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cherif abdedaïm

 

                                      Chronique : La transe d’un philosioniste

Posted: 23 Nov 2013 01:28 AM PST

Par Chérif Abdedaïm, le 18 novembre 2013

Après les fracassantes sorties médiatique de BHL, le philosioniste qui a été à l’origine de la destruction de la Libye, voilà un autre pantin qui vient de se mettre en valeur sur RMC la semaine dernière. Il s’agit d’Alain Finkielkraut. Pour ce fils d’un maroquinier juif Polonais, bien évidemment devenu français par la force de l’enjuivement de la France, « les animaux semblent plus dignes de considération que les banlieusards originaires du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. »

Dans une précédente déclaration à France Culture, il avait affirmé que les mots « Allah Akbar » constituaient un « cri de guerre », alors qu’à l’occasion d’une  de ses interventions en faveur d’Israël, il a ajouté que le Coran était « un livre de guerre ».

Membre fondateur, avec Benny Lévy et Bernard -Henri Lévy, de l’Institut d’études lévinasiennes à Jérusalem, ce philosionistes s’est distingué encore une fois par son  racisme, son ignorance et, surtout, par sa haine des Musulmans. Et pourtant,  après la série d’actes révélant selon lui une « résurgence d’une nouvelle vague d’antisémitisme et d’anti-républicanisme », il écrit :

« Cette fois, ce sont les victimes potentielles de l’exclusion et du racisme qui sont les fers de lance de cet antisémitisme violent. (…) Pour la première fois, nous sommes dans le même bateau. C’est une judéophobie qui emprunte son argumentaire à l’antisémitisme apocalyptique de l’Europe des années trente mais qui se nourrit de l’exploitation du conflit israélo-palestinien, comme on l’a vu à Durban. Nous subissons les retombées de ce phénomène dans certaines banlieues dont Ben Laden est explicitement le héros. (…) Les professeurs – en tant que représentants de la République, de la France dans ce qu’elle a de meilleur – et les Juifs sont visés en même temps. Il y a une guerre contre les pompiers, une guerre contre les professeurs, une guerre contre les Juifs. Quand il y a un professeur juif, c’est une circonstance aggravante ; il porte deux étoiles jaunes. Mais n’oublions pas qu’il y a une étoile jaune du professeur. Le gouvernement est très coupable de ne pas défendre la République quand elle est attaquée, sous prétexte qu’elle l’est par d’autres gens que ceux dont on a l’habitude. Mais on aurait tort d’isoler complètement les manifestations antisémites d’un mouvement plus vaste dont les Juifs ne sont pas les seules cibles. Ce n’est pas le moment de nous désolidariser de la France en l’accusant puisque la haine dont nous sommes l’objet vise aussi la France. » (L’Arche. Le mensuel du judaïsme français, n° 527-528, janvier-février 2002, page 36.)

Cela dit, en tant que sioniste, il est normal qu’il défende le port de la kippa au moment où il critique vigoureusement celui du voile islamique.

« Il faut du courage pour porter une  kippa dans ces lieux féroces qu’on appelle cités sensibles et dans le métro parisien : le sionisme est criminalisé par toujours plus d’intellectuels, l’enseignement de la Shoah se révèle impossible à l’instant même où il devient obligatoire, la découverte de l’Antiquité livre les Hébreux au chahut des enfants, l’injure « sale juif » a fait sa réapparition (en verlan) dans presque toutes les cours d’école. Les Juifs ont le cœur lourd et, pour la première fois depuis la guerre, ils ont peur. »

En effet, les juifs ont peur de tout. Ils dénoncent le « terrorisme » intellectuel alors qu’ils sont les vrais terroristes. Combien de cas sont à signaler dans ce registre ? Une infinité. Robert Faurisson, Roger Garaudy et récemment Dieudonné n’ont pas été ménagés ni par les médias à la solde d’Israël ni par des magistrats français au cœur juif, et ce, pour avoir exprimé leurs opinions dans un pays qui s’érige en donneur de leçons de démocratie et de liberté d’expression. Comble de l’hypocrisie, Alain Finkielkraut, le raciste, dénonce les positions de l’humoriste  Dieudonné, qu’il estime représentatives d’un « nouvel antisémitisme proféré au nom de l’antiracisme ». Finkielkraut juge à ce titre Dieudonné plus dangereux que le  Front National.

Et pourtant, en référence à ses autres  propos, le bonhomme ne s’embarrasse aucunement pour attiser le feu islamophobe : « En France, on aimerait bien réduire ces émeutes à leur dimension sociale, les voir comme une révolte des jeunes des banlieues contre leur situation, contre la discrimination dont ils souffrent, contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes sont des Noirs ou des Arabes avec une identité musulmane. Regardez ! En France il y a aussi des immigrés dont la situation est difficile — des Chinois, des Vietnamiens, des Portugais — et ils ne prennent pas part aux émeutes. C’est pourquoi il est clair que cette révolte a un caractère ethnique et religieux. » Propos qui lui ont valu les critique du  Monde Diplomatique. Dans son édition du 8 janvier 2007, Le Monde Diplomatique l’avait accusé-dans un article intitulé « Alain Finkielkraut, bouffon du roi »- de faire le lit de l’islamophobie et d’être un « réactionnaire »

Voilà donc, un  de ces crétins qui voient partout des antisémites et qui semblent  persuadés que la fin du monde s’annoncera par une séquence d’évènements qui débutera par la destruction des Mosquées saintes de Jérusalem (Rocher, Al-Aqsa), situées, croient-ils, sur l’emplacement du Temple juif détruit en 70 après J.-C, incendié par les juifs au moment de la prise de la ville révoltée par Titus. Ensuite, à cet emplacement, sera reconstruit le Temple, le troisième, juste avant la grande bataille d’Armageddon, la conversion des juifs, la résurrection des corps, le Jour du Jugement et la fin des Temps… Beau programme pour les sionistes mystico-politiques, qui rêvent de reprendre l’esplanade des mosquées, bordée par le « Mur des Lamentations ». Chacun sait qu’une telle entreprise fera exploser le monde musulman, plus sûrement qu’avec une bombe atomique.

Pour cela, il suffit de se référer au livre de Gorenberg, un juif américain qui promène un regard nonchalant sur tout cet embrouillamini, et décrit les gens, les militants, juifs sionistes ou chrétiens fondamentalistes américains. Ces gens-là conspirent pour préparer la construction du troisième temple.

Enfin, ce que Finkielkraut semble oublier, c’est qu’en Palestine occupée, on peut observer depuis un demi-siècle les formes modernes d’un génocide commis tranquillement, avec un aplomb hallucinant, au vu et au su de tout le monde : massacres par bombardement de populations civiles, enfants tués ou estropiés par des snipeurs, démolition de maisons, rationnement de l’eau, empoisonnement des puits, des animaux, des cultures, diffusion de gaz toxiques, empêchement d’accéder aux soins et à l’école, destruction des écoles et des universités, entraves aux accouchements, avortements provoqués par empoisonnements par des gaz, irradiation des populations dans certains check points, assassinat des élites intellectuelle, religieuse, scientifique et politique, puits bouchés, oliviers arrachés, destruction de la vie culturelle, sociale et économique, commerces, usines, ateliers et champs démolis, villages et bourgs rasés jusqu’aux fondations, déportations de masse organisées par la terreur des massacres et par l’épuisement, production d’électricité détruite, destruction des infrastructures sanitaires, égouts et tuyaux d’écoulement d’eaux détruits, ambulances, cliniques et hôpitaux détruits, médecins et infirmières assassinés, stress continuel par drones volant la nuit, avions passant le mur du son tous les jours, tortures, disparitions, kidnappings, punitions et persécutions collectives, couvre-feu permanent, chantage, famine organisée par l’occupant.

Plus de la moitié des palestiniens souffre de malnutrition et de sous-alimentation chronique grave entraînant chez plus du tiers des enfants des invalidités et des déficiences définitives à vie. Plus de dix mille prisonniers croupissent dans les prisons sionistes, dont de nombreuses femmes et beaucoup d’enfants.

L’usage de la torture est constant, et se déroule sous le contrôle de médecins israéliens. Face à cette barbarie, la junte philosioniste feint la cécité. Quant à la critique des musulmans, c’est devenu maintenant un rituel.  A chaque sortie, on tente de repeindre la girafe dans un océan de conneries incroyables. Toute l’action dite antiraciste s’est fondée sur des crimes, pratiqués par des juifs contre des ennemis supposés des juifs. Dans ce sens, il n’y a qu’à citer ces juifs « antisionistes » prétendus et aboyeurs antiracistes  qui essaient de purger les organisations de solidarité avec la Palestine de leurs éléments jugés douteux, c’est-à-dire proches des révisionnistes ou partisans d’un seul État en Palestine. Il n’est pourtant pas difficile d’utiliser sa trompette, ça doit servir dans toutes les circonstances. On a peine à croire que ce genre de démence existe réellement. Voici une occasion de mettre le doigt dessus.

Chérif Abdedaïm,

http://lnr-dz.com/index.php?page=rubrique&rub=3&archives=20131118

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