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CHERIF ABDEDAÏM, TONY BLAIR, SYRIE, IRAK, GOLAN, BARACK OBAMA, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

Chronique : La nouvelle mode

Posted: 20 Apr 2014 01:47 AM PDT

 

Par Chérif Abdedaïm, le 20 avril 2014

 

« Regime change » ou changement de régime ; telles est la nouvelle mode propagée à coup de discours creux sur la démocratie. La novlangue orwellienne élaborée dans les labos talmudiques de Tel Aviv, semble désormais faire partie du lexique « arabe » voire même mondial. Depuis la chute de Ben Ali, Moubarak, assassinat de Kadhafi et tentative de déstabilisation de la Syrie,  les philosionistes n’en démordent pas. 

 

Mercredi dernier, Tony Blair a déclaré à la BBC qu’il considérait comme une chose « terrible » le fait que l’Occident ne soit pas intervenu par la force en Syrie l’été dernier. Et sous quel prétexte ? Démocratique ? Que nenni ! L’objectif premier de ces prédateurs, plus dictatoriaux que les régimes qu’ils incriminent, est uniquement le changement de régime. Une stratégie utilisée contre les pays où les forces néoconservatrices, auxquelles appartient assurément Blair, considèrent que le gouvernement au pouvoir est en contradiction avec les intérêts du monde occidental. Pour renverser ces gouvernements, des prédateurs comme Blair and Co sont prêts à sacrifier la vie d’autant de populations que nécessaire. 

 

Il y a eu plusieurs tentatives de juger publiquement Blair, pour avoir entièrement fabriqué les raisons permettant de justifier la guerre contre l’Irak. Il a trompé son propre pays. Ses actions ont conduit à la mort de plus d’un million d’irakien ; ce qui lui vaut d’être jugé par un tribunal international qui, malheureusement  n’est hanté que par les Gbagbo et autres…Maintenant, il appelle à de nouvelles guerres – une guerre contre la Syrie.

Pour l’heure, son plan a échoué et ceux qui sont derrière une guerre , contre la Syrie ont décidé qu’ils pourraient utiliser la situation du Maidan, en Ukraine, pour arriver à un changement de régime dans ce pays. Cela a été accompli, n’entretenons aucune illusion à ce sujet : il y avait une forte présence occidentale sur le Maidan. Nous avons vu des ministres étrangers et des membres des parlements des pays occidentaux se rendre sur place, et appeler essentiellement au renversement du gouvernement en place, un gouvernement légitime, élu par la population. Et c’est la raison pour laquelle les mêmes politiciens et les mêmes cercles politiques cherchent à fermer les yeux face aux forces d’extrême-droite et néonazies en Ukraine, ainsi que face au caractère illégal des autorités ukrainiennes, et au fait qu’il s’est agi sans l’ombre d’un doute d’un coup d’Etat

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Aussi, les occidentaux ne cherchent-t-ils  pas uniquement à se reprendre aujourd’hui en Ukraine, mais il s’agit d’une approche systématique consistant à changer le régime dans tous les pays qu’ils cherchent à intégrer dans la sphère d’influence de l’Otan et des Etats-Unis. Tel serait l’objectif, et que cela peut arriver en Ukraine mais également au Kirghizstan, de même qu’en Syrie et dans tant d’autres pays. 

 

Ainsi, l’Ukraine fait partie de la succession de changements de régime qui on eut lieu dans le monde au cours des dernières années, en commençant par la Serbie, puis l’Irak, la Libye et bien d’autres.

 

Chérif Abdedaïm, http://lnr-dz.com/index.php?page=details&id=33244

Chronique: « La guerre, rien que la guerre, dites je le jure ! »

Posted: 20 Apr 2014 01:44 AM PDT

 

Par Chérif Abdedaïm, le 15 avril 2014

 

Ça y est Obama vient de donner son feu vert à Israël pour  attaquer la Syrie dans la région du Golan afin de protéger les mercenaires formés par la CIA en Jordanie.. Chose à laquelle on s’attendait depuis la mise en scène des soi disant attaques à l’armé chimique,  imputées au gouvernement syrien. 

 

Bien que la Syrie fût disposée à détruire son arsenal chimique, les prédateurs occidentaux qui ont orchestré ce scénario n’en démordent pas. On croyait que cette affaire allait précipiter la guerre en juillet-août 2013, mais les rapaces savaient pertinemment que s’ils attaquaient la Syrie avant la destruction de son arsenal chimique, ils perdraient leurs plumes. Donc, premier pas « désarmer » l’adversaire pour ensuite pouvoir le détruire.

Et pourtant, si l’on se réfère à la multitude d’articles qui ont coulé sous les ponts au cours de cette période, le gouvernement syrien n’a jamais utilisé les armes chimiques. Preuves à l’appui, des témoignages, des aveux mêmes   de certains terroristes, ainsi que des analyses assez lucides pour démonter par a+b le contraire de ce que prétendaient les Obama, Fabius et Consorts. On revit donc le même scénario qui a précédé la guerre contre l’Irak avec la pluie de mensonges des Bush, Powell et toute la bande criminelle de la Maison Blanche,  approuvés et certifiés par une foultitude de média enjuivés. Le plat est donc bien servie à une opinion déboussolée à coup de médiamensonges. 

 

Cela dit, il serait donc utile de rappeler les faits qui ont caractérisé cette mascarade. Récemment, on a dénombré deux morts et une centaine de blessés dans une nouvelle attaque chimique. Dans le village de Kfar Zeita.

La télévision d’Etat syrienne a accusé samedi les membres du front Al Nusra lié à Al-Qaïda d’avoir utilisé du chlore gazeux. Le représentant permanent du pays arabe à l’ONU, Bachar Jaafari, avait rapporté début Avril que les rebelles Syriens  préparaient une attaque chimique dans la périphérie de Damas afin d’accuser le gouvernement du crime.

Dans le même sens, abonde le célèbre  journaliste d’investigation Seymour Hersh. Ce dernier révèle dans un long article, publié le 7 avril dernier dans le London Review of Books, que le 2 septembre 2013 Obama (et par ricochet François Hollande) fut obligé de renoncer à lancer sa guerre contre la Syrie à cause de preuves éclatantes démontrant que les attaques chimiques ne furent pas perpétrées par le régime syrien (comme Le Monde et Libération continuent à l’affirmer aujourd’hui en France).

Ces preuves, qui n’ont jamais été rendues publiques, démontraient au contraire que c’est l’opposition au régime syrien, soutenue par Obama, la Turquie, l’Arabie saoudite, le Qatar et le MI-6 britannique, qui était responsable des attaques.

Dans son papier, Hersch rapporte que des échantillons des obus chimiques utilisés en Syrie obtenus par la Russie ont été remis pour analyse au Laboratoire militaire britannique de Porton Down au Royaume-Uni. Celui-ci a conclu que le gaz utilisé dans l’attaque chimique du 21 août 2013 ne correspondait pas à celui des stocks détenus par l’armée syrienne, tels qu’ils étaient répertoriés par les experts. Le rapport de Porton Down fut transmis à la Maison Blanche par l’état-major des armées américaines, qui savait déjà que les allégations d’Obama étaient fausses.

Dès le 20 juin 2013, un rapport de cinq pages des services du renseignement militaire (Defense Intelligence Agency) affirmait que le Front al-Nousra disposait d’une cellule pour la production de gaz sarin. En mai 2013, plus de dix membres du Front al-Nousra, affilié à Al Qaïda, furent arrêtés dans le sud de la Turquie avec 2 kilogrammes de gaz sarin en leur possession. Une personne associée à l’enquête des Nations unies sur les attaques chimiques en Syrie a confié à Hersh qu’il existait des preuves montrant que la première attaque à l’arme chimique, celle du 19 mars 2013, était l’œuvre de l’opposition syrienne. Fin août 2013, un responsable de haut rang de la CIA envoyait un message disant que l’attaque « n’était pas le résultat du régime actuel. Le Royaume uni et les Etats-Unis le savent ».

Le chef d’état-major des armées, à qui Obama avait demandé de préparer une attaque massive sur la Syrie et devant débuter le 2 septembre, se rendit voir Obama pour lui dire que les frappes seraient un acte d’agression injustifié. Hersh rapporte : « C’est le chef d’état-major des armées qui a amené Obama à changer d’avis ».

Si Hersh attribue à la Turquie la tentative de blâmer le régime de Bachar pour l’attaque chimique afin de déclencher la guerre contre la Syrie, plusieurs éléments montrent que les services de renseignement américains, sous la direction d’Obama, avaient déjà prévu l’attaque chimique quelques jours avant et prévenu les dirigeants de l’opposition syrienne pour qu’il se préparent à mettre à profit les bombardement américains pour marcher sur Damas et renverser le régime.

Obama a dû faire marche arrière à cause de l’action combinée des Russes, du laboratoire militaire anglais de Porton Down et du chef d’état-major des armées américaines, Martin Dempsey. La réticence du Congrès américain a également permis d’éviter le pire.

Ces révélations portent également un coup dur au ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, si rapide à attribuer la responsabilité des attaques chimiques au régime syrien.

Rappelons que Jacques Cheminade avait exigé à l’époque la démission de Fabius, en raison du rôle néfaste joué par ses services dans cette affaire. Une situation qu’a oublié de rectifier François Hollande lors de son dernier remaniement ministériel, puisqu’il a décidé de reconduire Fabius à son poste.

Par Ailleurs, au cours de la même période (c’est-à-dire en septembre), Le terroriste syrien, un certain  Nadeem Baloosh admet avoir utilisé des armes chimiques en Syrie. Dans ce document( vidéo), Baloosh parle « produits chimiques produisant des gaz mortels » qu’il aurait en sa possession afin de nuire « aux femmes et enfants » du gouvernement en place.

Baloosh s’interroge dans ce document si il est acceptable de nuire aux femmes et aux enfants avant de citer le Coran: « Combattez-les comme ils vous combattent. » « Nous tuerons leurs femmes et leurs enfants comme Oussama Ben Laden là dit : « jusqu’à ce qu’ils cessent de tuer nos femmes et nos enfants ».

Baloosh continue de parler de l’armée syrienne qui s’approche de la zone où sont regroupés les rebelles avant de déclarer: « Nous avons donc cette arme très puissante et efficace pour les repousser, nous avons annoncé que s’ils approchaient d’un mètre, tout était permis. » « Nous allons les frapper dans leurs maisons, nous transformerons leur jour en nuit et leur nuit en jour », ajoute Baloosh.

Le film s’ajoute à la masse croissante de preuves qui suggèrent que les rebelles soutenus par les US possèdent et ont utilisé des armes chimiques à plusieurs occasions, bien que ces rapports ont été minimisés par l’ensemble des médias.

Au cours de la même époque, la Russie a annoncé qu’elle avait rédigé un rapport de 100 pages qui attestent de l’utilisation d’armes chimiques par les rebelles. « Ils étaient déjà  plus tôt cette année, responsable d’une attaque meurtrière au gaz sarin dans une banlieue d’Alep. »

Carla Del Ponte, membre de l’enquête sur le cas Syrien a l’ONU a déclaré à la télévision suisse qu’il existait « des soupçons concrets, mais pas encore irréfutable » que les rebelles étaient responsables de ces atrocités. »

Tout cela va dans le sens d’une implication des rebelles dans ces attaques, avec la complicité des gouvernements anglais, américains et financée par l’Arabie Saoudite et la Qatar, qui ne s’en cachent pas vu qu’ils ont carrément indiqué publiquement qu’ils financeraient la suite du conflit.

Avec ce que nous venons d’observer cette semaine en Syrie (vidéos des attaques postées sur le net la veille du jour officiel de l’attaque chimique, accusations sans preuves par les élites néo-mondialistes et leurs relais politico-médiatiques très pressés de bombarder), cette affaire recoupe parfaitement  avec l’information du Figaro stipulant quelques jours avant l’attaque que des commandos spéciaux de 300 combattants djihadistes formés par la CIA  en Jordanie et financés par le Qatar avaient infiltré les frontières syriennes. 

 

Propos qui seront corroborés par le feu vert donné par Obama qui vient de lâcher ses « dobermans » à l’affût de la Syrie : « La guerre, rien que la guerre, dites je le jure ! »

 

Chérif Abdedaïm, http://lnr-dz.com/index.php?page=details&id=33116

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