BRIGITTE BONELLO, 6ème JOUR de GREVE de la FAIM
Bonjour à tous,
6ème jour de grève de la faim.
Un réveil en douceur le deuxième par mon adorable Laura qui est au petits soins pour moi s'oubliant elle même - Dieu te garde ma Laura - lui il croit en toi.
Laura m'aidera à aller chez Annie en voiture, pour récupérer les clefs et déposer mes affaires
Aujourd'hui est particulièrement difficile.
Je souffre d'une rage de dents qui m'a obligée à aller chez le dentiste lequel a détecté une infection de deux dents qui va de la dent à l'oeil en me gonflant la joue le seul endroit qui ne maigrit pas - très drôle.
Le dentiste très sympa qui m'a prise en rendez-vous au pied levé me prescrit des antibiotiques et des anti inflammatoires
Il est inquiet de ma grève de la faim qui n'est pas compatible avec la prise de médicaments.
Il souhaiterait que je sursois à cette dernière le temps des soins dentaires qui vont nécessiter l'ablation d'une dent
Trois dents voilà ce que m'aura déjà coûté mon combat contre le Ministère de l'Intérieur. C'est pas un bras mais presque
Ils s'en fichent nos élus, eux peuvent se payer des implants dentaires - pas nous!
Une simple demi couronne fait 450 euros soit un mois de Rsa
Une simple dent provisoire fait 150 euros - impensable pour une personne avec sa CMU
A tous les élus je lance un appel afin qu'il me fournissent 600 euros pour mes soins dentaires - Mesdames Messieurs n'hésitez pas à traverser la rue pour déposer votre obole dans ma sébile
Quant on peut se payer un simple perrier 4.60 euros à la Brasserie Bourbon (je n'ose imaginer le prix du repas) cette somme est dérisoire - pour moi c'est impensable
Quand on sait que sans dents c'est la perspective de graves troubles gastriques à tout le moins...
Aujourd'hui, je me suis rendue à l'Assemblée Nationale pour y tenir le siège.
Bien évidemment les gendarmes et les policiers auront des ordres pour me faire devenir invisible en me parquant place Edouard Herriot
Je refuserai comme d'habitude d'être transparente
Il est des ordres auxquels il convient de ne pas obéir
Je reste donc fidèle au poste
Annie viendra me rejoindre avec une pétition qui a eu un franc succès
Pascal et Eric viendront nous rejoindre
Puis nous ferons la connaissance de Daniel et Christine - formidable couple de 25 ans - on est loin des turpitudes de ceux que nous ne nommerons pas et qui font en permanence les couvertures des journaux avec leurs frasques sexuelles
Oui les couples peuvent durer quoi qu'on vienne nous raconter - oui des couples peuvent être fidèles et avancer dans la Lumière
Un petit coucou d'un fonctionnaire de Police nous ne le nommerons pas pour qu'il ne subisse pas la vindicte de l'Etat
Merci à toi ami tu te reconnaîtras car tu représentes la véritable image de la Police - la seule la vraie
Je n'oublierai pas ce Haut Fonctionnaire de l’État qui a osé dire que j'étais la honte de la Police Nationale
Non Monsieur nous sommes seulement des humains avec une conscience et une morale qui vous ont échappé
C'est vous qui êtes la HONTE de ce pays
Quand on représente un organisme chargé de faire respecter la Loi - on commence par s'appliquer à soi-même ce principe
Sans quoi tout fout le camp
Tout ne devient que corruption
Je l'affirme haut et fort
Une personne Handicapée est digne de vivre et n'a pas à être ni humiliée en étant traitée d'inapte ni à être rejetée surtout par des médecins instrumentalisés
Honte à ces médecins instrumentalisés qui déshonorent leur profession et le serment d'Hippocrate qu'ils ont prêté en décidant qui est travailleur essentiel ou pas en délivrant des blauschein
Étonnant de voir en 2014, qu'on puisse déterminer qui a le droit d'être fonctionnaire ou pas et que cette tache soit dévolue à des médecins
Plus les choses changent plus elles restent les mêmes
.HIPPOCRATE ou HYPOCRITES
Étonnant de voir en 2014, qu'on puisse déterminer qui a le droit d'être fonctionnaire ou pas et que cette tache soit dévolue à des médecins
Plus les choses changent plus elles restent les mêmes
.HIPPOCRATE ou HYPOCRITES
Ils nous font revivre les heures les plus sombres de l'histoire
Des journalistes de L'HUMANITE - viendront nous rejoindre et nous donner leur carte
Monsieur Apel Muller merci de vous soucier de mon dossier qui est digne d'intérêt
Le combat d'une pauvre femme seule qui lutte par tous les moyens pour pouvoir assumer dignement son existence
Une femme qui a pu démontrer toutes ses compétences et dont l'énergie du désespoir a trouvé des émules
Une femme qui refuse de vivre dans une Société qui laisse sur le bas-côté des personnes dont la santé a été abîmé par un monde du travail inhumain et irrespectueux de leur personne
Vous n'aurez pas de compte rendu pour ce long pont du 1er mai car comme tous je vais en profiter pour me reposer car cela fait 52 jours que je suis partie de chez moi - mes proches voisins et famille me manquent - merci pour leurs mails nombreux de soutien et d'inquiétude qui me touchent
Une véritable vie de bohème riche toutefois de rencontres merveilleuses qui me donnent à espérer que tout n'est pas perdu dans ce pays
Car quoi que certains en disent, il existe une véritable solidarité
- Au delà des religions
Car quoi que certains en disent, il existe une véritable solidarité
- Au delà des religions
- Au delà de la couleur de peau
- Au delà de leur monde de FRIC et de rentabilité qui réduit à néant tous les espoirs
Merci à tous ces merveilleuses personnes avançant dans la Lumière
Elles se reconnaîtront - je leur offre cette chanson
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M'avaient fermé la porte au nez…
Ce n'était rien qu'un feu de bois,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un feu de joi’.
Toi, l'Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'hôtesse qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S'amusaient à me voir jeûner…
Ce n'était rien qu'un peu de pain,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un grand festin.
Toi l'hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l'Etranger qui, sans façon,
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris,
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n'était rien qu'un peu de miel,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil.
Toi l'Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'Auvergnat qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de bois
Quand, dans ma vie, il faisait froid,
Toi qui m'as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
M'avaient fermé la porte au nez…
Ce n'était rien qu'un feu de bois,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un feu de joi’.
Toi, l'Auvergnat quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi, cette chanson,
Toi, l'hôtesse qui, sans façon,
M'as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim,
Toi qui m'ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
S'amusaient à me voir jeûner…
Ce n'était rien qu'un peu de pain,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encor’
A la manièr' d'un grand festin.
Toi l'hôtesse quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise à travers ciel,
Au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson,
Toi, l'Etranger qui, sans façon,
D'un air malheureux m'as souri
Lorsque les gendarmes m'ont pris,
Toi qui n'as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n'était rien qu'un peu de miel,
Mais il m'avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr' d'un grand soleil.
Toi l'Etranger quand tu mourras,
Quand le croqu'-mort t'emportera,
Qu'il te conduise, à travers ciel,
Au Père éternel.
Très chaleureusement
BB
06.65.02.89.14
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http://www.mesopinions.com/petition/droits-homme/droit-travail-personne-handicapee/11616
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http://www.alterinfo.net/Lettre-ouverte-a-Monsieur-HOLLANDE_a101978.html
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