Le 24 août 1572, c’était la Saint-Barthélemy : et aujourd’hui ?
C’était il y a bien longtemps.
Les partisans de Coligny récla
Une équipe tire Coligny de son
Bientôt, la folie meurtrière s’étend en province. Les principales villes du royaume tuent, à leur tour, leur population protestante. Le roi Charles IX est impuissant à contenir ses peuples. Il endosse pourtant la responsabilité de l’assassinat de Coligny et de la noblesse protestante.
Tandis que les conversions se multiplient, comme on s’en doute, les protestants du midi entrent en résistance. C’est le début de l’épopée cévenole – qui est encore une autre histoire…
Que retenir de cette terrible nuit, alors que la rentrée approche ? Affrontements religieux, jeux politiques un peu minables, dirigeants faibles, peuple prompt à la colère : on pourrait croire que rien n’a changé. Sauf que les catholiques sont devenus les tenants d’une ridicule laïcité républicaine et que les protestants ont été (grand) remplacés par des musulmans.
Je crois, au contraire, que tout a changé, que nous vivons une Saint-Barthélemy d’une tout autre sorte : permanente, à bas bruit. Une Saint-Barthélemy d’agressions, de coups de couteau, de rodéos et d’incivilités. Des morts tous les jours, des femmes violées tous les soirs, ou presque, un pays faible et divisé. Une Saint-Barthélemy qui s’appuie, comme jadis le peuple de Paris, sur l’impunité des coupables, la violence de la société, la lâcheté du pouvoir qui veut se maintenir « quoi qu’il en coûte ». Une Saint-Barthélemy si durable et si scandaleuse, occultée par un Covid que l’on érige en peste noire. Pour tenter de nous la faire oublier ?
Comme autrefois (regardez ce qui se passe dans nos « quartiers de reconquête républicaine »), ce sera bientôt, pour ce qui reste du peuple jadis chrétien, la conversion, le refuge au désert ou le combat.