Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Brigitte BONELLO, FREDERIC MITTERRAND, PARIS, GREVE DE LA FAIM, POLICE, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

 

   MARCHE OU GRÉVE DE LA FAIM

 

Bonjour à tous,
Aujourd'hui on change de cap.
J'ai donc décidé de ne commencer la grève de la faim que demain
Il a été déclaré une manifestation pacifique à la Préfecture de Police donc j'entamerai la grève de la faim demain.
Je passe tout d'abord puisque c'est sur mon chemin, à France 3
Samia à l'accueil est attentive à mon histoire - c'est une très gentille jeune femme.
Elle fera son possible pour que je rencontre une personne de la rédaction
Ce sera Anne Franchu qui écoutera mon histoire et réceptionnera mes tracts et le Marche ou Crève.Elle me donnera également un téléphone où appeler du fait que je sois de la région lyonnaise.
Puis je fais sensation dans le tramway - en effet ma pancarte ne passe pas inaperçue.
Je me rend à l'Assemblée Nationale
Se trouvent sur place une délégation de taxis très en colère des nouvelles mesures qui portent atteinte à leur profession
Je discuterai avec eux et ils me prendront des tracts
Carlos échangera avec moi - un garçon très sympathique
Fatih bien au fait que certains taxis ne peuvent se permettre de faire grève sur une période trop longue parle d'une idée intelligente - une grève tournante
il a pris mon tract et m'a fait un don très généreux - merci Fatih
Que Dieu vous garde
Les journalistes de BFM sont là
Deux femmes - elles baisseront les yeux devant ma pancarte
Comment peut être à ce point instrumentalisé et inhumain
Comme je leur ferai la remarque du fait qu'elles ne voient que ce qu'elles veulent voir l'une des deux me dit que je l'agresse
Moi ce qui m'agresse c'est cette propension à toujours mentir au peuple
Moi ce qui m'agresse c'est facilité de toujours servir la soupe aux maîtres
Une fois les journalistes partis, un fonctionnaire de Police agréable viendra vers moi pour me demander les raisons de ma présence - on lui  a demandé puisque je suis sous l’œil des caméras de me faire partir mais il le fait avec compréhension envers ma situation et me souhaite le meilleur - je lui ai parlé d'Alain Patrick Véro et tous eux qui subissent la vindicte de la Maison Police pour avoir dénoncé des pratiques illicites et lui ai laissé le Marche ou Crève ainsi que le tract SUD
Deux gendarmes de la garde Nationale feront de même et seront atterrés par cette histoire
En fait il faudrait que je sois dans un enclos à bestiau pas triste du tout et surtout éloigné de ceux qui décident des lois
C'est sûr c'est plus facile de faire le mal quand on ne risque pas de représailles et qu'on s'accorde la tranquillité!!
Cet enclos me déprime grave - je décide d'aller voir ma postière préférée du coin - il s'agit de Virginie qui travaille avec Sébastien
C'est une femme adorable et compétente qui hier m'avait plu par son professionnalisme
Elle ressemble de visage à ma belle soeur Céline
Je lui dois ma photo avec ma pancarte - merci Virginie
Je rencontre un très sympathique homme nommé Mo qui acceptera de prendre mon tract qui ira voir le comité de soutien et avec qui nous faisons une belle photo - Merci Mo
En sortant de La Poste je tombe sur Frédéric Mittérand - il prend ma pancarte pour la lire et me demande des explications
Je lui laisse le tract de SUD et mon tract - la lettre ouverte à Mr Hollande ne l'intéresse pas
Un homme passe qui se prénomme Michel et me parle de personnes qui voulaient se débarrasser des élus et qui ont été massacrés - il porte un balai en pins dans lequel il y a deux V - Virez les Voleurs
Puis passe un jeune homme qui me regarde regarde ma pancarte et commence par s'éloigner puis revient sur ses pas
Il s'agit de Redouane qui travaille à l'Assemblée Nationale
Nous avons eu un contact très enrichissant , très humain
Il acceptera de faire une photo - j'apprendrai que son nom signifie le Blond comme l'étaient ses ancêtres
Merci Redouane à un moment où parquée dans l'enclos je me demandais ce que j'allais faire j'ai repris espoir
je décide de ne pas rester parquée jusqu'à 18H là
Je préfère partir pancarte au cou à travers les rues de Paris
Je passe devant une maison appelée Maison Picot et je pense à mes parents - oui la maison Picot me manque terriblement
Mais tellement de choses à faire et si peu de temps comme disait Cecil Rhodes
Demain sera un jour plus douloureux
Après avoir accompli les formalités pour changer de crèche une fois de plus - je me rendrai à l'Esplanade Henri de France
J'invite tous les Parisiens à venir m'y faire un petit coucou et m'y apporter un peu de soutien
Ce sera surtout pour lundi date à laquelle j'y resterai en permanence
Car si je cesse de m'alimenter à partir de demain je me reposerai encore le week-end sous un toît
Ce ne sera pas le cas dès lundi et toutes les bonnes volontés sont invitées afin que je ne sois pas malmenée par les forces de l'ordre ou autre
A partir de demain les comptes rendus risquent d'être plus succincts .

 

​Continuez à faire connaître le comité de soutien à brigitte bonello - à aimer la page et à la partager
Continuez à faire connaître la pétition et à la signer.
 
si vous n'êtes pas à Paris - c'est la meilleure aide que vous puissiez m'apporter​


Très chaleureusement


BB
https://www.facebook.com/MarchepourlaJustice
http://www.mesopinions.com/petition/droits-homme/droit-travail-personne-handicapee/11616

 

                    LETTRE OUVERTE à FRANÇOIS HOLLANDE

 

 Madame Brigitte BONELLO PARIS, le 22 avril 2014
5 rue Emile Decorps
69100 VILLEURBANNE
Monsieur Le Président de la République,
Pour faire valoir mes droits légitimes au travail et à la Justice, j’ai fait en mars 2014, une marche de Lyon à Paris, au terme de laquelle, j’ai sollicité une audience dès le 07.04.2014, auprès de l’Élysée, du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de la Justice.
A ce jour, seuls vos services m’ont répondu et ce dès le 10.04.2014 (réponse standard sans doute car très rapide) pour m’informer que « vous étiez très attentif aux préoccupations de vos concitoyens » et qu’ils transmettaient ma demande au Ministre de l’Intérieur.
Comment imaginer une seconde que le Ministre de l’Intérieur et ses services sourds à mes doléances et celles de SUD INTERIEUR depuis des années, puisse soudainement apporter une réponse à la situation que le SGAP de Lyon a créée en 2008, alors même que le dossier de réintégration traîne depuis 2012 sans qu’une solution humaine ait pu y être apportée?
Un véritable chef est une personne qui solutionne les problèmes en y apportant la solution humaine adaptée de lui-même, pas une personne qui délègue à ceux qui sont à l’origine même du problème.
Handicapée depuis 2004 et de façon avérée depuis 2007, j’ai fait l’objet d’un acharnement innommable et permanent depuis 2008, date de mon licenciement abusif de la Police Nationale.
Séniore handicapée, je suis aujourd’hui, demandeuse d’emploi, sans perspective d’emploi pérenne avec les difficultés que cela comporte - plus d’accès aux soins adaptés du fait de la CMU, perspective d’être expulsée de mon logement HLM et je vous en passe.
Est-ce être attentif aux préoccupations de vos concitoyens que de me refuser une audience afin de pouvoir apporter à ma situation délicate, enfin au terme de 6 années de grand malheur et de grand courage pour affronter cette situation, une réponse adaptée et humaine ?
Je demande une audience en ce sens.
J’entame donc ce 24.04.2014, une grève de la faim afin d’être rétablie dans mes droits au travail et à la Justice.
Dans l’attente de votre réponse, me tenant à votre entière disposition, je vous prie d‘agréer, Monsieur Le Président de la République, l’expression de mes salutations distinguées.
Brigitte BONELLO
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75 008 PARIS
Lettre ouverte

 

A la sortie de la poste, avec Frédéric Mitterrand 

 

14 - A la sortie de la poste Frédéric Mittèrand.jpgle dernier tract de SUD sur ma grève de la faim

Solidaires Unitaires Démocratiques Intérieur
Membre de l’Union Syndicale Solidaires

80-82 rue de Montreuil
75011 Paris

www.sudinterieur.fr
sud.interieur@gmail.com

Tel : 06 48 57 04 98
25 avril 2014
www.solidaires.org
BRIGITTE BONELLO :
L’ATTITUDE DU MINISTERE LA POUSSE A LA GREVE DE LA FAIM
Début septembre 2013, SUD Intérieur avait diffusé un tract également consultable sur notre
site racontant son histoire (1).
Le 27 mars, un nouveau tract était diffusé sur son histoire à l’occasion de son arrivée à PARIS
le 27 mars, le terme de sa marche commencée à LYON avec une lettre ouverte adressée au même
moment sur sa situation à l’ancien ministre de l’intérieur devenu le premier d’entre eux, Manuel
VALLS …lui demandant de la recevoir. Aucune réponse.
Ce 27 mars, SUD Intérieur adressait un courrier aux plus hauts – responsables du ministère
pour être reçus. Aucune réponse.
Le 8 avril, SUD Intérieur sollicite une entrevue avec le nouveau ministre Bernard CAZENEUVE
pour évoquer différents sujets et des dossiers individuels dont celui de Brigitte BONELLO. Aucune
réponse.
Le 22 avril, SUD Intérieur adresse une nouvelle demande de rendez-vous urgent au ministre
car Brigitte BONELLO a finalement décidé de démarrer une grève de la faim sur PARIS, annonce faite
dans une lettre ouverte au président de la République datée du 22 avril.
Le syndicat précise bien au ministre qu’il n’est pas favorable à ce type d’action et qu’il a
jusqu’au bout cherché à la dissuader d’agir ainsi, insistant toujours sur le fait qu’une solution par le
dialogue finirait bien par être trouvée.
Mais, que face à l’inertie de l’administration qu’il dirige aujourd’hui – et dont les services ont
systématiquement refusé de répondre à nos demandes d’entrevue pour évoquer son dossier -, il la
« poussait » en quelque sorte vers cette action extrême.
Nous avons lancé ce 22 avril une alerte particulièrement inquiète au ministre pour trouver
enfin la solution permettant de sortir de l’impasse dans laquelle l’administration a placé Brigitte
BONELLO. Nous avions espéré que notre adresse serait entendue, il n’en a toujours rien été. Aucune
réponse.
Une chose est certaine : si la santé de Brigitte BONELLO venait à se dégrader dangereusement
à la suite de sa grève de la faim, la responsabilité en incomberait totalement aux responsables du
ministère de l’intérieur qui se sont succédé au fil du temps.
Sauront-ils enfin comprendre qu’il est maintenant temps de s’asseoir autour d’une table pour
discuter sereinement avec SUD Intérieur de l’avenir de Brigitte BONELLO ? Rien de plus simple.
(1) http://www.sudinterieur.fr/2013/09/05/brigitte-bonello-un-autre-exemple-de-descente-aux-enfers/
BRIGITTE BONELLO :
PETIT RESUME DE SON HISTOIRE
Le 31 août 2009, cette adjointe administrative de la police nationale du SGAP de LYON est
placée, contre son gré, en retraite pour invalidité non imputable au service après un congé de longue
durée.
Après un long combat (y compris toujours en cours devant les tribunaux), et appuyée par SUD
Intérieur depuis 2011, elle obtient que sa situation soit réexaminée pour une réintégration.
Le 20 février 2013, la commission de réforme départementale émet un avis défavorable (mais
partagé) sur la seule base du rapport - uniquement à charge - d'un expert non agréé auprès du préfet,
le Docteur HOESTLANDT, lequel concluait à l'impossibilité d'une réintégration, alors que des dizaines
d'autres rapports médicaux démontraient eux sa parfaite aptitude au travail, sous réserve, vu
son handicap, de l'aménagement de son poste.
Plus de 14 mois après la commission de réforme, le directeur général de la police nationale
(DGPN), Claude BALAND, n'a toujours pas pris cette décision administrative qui se doit d’être explicite
(qu’elle soit positive ou négative), obligeant ainsi Brigitte BONELLO a engager une nouvelle procédure
juridictionnelle dans laquelle SUD Intérieur intervient cette fois-ci directement.
A ce jour, les services de la DGPN n’ont toujours pas produit le moindre mémoire en réponse.
Point essentiel : le décisionnaire n'a aucune obligation de suivre l'avis de la commission de
réforme.
LES CONSEQUENCES
Une attitude d’autant plus scandaleuse, que Brigitte BONELLO est reconnue travailleuse
handicapée, qu’elle est menacée de perdre le bénéfice de l’allocation de solidarité spécifique (483,
30 € par mois), mais aussi de se faire expulser de son logement si elle ne paie pas un arriéré de loyer
de 1 141 € qu’elle ne peut plus…payer ! La situation est donc très grave et l'acharnement de
l'administration ne va faire que l'aggraver.
BRIGITTE BONELLO NE LACHERA JAMAIS
Depuis le 27 mars, elle continue son combat en « déambulant » dans la capitale pour le faire
connaître. Elle fait quotidiennement de fantastiques rencontres qui sont l’occasion d’échanges
intenses. Et de faire prendre conscience à ses interlocuteurs du « déshumanisme » du ministère de
l’intérieur.
Brigitte BONELLO est plus que jamais déterminée. Si, nous le répétons, SUD Intérieur
n’approuve pas comme mode d’action une grève de la faim, cela ne nous empêchera pas de continuer
à la soutenir jusqu’à son rétablissement dans ses droits.
UNE SOLUTION SIMPLE :
LA REINTEGRATION
Depuis l’engagement de la procédure de réintégration, tous les locataires de la place
BEAUVAU se sont refusés à imposer à leurs services cette décision. Bernard CAZENEUVE saura t-il, lui,
le faire ? L’effort n’est pas insurmontable.
BRIGITTE BONELLO :
UN COMBAT EXEMPLAIRE
Malheureusement, le cas de Brigitte BONELLO n’est pas isolé au ministère comme le démontrent les
histoires de Patrick CAHEZ, Nadia GAUTREAU et Martine TESSIER que nous avons déjà relatées (2 et 3).
(2) http://www.sudinterieur.fr/2013/02/25/harcelement-et-chape-de-plomb-dans-la-police-nationale/
(3) http://www.sudinterieur.fr/2013/10/04/nadia-gautreau-et-martine-tessier-autopsie-dune-veritable-descente-aux-enfers/

Les commentaires sont fermés.