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  • MARIE, VATICAN, EGLISE, SAVOIE, SAVOIE INDEPENDANTE, ONU, CRIMEE, PALESTINE, SATAN, LUCIFER, FRANCOIS HOLLANDE, VALERIE TRIERVEILLER, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

    MARIE, MODÈLE DE L’ÉGLISE

     

     

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    Cité du Vatican, 3 septembre 2014 .

    Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape François a développé le concept de l’Église mère: "On ne devient pas chrétien par soi même, de ses propres forces, de manière autonome ou comme en laboratoire.

    La foi naît et grandit au sein du grand corps qu'est l'Eglise... Réellement mère, elle nous donne la vie dans le Christ et nous fait vivre en frères dans la communion de l'Esprit". La maternité de l'Eglise a pour modèle Marie qu'elle continue. "Dans la fécondité de l'Esprit, l'Eglise continue d'engendrer de nouveaux fils... La naissance de Jésus dans le sein de Marie est le prélude à la renaissance de chaque chrétien dans celui de l’Église... Ainsi comprend-on le lien si profond existant entre Marie et l’Église. En regardant Marie, on découvre le visage le plus beau et le plus tendre de l’Église, et dans l’Église nous reconnaissant les traits sublimes de Marie... Elle nous a enfantés dans le baptême et depuis se comporte en mère attentive, nous faisant grandir dans la foi et nous indiquant avec la force de la Parole le chemin du salut et le rejet du mal". Elle a reçu le trésor de l'Evangile non pour le séquestrer mais le diffuser généreusement, et "c'est dans ce service d'évangélisation que le manifeste la particularité de l’Église.

    Comme une mère, elle nous alimente spirituellement et fait fructifier en nous la vie chrétienne... Avec un courage maternel, elle sait défendre ses fils de tout danger". Puis le Saint-Père s'est demandé pourquoi Satan revient sans cesse alors que Dieu l'a vaincu: "Il revient toujours avec ses tentations et tel un lion rugissant il cherche à dévorer l'homme. Nous ne devons donc pas être ingénus mais vigilants et résistants dans la foi, avec l'aide et en suivant les conseils de la mère Église. Elle est toujours près de ses enfants dans la difficulté".

    L’Église, a-t-il rappelé, est constituée de l'ensemble des baptisés, qui "ne doivent pas craindre de témoigner de cette maternité. Confions nous donc à Marie pour que nous ayons son esprit maternel envers nos frères, dans leur accueil sincère comme dans le pardon, afin de leur donner force, confiance et espérance".

    Vidéo:

    ou

    http://youtu.be/ktSwyHw-b64

     Frédéric BERGER

  • PALESTINE, YOSH, CISJORDANIE, MOSSAD, JUIF, LDJ, ECHO DES MONTAGNES, FREDERIC BERGER

    L’ÉTAT D’ISRAËL, UN GANG DE VOLEURS DE TERRES 

    (Par Amira HASS)

    La journaliste du Haaretz n’y va pas par quatre chemins pour désigner la vraie nature de l’État d’Israël, un gang armé de voleurs de terres, après l’annonce d’une nouvelle expropriation des Palestiniens de Cisjordanie, 400 hectares près de Jérusalem. (traduction CAPJPO-EuroPalestine)

     

    TITRE : Israël, un État de vol à main armée

     

    Amira Hass, le 2 septembre 2014

     

    Ce qui est étonnant, c’est qu’il y ait encore des gens pour faire mine d’être surpris en apprenant la réussite d’un nouveau vol à main armée, ce que le jargon officiel appelle « une déclaration de transfert de terres sous propriété d’État ». Les mêmes font mine d’être surpris à l’annonce que le ministère de la Défense aura la part du lion dans le prochain budget, au détriment de l’Éducation, qui va subir les coupes les plus importantes de son histoire.

     

    Notre régime repose sur trois piliers : le vol de terres accompagné de l’expulsion de ceux qui y vivent ; l’entretien d’une bande de gardes du corps sécurisant le pillage –« l’armée », dans notre argot local ; l’éradication des acquis sociaux, en même temps que l’effacement de tout principe de solidarité collective.

     

    Sans ces trois fondements, ce ne serait pas notre régime. Mais quand on s’arrête aux détails, aux seuls épisodes, on exprime sa surprise, et on perd la vision générale du tableau. On oublie que c’est cela, le régime dans lequel Israël vit.

     

    S’il n’y avait pas eu au mois de juin cette affaire des trois adolescents enlevés au niveau du Gush Etzion (colonie adjacente à Jérusalem, NDLR) puis assassinés, l’armée aurait trouvé un autre prétexte pour lancer la construction d’une nouvelle méga-colonie, et, à travers ce développement, créer encore plus d’enclaves (palestiniennes) et de prisons à ciel ouvert (autre principe fondamental de notre régime).

     

    Si la guerre contre Gaza n’avait pas été menée, les molosses qui nous dirigent auraient trouvé d’autres moyens pour persuader le gouvernement de remplir leurs caisses. Mais quand bien même il n’aurait pas ouvert les cordons de sa bourse après les opérations militaires, le gouvernement n’aurait pas pour autant adopté une politique moins inégalitaire en termes socio-économiques.

     

    Dans un monde idéal, toutes les victimes de notre régime devraient s’unir, et exiger le changement. Dans un univers encore plus parfait et plus rationnel, les victimes ne se contenteraient pas d’exiger le changement, elles l’imposeraient. Mais dans le monde réel, c’est aux Palestiniens, que nous, Israéliens, faisons porter le fardeau de cette exigence de changement.

     

    N’attendons rien, par les temps qui courent, des citoyens juifs israéliens (à l’exception d’une poignée de militants de gauche). Nous les juifs, bénéficions de l’existence de ce régime, y compris lorsque la nouvelle religion est l’enrichissement d’une minorité de privilégiés, là où la majorité se bat pour joindre les deux bouts chaque mois. Notre Etat-providence réservé aux juifs connaît la prospérité dans ce que les colons appellent la Judée-Samarie (Cisjordanie occupée, NDLR), alias le YOSH, son acronyme hébraïque.

     

    Le YOSH incarne le rêve d’une promotion socio-économique individuelle pour tous les juifs en Israël, c’est-à-dire de gens qui souffrent eux-mêmes des politiques anti-sociales de leur gouvernement. Mais faites vos bagages et partez quelques kilomètres plus loin dans les colonies ou dans de petites localités de la Galilée, et vous constaterez qu’il n’y est plus question de politiques d’austérité.

     

    La claire conscience qu’il est possible à un individu d’augmenter facilement son propre niveau de vie annihile la capacité des juifs à engager une action collective pour le mieux-être. C’est dans un tel contexte que s’est formée dans notre pays l’alliance entre le parti Yesh Atid, qui a tiré sa force du mouvement de protestation contre les prix des loyers, et le parti Habayit Hayehudi, dont le fonds de commerce électoral repose sur le « rêve » d’un chez soi de charme en Cisjordanie. N’oublions pas le troisième pilier cité plus haut, et on observera comment tout cela prend forme, en béton armé.

     

    Les dirigeants militaires d’aujourd’hui sont des futurs patrons de multinationales, fabricants d’armements, exportateurs, et instructeurs des armées de tyrans milliardaires dans le monde. Leur job actuel, temporaire, qui consiste à protéger le vol des terres palestiniennes, est la garantie de la prospérité de chaque membre de cette influente camarilla. Le désir d’en être, et la possibilité effective d’en être, compensent les dégâts de la politique anti-sociale du gouvernement.

     

    Les Palestiniens sont le seul groupe du pays –entre la mer et le Jourdain- à souffrir des trois piliers à la base de ce régime. Ce sont les seuls aussi à résister et à se battre pour le changement. Ce faisant, ils luttent également pour les intérêts à long terme de la population juive. Cette résistance, nous refusons d’en voir le caractère fondamental et global, et la traitons comme s’il s’agissait d’autant de détails et d’épisodes, qu’alors nous condamnons et réprimons : « jets de pierre », « terrorisme », « émeutes », « provocations », « « roquettes Ghassam », « attaques par tunnel », « Nations-Unies », « infiltrés », « BDS » ou encore « construction de logements sans permis ».

     

    Pour nos chefs sécuritaires, tout est pareillement dangereux, et ils n’ont pas tort. Discuter des « détails » -ou plus exactement des forces et faiblesses, voire de la moralité de tel ou tel aspect de la lutte- est légitime, mais ne doit pas nous faire perdre de vue le tableau d’ensemble.

     

    LES PALESTINIENS SE DÉFENDENT CONTRE UNE BANDE DE VOLEURS ARMES

     

    Amira Hass, le 2 septembre 2014

     

    http://www.haaretz.com/misc/article-print-page/.premium-1.613551?trailingPath=2.169%2C2.223%2C

     

    CAPJPO-EuroPalestine