MILA: Rajas se défoule avec Bekakchi El-Khayer
Posted: 17 Aug 2012 07:26 PM PDT Par : Kamel BOUABDELLAH, LIBERTE du 06/08/2012
La sympathique agglomération de Rajas, située sur la RN79, à mi-chemin entre les villes de Mila et de Ferdjioua, est, pour ainsi dire, gâtée en ce mois de Ramadhan 2012, comparativement avec les agglomérations de même taille de la région. Comptant à peine 20 000 âmes, cette localité du nord-ouest de la wilaya abrite, depuis le début du mois sacré, une panoplie d’activités artistiques et de soirées musicales. Les veillées ramadhanesques sont domiciliées à la bibliothèque municipale. En effet, depuis le 27 juillet jusqu’au 12 août, cet édifice devient, une nuit sur deux, un véritable lieu de pèlerinage pour des centaines de personnes, éprises de musique, de danse et de tours de prestidigitation. Le programme concocté par la Direction de la culture au profit de la commune de Rajas compte, en effet, 7 soirées musicales, 3 one man shows et une soirée dédiée à la magie. La salle de spectacles de la bibliothèque municipale verra donc le passage de nombreux chanteurs du genre malouf, notamment l’artiste Chérif Abdedaim, le ténor Bekakchi El-Khayer, les chanteurs Samir Oulmi et Saïd Lakam, ainsi que les troupes Essarkha de Skikda, Ennour de Mila, Erraouayaâ de Ahmed Rachedi, Malouf de Chelghoum-Laïd, qui animeront, aux côtés de monologuistes, de magiciens et de comédiens, les soirées ramadhanesques de Rajas. Des soirées qui drainent une incroyable foule de jeunes. “Les femmes ne vont pas en soirée encore chez nous. L’auditoire est formé essentiellement de jeunes qui se défoulent bien à chaque production d’artistes. Ils dansent, ils applaudissent, ils ne quittent la salle de spectacles qu’après minuit”, affirme A. Ferkhi, intellectuel connu à Rajas. Signalons que le chanteur sétifien Bekakchi El-Khayer s’est produit hier.
La troupe Malouf de Chelghoum-Laïd et le magicien Imed se produiront le 10 août, alors que les chanteurs Samir Oulmi et Saïd Lakem sont attendus pour le 12 du mois en cours. http://www.yasni.fr/ext.php?url=http%3A%2F%2Fwww.liberte-algerie.com%2Fdossiers%2Frajas-se-defoule-avec-bekakchi-el-khayer-mila-183182&name=Ch%C3%A9rif+Abdeda%C3%AFm&cat=filter&showads=1
LES MARTYRS DE LA REVOLUTION ALGERIENNE
: Boussouf Abdelhafid Posted: 17 Aug 2012 07:10 PM PDT Abdelhafid Boussouf naquit en 1926 à Mila petite ville dans le nord-est de l’Algérie. Adhérant au parti P.P.A, il fut l’un des membres les plus éminents de l’organisation spéciale l’OS, cette organisation qui était le bras armé clandestin du M.T.L.D. En 1950 il entra dans la clandestinité et devint responsable de la circonscription de Tlemcen au sein du M.T.L.D. Un rassemblement des Djounouds de l’A.L.N. Djaich el Tahrir el Watani dans la région de Ghazaouet ex Nemours, zone 2 wilaya 5 (englobant la région de Tlemcen, Maghnia, Ghazaouet, Souahlia et Djebala), eut lieu en présence du responsable politico-militaire Abdelhafid Boussouf. Lors du déclenchement de la révolution Novembre 1954, il fut nommé adjoint de Larbi Ben M’hidi dans la wilaya 5. Septembre 1957 : Abdelhafid Boussouf devint membre du comité de coordination exécutif , et fut nommé en septembre 1958 ministre des liaisons générales et des communications dans le gouvernement provisoire de la république Algérienne. Il mourut le 31 Decembre 1979. Source : rijalzone2.over-blog.com Abdelhafid Boussouf : « le révolutionnaire aux pas de velours » Le livre de Cherif Abdedaïm, « Abdelhafid Boussouf : le révolutionnaire aux pas de velours », se veut une biographie du colonel Boussouf dit Si Mabrouk, pionnier des services spéciaux de la Révolution algérienne et ministre de l’Armement et des Liaisons générales (MALG) du GPRA. Basé essentiellement sur des témoignages de proches compagnons de Boussouf et d’anciens cadres du MALG dont, entre autres Brahim Lahrèche, Abdelkrim Hassani, Abderrahmane Benatia, Brahim Lahouassa, Ali Cherif Deroua, Abdelmadjid Maalem, Ali Hamlat et Mohamed Lamkami, auteur du livre sur le MALG intitulé « Les hommes de l’ombre », cet ouvrage a levé plus d’une zone d’ombre de la vie de ce valeureux combattant de la liberté.
Dans ce livre, Cherif Abdedaïm retrace le parcours épique d’un dirigeant de la Révolution qui a joué un rôle de premier plan dans la guerre secrète entre la Révolution et les services de renseignements du colonialisme. Abdelhafid Boussouf était l’initiateur du premier embryon de l’industrie militaire de l’Armée de libération nationale au Maroc, dont l’artisan matériel était Zeggar Messaoud, dit Rachid Casa. Un épisode de sa vie qui a été restituée par Abdedaïm dans de menus détails. L’ex-cadre du MALG, Brahim Lahrèche, dit Ghani, dans sa préface, situe l’importance de ce livre, en soulignant que « c’est une oeuvre utile pour l’auteur de s’être inspiré de mon étude et celles d’autres ‘malgaches’, joignant à cela des témoignages d’acteurs de la Révolution, pour éclairer le lecteur sur l’illustre moudjahid que fut Abdelhafid Boussouf ». L’auteur a utilisé plusieurs sources pour retracer, avec beaucoup de détails, la vie du combattant Boussouf, dont le parcours était intimement lié au mouvement national et au combat libérateur du peuple algérien. Il a mis en exergue l’activité de Boussouf au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et l’Organisation spéciale (OS). Le passage de Boussouf en Oranie, après la découverte de l’OS par les services de sécurité du colonialisme et sa contribution à la formation des premiers groupes de moudjahidine pour la préparation du sursaut révolutionnaire du 1er novembre 1954, explique sa nomination comme adjoint de Ben M’hidi à la tête de la future Wilaya V. L’auteur restitue la participation de Boussouf au sein du « Groupe des 22″ et au congrès de la Soummam en août 1956, ainsi que son intégration au sein du Comité de coordination et d’exécution (CCE). Il s’est attardé sur l’activité de Boussouf au sein du GPRA et son rôle dans la création du MALG, ainsi que le rôle d’équilibre qu’il avait joué au sein des différentes instances dirigeantes de la Révolution. L’homme qui était derrière la création du centre d’écoute d’El Marsa, d’ateliers de réparation d’armes de guerre et celle d’artillerie légère en plein Rif marocain, était un bâtisseur infatigable qui avait construit dans la fournaise de la guerre de libération nationale, selon l’auteur, les différents départements du MALG.
L’auteur a consacré un chapitre entier à la guerre secrète menée par les services de Boussouf pour contrer les coups fourrés des services français de l’époque, en mettant en avant des documents sur le Sahara algérien récupérés par un réseau du MALG et qui ont été de grande utilité pour la délégation du GPRA, lors des accords d’Evian. La Rédaction Samedi 3 Septembre 2011 Lu 695 fois Arrêt Sur Mémoire http://www.yasni.fr/ext.php?url=http%3A%2F%2Fwww.reflexiondz.net%2FLES-MARTYRS-DE-LA-REVOLUTION-ALGERIENNE-Boussouf-Abdelhafid_a13423.html&name=Ch%C3%A9rif+Abdeda%C3%AFm&cat=filter&showads=1