prépare un livre sur l'icône de la gauche marxiste caviare marocaine et dit ne pas souhaiter voir ses révélations faire la Une des journaux sans véritable appareil argumentatif.

    Tout ce que l'on saura, c'est que Mehdi Ben Barka a été tué par erreur et que son corps repose quelque part en France. Que la fameuse histoire de la cuve est fausse et que le livre de Boukhari est un tissu de boniments. Qu'il n'y a rien sous la mosquée de Courcouronnes. Que Mohamed Oufkir n'a probablement rien à voir avec l'enlèvement et l'assassinat et que le seul nom récurrent est celui de Dlimi. Que tout a été organisé par Miloud Ettounsi, alias « Chtouki »…
     
    Ben Barka: bien plus que « saheb lihoud »

     Mais ce n'est pas tout. Yigal Bin-Nun veut bien donner quelques détails sur un autre sujet explosif : les relations de Mehdi Ben Barka avec Israël et le Mossad.

     
     Il affirme que Ben Barka était bien plus que « Saheb Lihoud »; Ben Barka aurait eu des contacts presque quotidiens avec le Mossad, notamment avec le numéro 2, Yaakov Karoz.

    Des relations idylliques qui commencèrent à se ternir lorsque Ben Barka parla ouvertement de prendre le pouvoir au Maroc et demanda non seulement de l'argent, mais aussi des armes à Israël.

    Mehdi Ben Barka, tel que le décrit Yigal Bin-Nun, était également attiré par le "modèle de développement israélien."!

    Ben Barka aurait demandé à ses interlocuteurs du Mossad des livres pour apprendre l'hébreu ainsi que des manuels concernant le développement rural et agricole en Israël afin de s'en inspirer au Maroc.

    Le chercheur israélien s'est basé sur des témoignages d'acteurs de l'époque toujours en vie, mais aussi et surtout sur les archives déclassifiées de l'Etat hébreu.

    La relation de Mehdi Ben Barka avec Israël, daterait de mars 1960. Deux documents des comptes rendus classés aux archives nationales du ministère israélien des Affaires étrangères Israélien, dont l'auteur est André Chouraqui, dirigeant de l'Agence juive, rapportent le contenu des rencontres entre ce même André Chouraqui et Mehdi Ben Barka à Paris en Mars 1960.

    Le contexte politique marocain est pour le moins tendu. Le gouvernement Abdallah Ibrahim et Mehdi Ben Barka sont en conflit ouvert avec le prince héritier Moulay Hassan. Dans l'un des comptes rendus, Chouraqui écrit : « Au cours de son voyage en Orient, le sultan a mis Ibrahim à l'écart des conversations avec Nasser et les autres souverains du Proche-Orient ».

    Le Sultan est revenu transformé au moins sur ce point. Il sait qu'on peut gouverner un Etat seul et « au besoin » en mettant en prison des milliers de personnes.

    Ibrahim, par contre, a vu que la politique arabe dont il était l'instigateur n'est plus payante et qu'elle se retourne actuellement contre lui ; d'où, pour lui et ses amis, la nécessité de trouver de nouvelles alliance. Il les cherche alors du côté de l'Occident, des juifs et des forces de gauche.

    « Selon ce document, Mehdi Ben Barka affirmait à ses interlocuteurs que le gouvernement Ibrahim avait pris position pour le général Kassem, président de l'Irak dans le conflit qui l'opposait à Gamal Abdenasser au sein de la Ligue Arabe.

    Mehdi Ben Barka aurait dit lors de ces rencontres que le mouvement qu'il représentait avait fait le choix de la démocratie que pouvait représenter le général Kassem et les pays africains qui se démocratisaient, plutôt que de suivre le modèle nassérien.

     
    Rencontres soutenues

    D'après le document, Ben Barka aurait proposé une solution pratique à un problème qui embarrasse Israël et la communauté juive marocaine : la rupture des rapports postaux entre Israël et le Maroc.

    Résultat de l'adhésion du Maroc à la Ligue Arabe, cette rupture avait suscité la mobilisation des organisations juives. Un intense travail de lobbying avait été effectué.

    Pourquoi le leader du "progressisme" caviar  marocain enjuivé fait-il autant d'efforts vis-à-vis des lobbies juifs et d'Israël lui-même ?

    Dans ce fameux document, André Chouraqui écrit : « La deuxième chose qui résulte de ce premier entretien avec Ben Barka est que celui-ci a, avec empressement, accepté l'invitation de visiter Israël.

    Si cela se réalise, cela aura des conséquences lointaines non négligeables. Ben Barka, en s'ouvrant à nous, attend de nous un appui moral auprès des Juifs marocains et, très probablement aussi, un appui matériel s'il entre en guerre ouverte contre la monarchie.

    Il aura besoin d'argent et d'armes. Il m'a laissé entendre cela d'une manière assez claire ». Selon les archives israéliennes, André Chouraqui organisera, le 26 mars 1960 à Paris, une rencontre entre Mehdi Ben Barka et Yacoov Karoz , numéro deux du Mossad.

    Yigal Bin-Nun produit à l'appui de sa thèse un autre document d'archives provenant du Congrès mondial Juif (CMJ). Il s'agit là aussi d'un compte rendu d'une rencontre entre Mehdi Ben Barka et Alexandre Easterman du CJM, à Paris le mardi 5 avril 1960.

    Selon ce document, c'est à la demande du leader marocain que la rencontre eut lieu. Easterman y rapporte l'argumentaire déployé par Ben Barka pour s'assurer l'aide du CJM dans son combat contre le pouvoir réactionnaire représenté par la monarchie marocaine.

    Ben Barka aurait évoqué une fois encore, l'opposition de son mouvement à la politique de Nasser, et le soutien dont il jouit auprès de nombreux pays africains.

    Alexandre Easterman écrit avoir questionné Ben Barka sur la rupture des rapports postaux entre le Maroc et Israël, le refus de permettre de délivrer des passeports aux Juifs marocains pour leur permettre d'émigrer en Israël et le refus d'Abdallah Ibrahim de le recevoir quand il s'était rendu au Maroc.

    Ben Barka aurait évoqué là aussi les forces réactionnaires qui rendent toute politique d'ouverture impossible vis-à-vis d'Israël. Il aurait promis à son interlocuteur qu'il s'arrangerait pour que Abdallah Ibrahim le rencontre lors de sa prochaine visite au Maroc.

    Selon ce compte rendu, Mehdi Ben Barka a réitéré sa demande d'assistance. « Il (Mehdi Ben Barka) espérait que le Congrès Juif Mondial (CJM ) allait se joindre aux autres éléments "libéraux" pour soutenir son groupe par tous les moyens, et que c'était dans l'intérêt des Juifs que le Congrès devait le faire.

    Je lui ai demandé ce qu'il entendait par soutien, et il a répondu : ''Soutien moral et matériel''. Il n'a pas précisé ce qu'il entendait par là et je ne lui ai pas demandé », rapporte Easterman dans ce document.

     En conclusion, le dirigeant écrit très cyniquement : « J'ai appris à Paris que Ben Barka avait rencontré nombre de personnes et de délégations juives durant ces dernières semaines. Il apparaît donc qu'il ne m'a pas accordé un privilège spécial en me rencontrant si ce n'est le fait de s'être déplacé chez moi plutôt que le contraire. »

    Et d'ajouter : « La nouvelle, et sans précédente sollicitude de Ben Barka à l'égard des Juifs, montre indubitablement sa volonté de nous rassurer, à la lumière de ce qui s'est récemment passé au Maroc. Ses promesses de tout arranger signale son souhait d'obtenir un soutien juif, quel que soit le sens qu'il donne au mot soutien. D'un autre côté, tout ceci suggère que sa position est bien plus faible qu'il ne veut nous le laisser croire. »

    Deux événements feront pencher le soutien des organisations juives et d’Israël au profit de celui qui à l’époque n’était encore que prince héritier, Moulay Hassan. En Mai 1960, Mohammed V limoge le gouvernement Ibrahim et installe un gouvernement à la tête duquel il met son propre fils. Le prince Héritier accepte de rencontrer Alexandre Easterman après avoir délégué précédemment Bensalem Guessous à Golda Meir à Jérusalem, et se montre attentif à ses requêtes concernant la sortie des Juifs du Maroc. Un « deal » qui prendra corps en août 1961 avec une véritable évacuation orchestrée des Juifs marocains.

    L’historien israélien affirme que Ben Barka, d’après le témoignage de Jo Golan, conseillé de Nahum Goldman, a même effectué un voyage en Israël. Il a aussi reçu un salaire de la part des dirigeants du Congrès Juif Mondial, malgré quelques réticences de la part du ministère des Affaires Etrangères à Jérusalem.

    Ben Barka demanda aussi d’envoyer des stagiaires marocains de son parti à l’Institut Afro-asiatique de la Histadrut à Tel-Aviv.

    M. Bin-Nun souligne que Ben Barka n’a même pas daigné demander à ses interlocuteurs de garder en secret ses relations avec Israël. Les Israéliens essayèrent de le persuader le leader de la gauche de contenir ses projets belliqueux, de collaborer avec ses adversaires et de ne pas s’aventurer dans une lutte armée contre le Palais.

    Ben Barka,   était aussi  espion de l'Est

    ben barka agent de l'est
     Du nouveau sur Ben Barka qui va certainement faire couler beaucoup d’encre. En effet, dans sa dernière édition, L’Express fait une révélation de taille. Selon l’hebdomadaire français, Mehdi Ben Barka aurait été un agent des services secrets tchécoslovaques. Cette assertion a été faite par un journaliste et historien, Petr Zidek, sur la base d’un dossier de 1550 pages sorties directement des archives de la StB, la sécurité d’Etat tchécoslovaque. Par le passé, L’Express a réservé bon nombre de ses unes à l’affaire Ben Barka. Quatre jours après la disparition de Ben Barka, le journal avait commis un premier article, “Les étranges coïncidences de l’affaire Ben Barka”. Puis, le 10 janvier 1966, la Une de l’hebdomadaire est consacrée à ce qui devenait alors l’Affaire Ben Barka suite au témoignage de Georges Figon et portera le fameux titre “J’ai vu tuer Ben Barka”. Deux semaines plus tard, L’Express lance un feuilleton qui sera la “cover story” de l’hebdomadaire pendant cinq semaines intitulé “A verser au dossier de l’instruction”. Les journalistes de L’Express feront même partie de l’armada des témoins qui vont défiler durant le fameux procès.

    «Pragmatique mais pas sympathique»
    Mais, qu’est-ce que nous apprend ce dossier réservé à un personnage majeur de l’Histoire contemporaine du Maroc ? D’après le journaliste tchèque auteur de cette enquête, l’opposant progressiste était d’abord un agent de l’Est qui avait un rang de contact confidentiel. Il aurait porté le nom de code de “Cheikh”. Et il fournissait des informations à divers officiers traitants moyennant de l’argent. Par ailleurs, les 1550 pages de ce dossier qui porte, selon Petr Zidek, le numéro de référence 43-802, évoquent aussi l’homme qu’il était. Zidek dira par exemple qu’à «la lecture des documents, on découvre un homme très pragmatique et pas forcément sympathique».
    L’enquête de L’Express raconte en détail l’aventure de Ben Barka avec les services de renseignement de ce pays de l’Est. D’une première rencontre en mars 1960, fruit d’un pur hasard, les liaisons qui vont se tisser entre l’homme de la gauche et les agents secrets de ce pays communiste, satellite de l’Union soviétique, vont se consolider. Un agent de renseignement de la Stb, le capitaine Zdenek Micke tisse au départ une relation, de prime abord innocente. Au départ Ben Barka devait ignorer au départ la véritable profession de cet homme qui se présentait à lui au restaurant “Le Fouquet’s” comme deuxième secrétaire de l’ambassade de Tchécoslovaquie à Paris. Le contenu des conversations entre les deux hommes est largement étalé dans les fiches que Zidek a récupérées. En voici un extrait datant de la même période, c’est-à-dire en mars 1960, tel que raconté par le capitaine tchèque : «Ben Barka ne voit qu’une seule issue pour son pays : s’engager dans la voie du socialisme. La première condition est l’unification de toutes les forces de progrès du pays dans une organisation politique. C’est pourquoi il veut traiter avec Ali Yata pour obtenir l’accord du parti communiste marocain».

    1500 francs/mois
    Les rencontres vont alors se multiplier. Et les séjours en terres tchécoslovaques aussi. Au total, le dirigeant de l’opposition fera onze séjours dans ce pays. Le premier en septembre 1961. Le dernier, le 1er octobre 1965, soit quatre semaines avant son enlèvement. A propos de cette visite, Petr Zidek écrit que «ceux qui le croisent alors décrivent un homme apeuré. Inquiet pour sa sécurité, il demande même à l’agent tchèque de lui fournir un revolver, calibre 7,65 mm. Ce dernier s’engage à lui procurer une arme lors de son prochain séjour. Mais l’opposant marocain ne reviendra pas…».
    Le journaliste et historien Petr Zidek raconte en détail la première visite de Ben Barka en terre tchécoslovaque, «en vue de présenter au “cheikh” les succès du socialisme et du patrimoine culturel du pays». C’était en septembre 1961. L’homme fait la découverte de Prague. Il rencontre des syndicalistes, des étudiants. Mais, dans les fiches décryptées par Zidek, il est question aussi de vie privée. Des virées nocturnes mais aussi de relations qu’il aurait entretenues avec des femmes. Puis, il y a le volet rémunération. Immédiatement après le voyage effectué en Tchécoslovaquie, le journaliste parle d’une rémunération que les services de renseignement auraient consentie à verser au leader de l’UNFP. «Ben Barka reçoit 1500 francs par mois en échange de documents qu’il présente comme étant des bulletins du Service de documentation et de contre-espionnage français, le Sdece», apprend-t-on de l’enquête. La StB aurait même financé le voyage de Ben Barka en Guinée. De retour au Maroc en mai 1962, les contacts se feront plus rares. Ils reprendront après son second exil de juin 1963. Selon Zidek, Ben Barka va dès lors multiplier les séjours et les passages par les hôtels luxueux de Prague. Il s’y rendra aussi en compagnie de sa famille. En 1964, les relations entre le chef du Mouvement de libération des pays du tiers-monde et la StB vont se refroidir. Un capitaine des services de renseignements tchèques, un certain “Doubek” va même rédiger un rapport où il qualifiera Ben Barka de «progressiste dans les contacts avec nous, proaméricain dans les contacts avec les Américains et opportuniste dans les contacts avec Bourguiba, Nasser et les baâtistes d’Irak et de Syrie. Les amis du KGB pensent qu’il a été corrompu par les Chinois».

    Selon ces fiches, le président de la Tricontinentale aurait même suivi une formation en techniques de l’espionnage : les langages codés, connexions radio…
    http://www.lexpress.fr/info/monde
    /dossier/benbarka/dossier.asp?ida=458682
     
     
    La note rédigée par l'agent tchèque «Motl», après ses deux premières rencontres avec Ben Barka, au printemps 1960, à Paris. Au dessus, la fiche de l'agent «Motl». De son vrai nom Zdenek Micke, ce capitaine des services de renseignement a travaillé sous couverture diplomatique à Paris, de novembre 1959 à janvier 1967.

    LEXPRESS.fr du 16/07/2007
    Quand «Cheikh»
    renseignait Prague
    Petr Zidek
    Tout commence à la mi-mars 1960, à Paris, au café-restaurant le Fouquet's, sur les Champs-Elysées. Le capitaine Zdenek Micke, un agent tchécoslovaque utilisant comme couverture un poste de deuxième secrétaire à l'ambassade de son pays, est attablé avec l'un de ses contacts français - un homme qu'il désigne sous le nom de code de «Gogol» dans ses comptes rendus envoyés à Prague.
    La note rédigée par l'agent tchèque «Motl», après ses deux premières rencontres avec Ben Barka, au printemps 1960, à Paris. Au dessus, la fiche de l'agent «Motl». De son vrai nom Zdenek Micke, ce capitaine des services de renseignement a travaillé sous couverture diplomatique à Paris, de novembre 1959 à janvier 1967.
    Cet informateur semble avoir beaucoup de relations parmi les Marocains de la capitale. Ce jour-là, au Fouquet's, il présente au faux diplomate un certain Kenfaoui, chargé d'affaires à l'ambassade du Maroc. Ce dernier ignore évidemment que Zdenek Micke, nom de code «Motl», est un agent de l'Est.
    Les trois hommes aperçoivent alors un autre Marocain, à une table voisine: Mehdi Ben Barka, 40 ans, leader en exil de l'Union nationale des forces populaires (UNFP, fondée en 1959). Le faux diplomate tchèque en profite pour faire la connaissance de cet opposant de renom. Dans la foulée, il le convie, ainsi que Kenfaoui, à un dîner qui se tiendra bientôt à l'ambassade de Tchécoslovaquie.
    Ce soir-là, le 28 mars 1960, Kenfaoui tarde à arriver. Retenu par un cocktail offert en l'honneur d'une délégation malienne, il se présentera avec une heure et demie de retard. Ben Barka, lui, est ponctuel. En attendant son compatriote, il discute avec Zdenek Micke (alias «Motl»), sans se douter, lui non plus, que cet homme de 29 ans est un capitaine de la StB, l'équivalent du KGB à Prague.
    Le département «renseignement extérieur» du service tchécoslovaque a ouvert un dossier - le 43-802 - au nom de Ben Barka. Une note de quatre pages, rédigée par Motl, relate le dîner à l'ambassade. «Nous avons pu analyser dans le calme la situation actuelle au Maroc», écrit-il. Le fondateur de l'UNFP lui a confié qu'il ne pouvait retourner dans son pays sans risquer l'arrestation. «Ben Barka, poursuit Motl, ne voit qu'une seule issue pour son pays: s'engager dans la voie du socialisme. La première condition est l'unification totale de toutes les forces de progrès du pays dans une organisation politique. C'est pourquoi il veut traiter avec Ali Yata [NDLR: le secrétaire général du Parti communiste marocain - PCM] pour obtenir l'accord du parti.» Autre signe positif aux yeux du capitaine: le leader tiers-mondiste, à la recherche de contacts internationaux, dit vouloir rencontrer des dirigeants soviétiques, en particulier un proche collaborateur de Khrouchtchev, attendu à Paris.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20070704.OBS5040/ben_
    barka_aurait_ete_un_espionau_service_de_prague.html?idfx=RSS_notr
    Ben Barka:
    espion au service de Prague
    NOUVELOBS.COM | 04.07.2007
    Des archives secrètes révèlent que le leader de l'opposition marocaine kidnappé à Paris en 1965 aurait servi la Tchécoslovaquie à partir de 1961. Il aurait notamment transmis des documents émanant de la Sdece, ex-DGSE.
    Medhi Ben Barka, disparu en 1965 à Paris à la suite de son enlèvement, aurait été un agent rémunéré des services secrets tchécoslovaques au début des années 60, affirme dans son dernier numéro L'Express.
    Le leader de l'opposition marocaine en exil aurait été approché à Paris dès avril 1960 par un membre du StB (services secrets tchécoslovaques, équivalent du KGB soviétique), selon des archives secrètes (1.150 pages). Elles ont été découvertes en Tchécoslovaquie, à Prague, par un journaliste tchèque. L'Expresspublie certaines pages sous forme de fac-similés.
     
    Informations confidentielles françaises transmises à Prague

    Selon l'hebdomadaire, la rémunération de Ben Barka par le StB a débuté après un voyage à Prague. Ce dernier, qui fut président de la Tricontinentale (rassemblant des Etats qui venaient d'accéder à l'indépendance et des mouvements de libération), aurait reçu 1.500 francs par mois, à partir de l'automme 1961.
    Ben Barka aurait remis au StB des documents qu'il présente alors comme venant du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage français (Sdece, devenu DGSE). Le leader marocain aurait également multiplié les séjours à Prague où il aurait suivi une formation spécialisée (codes, liaisons radio, filature...) en mars 1965, sept mois avant son enlèvement à Paris.
     
    "Contradiction avec le personnage de Ben Barka"
    Pour l'historien Gilles Perrault, auteur d'un ouvrage sur Henri Curiel qui était membre de la Tricontinentale et proche de Ben Barka, ces révélations deL'Express sont "en contradiction totale avec le personnage de Ben Barka, chef de l'opposition marocaine". Gilles Perrault a ajouté qu'il "ne voyait pas très bien l'utilité de Ben Barka pour les services tchèques, d'autant plus que sa dimension mondiale aurait plutôt voulu qu'il soit recruté par le KGB".
    Ben Barka a disparu le 29 octobre 1965, devant la brasserie Lipp à Paris (VIe), lors d'une opération menée par les services marocains du roi Hassan II avec la complicité de policiers et de truands français.
    Cette affaire retentissante n'a jamais été totalement élucidée malgré deux instructions judiciaires. Le corps de Ben Barka n'a toujours pas été retrouvé et les conditions de sa mort n'ont pas été établies.
    http://www.lagazettedumaroc.com/articles.php?r=2&sr=830&n=532&id_artl=13974
    http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article5001
    Ben Barka aurait été un espion au service de Prague
    Mehdi Ben Barka (Sipa)
     http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20070704.O (...)    

    Programme quotidien d'actualité nationale de Radio Prague, diffusé tous les jours sauf le samedi et dimanche, est un résumé de l'essentiel des événements des 24 dernières heures.
    Archives StB:
    une autre image de Ben Barka
    [13-07-2007] Par Alexis Rosenzweig

    Cliquer sur le lien pour écouter l' audio:
    Écoute 16kb/s ~ 32kb/s

    Nous vous en parlions dans notre précédente émission : un dossier retrouvé dans les archives de la StB retrace les cinq années pendant lesquelles le Marocain Mehdi Ben Barka a été rémunéré par les services de renseignement tchécoslovaques pour leur servir d'informateur.
    Ben Barka
    Approché en 1960 à Paris par le capitaine Zdenek Micke, en poste à l'ambassade tchécoslovaque, le leader de l'UNFP se rendra pour la première fois à Prague l'année suivante. En tout, Ben Barka viendra 11 fois en Tchécoslovaquie. Au cours d'un de ses passages, il sera officiellement recruté par la StB.
    Le 17 décembre 1963, le chef du renseignement extérieur écrit une note au ministre de l'Intérieur pour faire l'éloge de Cheikh, le nom de code donné à Mehdi Ben Barka. « Il nous donne des informations et des documents intéressants », peut-on lire dans cette note. Une note qui figure dans le dossier de plus de 1500 pages retrouvé dans les archives et décortiqué par l'historien et journaliste Petr Zidek :

    « Pour moi, ce dossier donne une nouvelle image de ce personnage. Dans la plupart des livres qui ont été consacrés à Ben Barka, il est souvent présenté comme une victime innocente des services secrets marocains, français, américains - on parle même du Mossad israélien - et je pense qu'en lisant ce dossier on peut se faire une autre image de ce politicien. Je pense qu'il n'était pas si innocent que ça et qu'il a probablement entretenu d'autres relations de ce type. »
    Avec d'autres services de renseignement ?
    « Oui, je n'ai aucune preuve, il n'y en a pas dans le dossier mais je pense que le comportement de ben barka vis-à-vis des services tchèques et certains faits peuvent conforter cette hypothèse. »
    Ces révélations ont eu un retentissement relativement important cette semaine. Quand on parle de Ben Barka en France, c'est aussi et surtout du mystère qui entoure sa disparition. Est-ce que dans le dossier des archives de la StB on apprend quelque chose de plus ?

    « Pas concrètement, mais je pense que le contenu du dossier est une raison de plus pour quiconque qui aurait voulu l'éliminer. C'est aussi une hypothèse : ses contacts avec la StB n'étaient sûrement pas ignorés par les services français ou marocains. C'était peut-être une des raisons de son élimination. »
    Les recherches sur le dossier Ben Barka seront publiées ce week-end dans Lidove noviny. Ajoutons que sur une note rédigée deux semaines après l'enlèvement de Mehdi Ben Barka à Paris, la StB déployait déjà une stratégie à triple objectif : « attirer les soupçons sur le gouvernement américain et la CIA pour faire croire qu'ils sont les organisateurs du rapt », « dénoncer le roi Hassan II... » et « compromettre autant que possible la police et le gouvernement français, voire Charles de Gaulle en personne ».

     
     Ben Barka
    informateur de Prague
    [12-07-2007] Par Alexis Rosenzweig
    Mehdi Ben Barka, leader de l'opposition marocaine et du mouvement tiers-mondiste au début des années 60, était un informateur de la StB, l'équivalent tchécoslovaque du KGB. C'est en tout cas ce qui ressort d'un imposant dossier retrouvé à Prague dans les archives des services de renseignement.
     
    Le dossier, qui porte le numéro 43-802, est très détaillé. Il retrace les cinq années de collaboration entre la StB et Mehdi Ben Barka - sous son nom de code « Cheikh » - jusqu'à la mystérieuse disparition de celui-ci à Paris en 1965.
    Historien de formation, le journaliste Petr Zidek a retrouvé ce dossier en microfilm et vient d'en publier le contenu dans le magazine français L'Express. Son enquête sera également publiée dans le prochain supplément du week-end du quotidien tchèque Lidove noviny. Au micro de Radio Prague, Petr Zidek a insisté sur le caractère exceptionnel du dossier Ben Barka :
    « Ce dossier est exceptionnel parce qu'il comporte 1500 pages, ce qui est rare pour la StB. Il traite le sujet très en détail et je pense que c'est un bon document historique. »
    Ces détails concernent l'évolution de la collaboration et la rémunération de Mehdi Ben Barka par la StB ?
    « Oui, il n'y a pas de reçus ni de de factures mais il y a des documents qui prouvent que Ben barka a reçu telle somme d'argent pour tel objectif. Par exemple pour aller assister à une conférence afro-asiatique. »source : http://www.radio.cz/fr/article/93324/limit       
    Ben Barka,
     agent de Prague?
    Mehdi Ben Barka, en 1959 à Casablanca.
    (Photo : AFP)
    Selon des informations publiées par l’hebdomadaire L’Express, Mehdi Ben Barka a été rémunéré par le StB, les services secrets tchécoslovaques, au début des années 1960. Le journaliste et historien Petr Zidek, 36 ans, spécialiste des services secrets, a pu éplucher un dossier de plus de 1 500 pages contenant des renseignements au sujet des activités de l’opposant marocain, qui avait le nom de code « Cheik ». Il aurait ainsi fourni des renseignements à divers responsables de la centrale d’espionnage tchèque, très liée au KGB soviétique. La famille de Ben Barka a considéré que ces révélations sont diffamatoires. Interviewé par RFI, Petr Zidek maintient que Ben Barka a bien été un agent des services secrets de Prague, depuis 1961, jusqu’à sa disparition à Paris en 1965. Le chercher affirme, également, qu’Amilcar Cabral, qui dirigea la lutte pour l’indépendance de la Guinée Bissau, a également bénéficie de l’aide des Tchèques.

    source http://www.rfi.fr/actufr/articles/091/article_53985.asp

    Et maintenant la liste de tous les agents secrets du Mossad, donné par votre journal, l'Echo des Montagnes.

    Ayez de la patience pour charger ces 2 listes, car le dossier est lourd, merci, et si cela ne s'ouvre pas avec "pd"f (censuré, utilisez "libre office 4. Olé

    opisrael

    et

    opisrael2

         Frédéric BERGER


         

  • PEDOPHILIE, TALMUD, MAROC, ESPAGNE, VIOL, ENFANT, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

    A tous les pédophiles de la terre, venez baiser nos enfants, ici c'est gratuit.

    pedophilie

    L’Écho des Montagnes, dans le légitime but de vous informer, continue son combat contre les violeurs d'enfants, réseaux ou pas réseaux, pédocriminels ou pédophiles, mais tous ces salauds ont un dénominateur commun:

      ils sont talmudiques et sataniques.

     

    Entendez le texte suivant, d'une blogueuse marocaine, qui manipule avec délice et merveille la langue de la Pléiade , même si le sujet est plus que grave et dangereux, surtout pour Elle, au Maroc.

    Voici le texte, super bien écrit:

    A tous les pédophiles de la terre, venez baiser nos enfants, ici c'est gratuit.

    A tous les pédophiles de la terre, venez défoncer le cul de nos enfants, venez vous offrir des petits marocains, dans le plus beau pays du monde, c'est permis, c'est gratuit, c'est joli.

    J'étais encore dans le mood ''Hiba, Jihane, souriez ! vous avez déjà gagné" quand j'ai vu passer les premiers posts concernant la grâce royale d'un pédophile espagnol de 63 ans qui aurait violé 11 enfants de 2 à 14 ans à Kenitra et qui a été condamné à 30 ans de prison. Cette grâce serait survenue 18 mois après le verdict.

    Je me suis dit : Bon, ça doit être des conneries, c'est trop gros, c'est l'été, il fait chaud, pas d'alcool, les putes sont au repos biologique, ils doivent se faire chier, ils divaguent, je vais plutôt aller dormir.

    Au réveil, premier réflexe de tox de Facebook, .. Mon Dieu, ça se confirme, ça commence à grogner de partout, mais je n'arrive toujours pas à y croire. Je me dis, restons cool, pas encore de source officielle. ça ne peut pas être vrai, c'est gros, c'est beaucoup trop gros. It's a Joke. Just a big Joke.

    Au fil de la journée, une envie diffuse de vomir que je ne comprenais pas, la grogne sur Facebook continue mais toujours rien d'officiel, puis quelques articles par ci par là, puis des discussions avec des amis bien renseignés qui me confirment. Nom de Dieu, il y a des chances que ça soit vrai.

    Et puis quand je n'ai plus pu me mentir, j'ai beugué, vraiment, littéralement. Je ne savais plus comment faire pour réfléchir, pour ressentir, pour raisonner. J'étais comme sonnée.

    J'ai lu et relu tout ce qui a été écrit ici et là et j'en reste muette de rage et de stupéfaction, c'est comme quand on assiste à un événement que nos capacités intellectuelles et émotionnelles ne peuvent pas gérer parce qu'elles ne sont pas outillées pour et que tout saute d'un coup. Plus rien, le vide absolu.

    A l'heure où la société civile se crève le cul pour faire admettre un viol de deux jeunes filles de 17 ans par deux imbéciles dont le plus âgé a 30 ans, où des femmes et des hommes à travers le monde se mobilisent via les réseaux sociaux pour tenter de faire croire à un semblant de justice dans notre pays, une grâce royale vient foutre en l'air toutes ces énergies, ces espoirs et ces volontés.

    Nous, nous nous battons avec des lance-pierre et aujourd'hui on nous a sorti l'arme de destruction massive, dans nos gueules nos mères.

    Quand j'entendais le ministre de la justice dire qu'il avait prévenu le cabinet royal de la présence du nom du pédophile dans la liste à gracier, mais qu'il a simplement reçu l'ordre "d'exécuter" les directives du cabinet royal, j'avais envie de lui dire : "Sinon, toi ça va? Comment tu te sens? Tu n'as pas envie de te suicider là tout de suite ? Je veux dire, ta fierté, ta dignité en tant que responsable politique, en tant qu'être humain, en tant que marocain, tu vois de quoi je parle ? ou c'est un truc que votre gouvernement a définitivement perdu depuis que vous avez baissé votre froc jusqu'aux chevilles.

    Des hommes ? Des responsables politiques ? Des musulmans ? Gouvernement islamique ?

    Mon cul, wé.

    Puis, j'ai essayé de me calmer un peu pour y voir un peu plus clair. J'ai essayé de taire l'émotionnel et l'affectif pour laisser parler le rationnel.

    Et mon rationnel m'a dit :

    Ce sont peut-être des cadeaux classiques entre monarques, j'en sais rien moi, peut-être que c'est comme ça que ça se passe, tu me libères un pédophile, je te pistonne pour le SAHARA ou pour tes dossiers foireux un peu partout, ou pour tes affaires perso ou pour des trucs dont on peut même pas deviner la nature,

    C'est peut-être le moyen de vider un peu les prisons marocaines de tous ces étrangers nourris aux droits de l'homme et qui avaient CANAL plus avec les films de cul le premier samedi de chaque mois dans les prisons de leurs pays et qui risquent de demander la même chose dans les prisons marocaines en ameutant la presse et l'opinion internationale sur le grand luxe de celles-ci.

    C'est peut-être que là où tout ça se décide, personne n'en a rien à foutre de rien du tout et des dossiers comme ça passent sans que personne ne s'en rende compte parce que justement personne n'en a plus rien à foutre de rien du tout.

    Et puis mon rationnel fatigue et me dit : tu sais quoi ?

    Tu fermes juste bien ta gueule parce que toi, tu es une gentille marocaine respectueuse de la loi et que la grâce royale est un droit constitutionnel. Et oui Madame, c'est l'article 34 qui le dit. Donc tu fermes juste bien ta gueule.

    Et puis, une image vient me hanter l'esprit, je vois les sales mains de ce psychopathe pédophile de 60 ans sur le corps de 11 petits marocains, qui sont nés au Maroc, nos enfants, nos frères et sœurs, les enfants de nos frères et sœurs, j'essaie de l'imaginer entrain d'installer sa caméra pour filmer alors qu'il est entrain de leur défoncer le cul ou je ne sais quoi, je vois du sang, j'entends des cris, je pense aux parents, je vois des vies détruites à vie, et j'essaie d'imaginer :

    Omar qui avait 14 ans lorsqu'il a été violé par ce connard, en train de se débattre, et d'hurler de rage et de dépit parce qu'il comprend ce qu'il lui arrive;

    Fatima qui avait 11 ans lorsqu'elle a été violée par ce psychopathe, en train d'implorer et d'avoir mal, elle ne comprend pas tout, mais elle a mal;

    Saïda qui avait 9 ans lorsqu'elle a été violée par ce pédophile, en train de pleurer pour toutes les raisons du monde,

    Rqiya qui avait 8 ans lorsqu'elle a été violée par ce psychopathe, en train crier et d'essayer de comprendre ce qui lui arrive,

    La petite Karima qui avait 7 ans lorsqu'elle a été violée , en train de devenir folle,

    Les petites Aziza, Amal, Intissar et Souad qui avaient 6 ans lorsqu'elles ont été violées en train de mourir,

    La petite Hanane qui avait 5 ans lorsqu'elle a été violée par ce connard, Nom de Dieu: 5 ans, en train de souffrir le martyre et d'appeler sa mère;

    La petite Nawal qui avait 2 ans lorsqu'elle a été violée par ce connard, Nom de Dieu: 2 ans, c'était un bébé, elle a du saigner, Nom de Dieu.

    Et l'autre connard en train de filmer et de jouir ..., faire 18 mois de prison et rejoindre l'Espagne.

    "Extradé" du Maroc ..mon cul wé.

    Et je me dis, NON, il n 'y a pas de cadeau qui tienne, pas de grâce qui tienne, pas de conneries qui tienne. Fuck it all. In3el din ..

    Je me dis NON, vous avez vendu nos terres, nos richesses, notre travail, vous avez vendu notre jeunesse, notre avenir et nos espoirs, vous avez bradé nos vies, celles de nos parents et de nos enfants, vous avez vendu nos femmes et nos rêves, vous avez même bradé nos morts.

    Vous nous avez transformés en consommateurs des produits sortis de vos usines et de vos fermes, vous nous avez endettés pour deux générations pour que vos banques s'enrichissent, vous nous vendez un Maroc de rêve pour qu'on vous envoie notre argent de l'étranger, vous avez réduit au silence nos intellectuels, nos poètes, nos artistes et nos journalistes, vous vous êtes débrouillés pour qu'aucune relève politique ne puisse s'imposer à vos désirs, vous avez détruit tout ce que vous avez touché depuis le début, vous torturez, tuez, emprisonnez nos frères et sœurs tous les jours que Dieu fait ..

    Et maintenant vous voulez même brader le cul de nos enfants et leur intégrité, leur innocence et leur équilibre, leur sécurité et leurs petits corps de bébés.

    Nous valons donc si peu à vos yeux, au point d'offrir les petits corps de nos enfants à tous les détraqués de la terre parce que l'article 34 vous le permet ?

    N'y-a-t-il donc aucune limite à vos droits sur nous ?

    N'y -a-t-il donc aucunes limites à vos démonstrations de pouvoir absolu sur nous ? Ni celles de l'humanisme, ni celles de la pudeur, ni celles de la dignité, à défaut de celles du patriotisme ?

    Nous voyez-vous seulement comme des êtes humains pour nous traiter de la sorte?

    Aujourd'hui, nous avons tous les yeux rivés sur vous.

    Nous attendons.

    Marocaine version : "Nous attendons".

  • DAMAS, HACHER, HACKEUR, SYRIE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

                                           SYRIAN ELECTRONIC  ARMY

    Nous tenons à annoncer qu' en réponse aux attaques injustes et illégales des sionistes, SEA a pénétré dans l'un des principaux systèmes d'infrastructure (SCADA) à Haïfa et a réussi à avoir accès à certaines données sensibles.

    Aussi SEA est maintenant capable de causer des dommages irrécupérables à des systèmes d'infrastructure  israéliennes.

    Ce message contient une mise en garde sérieuse pour les hommes d'Etat israéliens. Ils doivent savoir que ne pas recevoir une réaction rapide à ces entreprises d'enfant, ne montre pas l'incapacité syrien à le faire, mais elle est fondée sur des considérations de sagesse et d'humanité. Nous n'approuvons pas de tuer des civils et des innocents, car c'est le système sioniste israélien!

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