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Alexander Vasilyevich SUROVOV, CHARLES-EMMANUEL IV, PIEMONT, TURIN, CASSANO, SAVOIE, FREDERIC BERGER

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    Alexander Vasilyevich Suvorov

Avant propos proposé par la Savoie pour être en forme pour lire cet article génial:cliquez sur le dessin, merci.


Généralissime russe, portrait réalisé par le savoisien XAVIER DE MAISTRE.
 

 

 

Au cours de ses 53 années de service au profit de la patrie, Alexander Vasilyevich Suvorov a remporté plus de 60 brillantes victoires sur l'ennemi et n'a subi aucune défaite, disposant le plus souvent de moins de troupes que l'ennemi ...

Seul parmi tous les plus grands commandants du monde, il est passé de soldat à généralissime et, de par sa propre expérience, il connaissait tous les aspects du service militaire.
 
Суво́ров ; en français, on a aussi dit Souvarov), né le 13 novembre 1730 ( dans le calendrier grégorien) et mort le 6 mai 1800 ( dans le calendrier grégorien), comte de Rymnik, prince d'Italie, comte du Saint-Empire romain germanique, est un généralissime au service de l'Empire russe
 
Souvorov est l'un des rares généraux à n'avoir jamais été vaincu, à l'instar d'Alexandre le Grand, de Sylla, de Khalid ibn al-Walid, de Gengis Khan, de Yi Sun-sin et de Davout. Il devint également célèbre pour son ouvrage, La Science de la Victoire, où il compila et résuma ses principes militaires en formules simples et accrocheuses : « La balle est une chose folle, seule la baïonnette sait ce qu'il en est », « Meurs, mais sauve ton camarade ! » ou encore « Ce qui est dur à l'entraînement sera facile pendant la bataille ». 
Il enseigna à ses hommes à être excessivement offensifs, une nouvelle citation le confirmant : « Attaquez avec le fer ! Poussez avec la baïonnette ! ». Il était particulièrement proche de ses hommes, les gratifiant du titre de « frères », et rendait « l'inspiration » à l'origine de ses plans et stratégies géniaux.

En 1798, la Russie, alliée à la Grande-Bretagne et à l'Autriche, soutenus par l'Empire ottoman, déclare la guerre à la France. Paul Ier rappelle Souvorov14, à la demande expresse de François Ier d'Autriche. Celui-ci voudrait le voir commander les troupes qui assureront la reconquête de l'Italie, dont Napoléon Bonaparte vient de s'emparer15 (puis qu'il a quittée pour se rendre en Égypte en 1798, avant d'y revenir en 1800).
Le , il prit le commandement en chef des armées combinées austro-russes. À la tête d'une armée russo-autrichienne, Souvorov entre donc en Italie au .
 Le 27 avril il remporte une victoire dans la bataille de Cassano 
; le , il entre à Milan et deux semaines après, il occupe Turin et proclame la restitution du Piémont à son roi, Charles-Emmanuel IV

 Personnalité exceptionnelle, adulé par ses soldats, admiré par les grands capitaines de son temps, ce petit homme (il mesure à peine 1,60 m) n'a jamais subi de défaite de toute sa carrière.
 Tacticien hors pair, il remporta la plupart de ses batailles avec parfois des effectifs inférieurs en nombre à ceux de ses adversaires, jouant sur l'audace, la rapidité, la mobilité, et surtout cherchant à inculquer à ses hommes une éducation militaire faite d'esprit d'initiative et de responsabilisation, au rebours de l'éducation militaire prussienne, brutale, rigide et lourde de l'armée de Frédéric II (toujours battue par Souvorov), considérée pourtant à l'époque comme un modèle d'efficacité.

 Son génie militaire, étayé par un palmarès de victoires sans précédent dans l'histoire militaire, en fait un égal d'Alexandre le Grand ou de Jules César.

Président de SAVOIE INDEPENDANTE, Capitaine Frédéric Hartmut Berger von Götz von Berlischingen
 

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