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  • SUISSE, OR, FRANCOIS DE SIEBENTHAL, REFERENDUM, USA, ALLEMAGNE, SAVOIE, DOLLAR, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

     

    "D'abord ils nous ignorent, ensuite ils se moquent de nous, puis ils nous combattent, et enfin nous gagnons! "(Mahatma Gandhi 1869-1948)

     

    Votons oui au retour de l'or suisse en Suisse

    Cliquez sur les croquis, superbe!

    NDLR:  La France a 2435,4t d'or, dont 1 000t appartiennent à l’État Souverain de Savoie!
    L'or a plus de valeur que le papier imprimé ou des comptes bancaires sans limites.

    Les USA refusent de rendre l'or allemand... et le suisse ?

    Dette "officielle" US, 122 trilliards de billets de 100 $ US.

    Suisse : Le référendum sur l’or sauvera-t-il le système financier ? Par Egon Von Greyerz

    Suisse : Le référendum sur l’or sauvera-t-il le système financier ? Par Egon Von Greyerz

    Le 30 novembre 2014, les citoyens suisses auront l’opportunité de déterminer non seulement le destin de leur système financier, mais aussi d’agir comme catalyseur pour le retour à une monnaie saine dans le monde occidental. 

     

    Référendum sur le « Gold Initiative », le 30 novembre 2014

    Le 30 novembre, les Suisses voteront sur :
    1. Le rapatriement de leur or détenu à l’étranger.
    2. L’obligation pour la Banque Nationale Suisse de détenir 20% de ses actifs en or physique.
    3. L’interdiction de toutes ventes futures d’or. 
    Alors, pourquoi ce référendum est-il si important ? Parce que la Suisse, depuis des centaines d’années, a été un bastion de politiques monétaires saines et d’inflation modérée. Mais tout cela a changé, progressivement, lors des 100 dernières années, depuis la création de la Réserve fédérale (Fed), aux États-Unis, et surtout ces 15 dernières années, aprés que le gouvernement suisse ait supprimé en douce l’adossement obligatoire de 40% à l’or lors de la révision de la Constitution fédérale adoptée par un vote populaire en 1999.
    Aucune monnaie papier n’a survécu à travers l’histoire dans sa forme originale. Et le franc suisse, qui a toujours été une monnaie forte, est en train d’être détruit lentement par les politiques récentes de la Banque nationale Suisse, la SNB.
    Depuis 2008, le bilan de la SNB a quintuplé, passant de 100 milliards de francs suisses à 500 milliards CHF. Donc la Suisse a imprimé environ 400 milliards de francs suisses lors des 6 dernières années afin de garder sa devise basse vis-à-vis de l’euro et des autres devises. 400 milliards CHF, c’est environ 2/3 du PIB.
    Ceci signifie que la Suisse a imprimé plus de monnaie, relativement, que tout autre pays important dans le monde, au cours des six dernières années. 

    Pourquoi ce changement de politique ?

    Pendant très longtemps, le franc suisse s’est apprécié vis-à-vis la plupart des autres devises, et la Suisse a prospéré avec une économie forte, une devise forte, et une inflation plus faible que les autres pays. Il est bien sûr illusoire de croire qu’une monnaie faible aide un pays, alors que la Suisse a prouvé que le contraire était vrai.
    Entre 1970 et 2008, le franc suisse s’est apprécié de 330% vis-à-vis du dollar et de 57% vis-à-vis du deutschemark/euro. Donc, pendant près de 40 ans, une devise suisse très forte est allé de pair avec une économie forte. Et, malgré ce succès avéré, la nouvelle garde de la SNB a décidé d’abandonner les politiques qui ont eu du succès et a commencé à imprimer de la monnaie comme les autres pays.
    Lier le franc suisse à une monnaie faible comme l’euro et à un espace économique aussi faible que la zone euro ne peut mener qu’au désastre. Aligner son pays sur des expériences politiques et économiques qui ont failli ne peut que mener à l’échec.

    Les banques suisses sont fortement endettées

    Il n’y a pas que la SNB qui suit des politiques malsaines; les autres grandes banques suisses le font également. Les banques suisses sont passées d’un ratio dettes/fonds propres de 15-20%, il y a 100 ans, à 2-3,5% aujourd’hui (note: il est difficile d’effectuer une comparaison exacte car les bases de calcul ont changé après 2007). Cela signifie que les banques suisses ont un ratio d’effet de levier de 30-50. Ainsi, une perte de 2-3% dans leurs portefeuilles de prêts pourrait suffire à les détruire complètement. Il est virtuellement certain que, lorsque les taux d’intérêt grimperont, les banques suisses auront des pertes sur leurs bilans ou sur les instruments dérivés qui dépasseront largement les 2-3%.
    La SNB et les banques suisses sont déjà « too big to save » par rapport à la taille de l’économie Suisse. Une expansion continue des bilans de la SNB et des banques suisses mettront sans doute la Suisse et sa devise dans une position très vulnérable. Si une crise comme celle de 2007-09 arrivait, la SNB aurait alors à imprimer des quantités infinies de monnaie, ce qui détruirait la valeur du franc suisse et engendrerait une inflation élevée, voire de l’hyperinflation. La SNB et les banques suisses sont sur une pente dangereuse, mais la Suisse a maintenant l’opportunité unique de retourner à un système financier sain, comme cela a été sa « marque de fabrique » depuis des siècles.

    Référendum sur l’or de la Suisse – une opportunité unique

    Une victoire du Gold Initiative permettrait à l’économie et la devise de la Suisse de ne pas suivre toutes les monnaies fiduciaires dans leur course vers le bas. 
     Déjà, en 1729, Voltaire disait : « Toutes les monnaies de papier retournent à leur valeur intrinsèque – ZÉRO. ».
    Pour éviter ce sort, la Suisse a maintenant l’opportunité de devenir le premier pays au monde à voir sa devise être partiellement adossée à l’or. Une devise adossée à l’or empêcherait le gouvernement et la banque centrale de manipuler la devise comme bon leur semble et d’imprimer des bouts de papier sans valeur qu’ils appellent "monnaie". Cela stabiliserait la valeur réelle et le pouvoir d’achat du franc suisse. Une devise qui maintient un pouvoir d’achat stable engendre des prix stables et encourage l’épargne et l’investissement, plutôt que les dépenses et l’endettement. Officiellement, la Suisse, comme la plupart des pays, a une inflation faible, mais, pour les gens ordinaires, les prix à la consommation pour la nourriture et autres besoins ne cessent de croître.
    Même si le taux officiel d’inflation en Suisse est bas, il y a de l’inflation massive dans quelques secteurs, comme l’immobilier et les actifs financiers. L’impression monétaire en Suisse, combinée avec des taux d’intérêts maintenus artificiellement bas, a créé une grosse bulle immobilière. Les prix des maisons en Suisse sont maintenant trop élevés pour la plupart des Suisses, par rapport à leurs revenus, et entrent dans une bulle insoutenable. Une augmentation des taux hypothécaires en Suisse, qui tournent autour de 1-2% par an, à des taux plus normaux d’environ 4% pourrait mener à de nombreux défauts de paiement et à un effondrement du secteur immobilier.
    Les Suisses, depuis longtemps, convertissent une partie de leurs économies dans le Vreneli, la pièce d’or de 20 francs suisses. Dernièrement, comme la norme a été de dépenser à crédit plutôt que d’économiser, les Suisses ont acheté moins d’or mais, en dépit de cela, ils ont plus d’affinités avec l’or que n’en ont les citoyens des autres pays occidentaux. L’industrie de l’or occupe également une place significative, puisque que près de 70% de tous les lingots d’or du monde sont raffinés en Suisse.
    Bien sûr, ceux qui économisent le plus en or sont les Indiens, surtout avec la joaillerie. Mais, ces dernières années, c’est la Chine qui a acheté le plus d’or. Il y a un mouvement constant d’or de l’Ouest vers l’Est, ce qui a créé une pénurie d’or en Occident.

    La Suisse a vendu de l’or alors que le marché était au plus bas

    La Suisse possédait plus de 2,600 tonnes d’or, mais elle en a vendu près de la moitié entre 2000 et 2005 alors que le marché était presque au plus bas, tout comme l’avait fait le Royaume-Uni. Cela a coûté aux Suisses 27,5 milliards CHF, au prix actuel de l’or.
    Un vote OUI au référendum sur le Swiss Gold Initiative signifierait que la Suisse aurait à acheter 1,700 tonnes d’or au prix courant, soit $70 milliards (67 milliards CHF). Cela représente plus de 70% de la production aurifère mondiale annuelle. Le marché de l’or-papier est environ cent fois plus grand que le marché de l’or physique. La SNB dispose de 5 ans pour acquérir ces 1,700 tonnes. Si elle décide d’attendre, elle ne pourra sans doute pas acquérir 1,700 tonnes avec ses 67 milliards CHF.
    De plus, la SNB devra rapatrier 300 tonnes d’or qui se trouvent actuellement au Royaume-Uni et au Canada. S’il n’y a pas de réclamations sur cet or, la Suisse devrait pouvoir le récupérer immédiatement. Mais on a vu que l’Allemagne, récemment, a vécu une tout autre expérience. L’Allemagne a demandé le rapatriement de 674 tonnes d’or depuis la Fed, aux États-Unis, mais elle n’en a reçu que cinq tonnes ! De là à penser que l’or ne s’y trouve pas, il n’y a qu’un pas. La Fed l’a, soit vendu, soit loué. Il est tout à fait probable que la plupart des banques centrales occidentales qui ont prêté de l’or à la Fed ou à d’autres banques centrales auront des difficultés pour le récupérer. C’est pourquoi il est critique, pour la Suisse, de détenir l’or sur son territoire.

    Un vote « oui » : bénéfique pour l’économie Suisse et le Franc Suisse

    Rapatrier l’or et adosser partiellement le franc suisse à l’or sera extrêmement bénéfique pour la prospérité à long terme de l’économie Suisse et du franc suisse. Le fait d’avoir instauré une monnaie saine attirera le respect du monde entier. Cela pourrait également donner l’exemple et pousser d’autres pays à faire la même chose. Donc, un vote positif, le 30 novembre, sera bénéfique, non seulement pour la Suisse, mais aussi pour l’économie mondiale. Cela pourrait aussi avoir un effet immédiat sur le prix de l’or, déprimé et manipulé. Les détenteurs d’or-papier s’inquièteront et exigeront la livraison d’or physique pour leurs certificats. Et, vu qu’il n’existe qu’une infime fraction de l’or physique nécessaire pour couvrir ces réclamations, il ne serait pas surprenant de voir le prix de l’or grimper de façon significative.
    Au mois de mai de cette année, Lukas Reimann, Nationalrat (membre du parlement suisse) a tenu le discours suivant devant le parlement : 
     
     
     

    Une réelle opportunité

    La Suisse a maintenant l’opportunité unique d’écrire l’Histoire en guidant le monde vers un retour à des politiques monétaires saines, et j’implore mes compatriotes suisses de supporter le « Gold Initiative », le 30 novembre.

    Dollar, moins 97% face à l’or

    Depuis la fin de Bretton-Woods, le Dollar a perdu 97% de sa valeur face à l’or…
    À l’époque, l’or valait 35$ Actuellement, il vaut 1300$ environs, soit une once d’or de 1971 vaut 0,027 onces d’or de maintenant.
    Mais où est donc passé l’or de l’Allemagne ?
     

    Mais où est donc passé l’or de l’Allemagne ? et de la Suisse ?


    04/08/2014 – 07H00 Berlin (Breizh-info.com) -
     Pendant la guerre froide, l’Allemagne qui craignait une éventuelle invasion de son territoire par l’armée soviétique avait choisi de mettre à l’abri l’essentiel de sa réserve dans des pays alliés jugés plus sûrs. Cette réserve qui est aujourd’hui de 3391 tonnes d’or et qui vaut environ 100 milliards d’euros est stockée pour 45% aux États-Unis, 13% en Grande-Bretagne et 11% en France ; le reste étant à Francfort dans les coffres de la Bundesbank.
     
     A la fin de 2012, une polémique a vu le jour en Allemagne concernant cet or à l’initiative de divers groupes et personnalités qui ont exigé son retour immédiat à Francfort. Pour y mettre un terme, Angela Merkel avait donc demandé le rapatriement immédiat de l’or stocké en France, ce qui lui fut accordé, et aux États-Unis. Les Américains s’opposèrent totalement à cette demande et proposèrent un plan de rapatriement partiel (portant sur 270 tonnes seulement) s’étalant jusqu’en  2020 ; cette contre-proposition était pour le moins surprenante.
     
     Depuis le début de 2013, les Américains ont usé de toute leur force de persuasion pour amener la Chancelière à infléchir sa position jusqu’à ce qu’au mois de juin 2014, Angela Merkel ait pris la décision, pour ne pas froisser ses pressants interlocuteurs américains, de ne pas rapatrier l’or stocké aux États-Unis sous prétexte que le transport et les assurances seraient trop coûteux, d’une part, et qu’il était parfaitement en sécurité à New-York, d’autre part.
     
    Il est possible de tirer deux conclusions de ces péripéties :
     
    - l’or allemand n’est sans doute plus présent dans les coffres de la Federal Reserve (sinon, ses dirigeants n’auraient pas tergiversé et l’auraient rendu comme l’a fait la France), ce qui peut signifier que les réserves d’or américaines sont au plus bas comme le laissent penser certaines rumeurs mettant en cause l’authenticité des réserves de Fort-Knox (selon William Kaye, gestionnaire de hedge fund à Honk-Kong, l’or de la Fed et celui de l’Allemagne sont désormais en Chine).
    - en se couchant devant les Américains, Angela Merkel a montré qu’elle est totalement inféodée aux États-Unis comme l’a écrit très récemment Paul Craig Roberts qui fut sous secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan.
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    Photo : DR
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     FRANC SUISSE,